''Notre trafic qui n’était que de 3 .500 passagers en 1994 a atteint 80.000 cette année avec une hausse de 141 % par rapport à 2008. Nous espérons traiter de 100 à 120.000 passagers grâce au prochain vol quotidien''
TourMaG.com - Comment expliquez –vous ce succès de la ligne Nice Dubaï ?
Jean-Luc Grillet :« Nous sommes présents sur la plate-forme niçoise depuis 1994. Les agents de voyages et le TO du Sud Est connaissant bien la qualité de notre produit de nombreuses fois récompensés.
Notre trafic qui n’était que de 3 .500 passagers en 1994 a atteint 80.000 cette année avec une hausse de 141 % par rapport à 2008. Nous espérons traiter grâce au quotidien de 100 à 120.000 passagers de 2010.
En offrant cinq vols par semaine, nous nous étions fixés l’équilibre d’exploitation en deux ans. A fin octobre, nous avions atteint 99 % de cet objectif soit avec un an d’avance.
C’est un trafic relativement équilibré avec 55 % dans le sens Nice Dubaï et 45 % dans l’autre. Le taux de remplissage, malgré la crise, atteint cette année près de 76 %. »
T.M.com - Quel est le profil de la ligne ?
J-L.G : « La clientèle affaires, qui logiquement fait défaut en 2009, représente tout de même 28 % des passagers.
Et si 35 % des passagers ont pour destination Dubaï, le reste poursuit sa route vers l’Australie, l’Océan indien (Maldives, Seychelles, Maurice…), la Thaïlande, l’Inde, l’Afrique du Sud (Johannesburg, Durban, Le Cap.)… Notre terminal à Dubaï assure de bonnes correspondances en moins de 2 h 30 sur ces destinations. »
Jean-Luc Grillet :« Nous sommes présents sur la plate-forme niçoise depuis 1994. Les agents de voyages et le TO du Sud Est connaissant bien la qualité de notre produit de nombreuses fois récompensés.
Notre trafic qui n’était que de 3 .500 passagers en 1994 a atteint 80.000 cette année avec une hausse de 141 % par rapport à 2008. Nous espérons traiter grâce au quotidien de 100 à 120.000 passagers de 2010.
En offrant cinq vols par semaine, nous nous étions fixés l’équilibre d’exploitation en deux ans. A fin octobre, nous avions atteint 99 % de cet objectif soit avec un an d’avance.
C’est un trafic relativement équilibré avec 55 % dans le sens Nice Dubaï et 45 % dans l’autre. Le taux de remplissage, malgré la crise, atteint cette année près de 76 %. »
T.M.com - Quel est le profil de la ligne ?
J-L.G : « La clientèle affaires, qui logiquement fait défaut en 2009, représente tout de même 28 % des passagers.
Et si 35 % des passagers ont pour destination Dubaï, le reste poursuit sa route vers l’Australie, l’Océan indien (Maldives, Seychelles, Maurice…), la Thaïlande, l’Inde, l’Afrique du Sud (Johannesburg, Durban, Le Cap.)… Notre terminal à Dubaï assure de bonnes correspondances en moins de 2 h 30 sur ces destinations. »
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T.M.com - Quel est l’intérêt de la destination Dubaï ?
J-L.G : « La crise immobilière qui frappe Dubaï se traduit par une baisse de 40 % des tarifs d’une hôtellerie que tous s’accordent à considérer comme l’un des meilleurs au monde.
C’est donc le moment d’en profiter en couplant le séjour balnéaire et loisirs sur l’Emirat par une visite plus culturelle au sultanat d’Oman à 25 minutes de vol ou à la découverte du désert. Dubaï constitue également un passage obligé pour accéder à certains pays plus difficiles d’accès comme l’Irak, le Yemen, le Soudan, l’Afghanistan ou le Pakistan. »
T.M.com - Et l’intérêt de la ligne pour Nice ?
J-L.G : « On constate une croissance de passagers en provenance de Chine et d’Inde. Ces pays constituent indéniablement pour le tourisme azuréen un formidable réservoir de clientèle.
D’ores et déjà, les réservations pour le vol quotidien en janvier s’affichent en hausse de 20% avec des recettes unitaires par passager qui augmentent.
En fonction des résultats nous n’excluons pas de mettre en service sur cette ligne dès 2012, l’A350 dont l’offre est comparable au A 380. Quoi qu’il en soit nous sommes prêts à augmenter notre capacité à Nice si la demande se poursuit. »
T.M.com - Quels sont les développements de la compagnie en France ?
J-L.G : « Il faut le répéter, la compagnie se porte bien. A mi 2009 on affiche des bénéfices en hausse de 164 % avec 205 millions de dollars et une augmentation de 18 % du nombre de passagers.
Nous mettons en service dès le 29 décembre l’A 380 entre Paris Charles de Gaulle et Dubaï. Il offrira 489 sièges dont 76 en classe affaires. Nous conservons sur notre second vol quotidien, le Boeing 776-300 ER avec 354 sièges.
Les résultats à Paris en 2009 sont très favorables avec 85 % de remplissage. Au plan international la compagnie poursuit le développement de son réseau avec l’ouverture le 29 mars 2010 au départ de Dubaï d’une ligne vers Tokyo et le premier mai vers Amsterdam.
Nous avons en commande 152 avions dont 53 Airbus A380. Le Terminal Emirates à Dubaï cours d’extension proposera 26 passerelles calibrées A380.»
J-L.G : « La crise immobilière qui frappe Dubaï se traduit par une baisse de 40 % des tarifs d’une hôtellerie que tous s’accordent à considérer comme l’un des meilleurs au monde.
C’est donc le moment d’en profiter en couplant le séjour balnéaire et loisirs sur l’Emirat par une visite plus culturelle au sultanat d’Oman à 25 minutes de vol ou à la découverte du désert. Dubaï constitue également un passage obligé pour accéder à certains pays plus difficiles d’accès comme l’Irak, le Yemen, le Soudan, l’Afghanistan ou le Pakistan. »
T.M.com - Et l’intérêt de la ligne pour Nice ?
J-L.G : « On constate une croissance de passagers en provenance de Chine et d’Inde. Ces pays constituent indéniablement pour le tourisme azuréen un formidable réservoir de clientèle.
D’ores et déjà, les réservations pour le vol quotidien en janvier s’affichent en hausse de 20% avec des recettes unitaires par passager qui augmentent.
En fonction des résultats nous n’excluons pas de mettre en service sur cette ligne dès 2012, l’A350 dont l’offre est comparable au A 380. Quoi qu’il en soit nous sommes prêts à augmenter notre capacité à Nice si la demande se poursuit. »
T.M.com - Quels sont les développements de la compagnie en France ?
J-L.G : « Il faut le répéter, la compagnie se porte bien. A mi 2009 on affiche des bénéfices en hausse de 164 % avec 205 millions de dollars et une augmentation de 18 % du nombre de passagers.
Nous mettons en service dès le 29 décembre l’A 380 entre Paris Charles de Gaulle et Dubaï. Il offrira 489 sièges dont 76 en classe affaires. Nous conservons sur notre second vol quotidien, le Boeing 776-300 ER avec 354 sièges.
Les résultats à Paris en 2009 sont très favorables avec 85 % de remplissage. Au plan international la compagnie poursuit le développement de son réseau avec l’ouverture le 29 mars 2010 au départ de Dubaï d’une ligne vers Tokyo et le premier mai vers Amsterdam.
Nous avons en commande 152 avions dont 53 Airbus A380. Le Terminal Emirates à Dubaï cours d’extension proposera 26 passerelles calibrées A380.»