Le Cable Car, cet antique funiculaire (1902) quitte l’agitation de Lambton Quay pour grimper en quelques minutes à l’assaut de la colline résidentielle de Kelburn, abri luxueux pour ambassades et résidences de notables - DR : J-F.R.
Il est rare qu’une capitale ne soit pas l’une des locomotives touristiques d’un pays occidental. C’est pourtant le cas de Wellington.
En Nouvelle-Zélande, la plupart des visiteurs se rendent à Auckland, Rotorua (centre de la culture maori) et découvrent les splendides paysages du Sud.
Ils ne font souvent qu’un bref arrêt à Wellington, point de passage obligé (sauf par avion) entre les îles du Nord et du Sud.
Dommage et raison de plus pour s’attarder dans cette agglomération de 500 000 habitants, jeune et cosmopolite, dont le plan en damier dessiné le long d’une baie lui donne un petit air de métropole de la côte est américaine, version modèle réduit.
Comme toutes les capitales du monde moderne, Wellington bat en semaine au rythme des « cols blancs » pressés de l’administration et de la finance.
Le costume-cravate efficace des working days fait place le week-end aux excentricités vestimentaires d’une jeunesse métissée dont les traits soulignent l’étendue de l’immigration océanienne.
Pour suivre leur trace, rien de plus facile. Avec un cœur de ville compact où chaque quartier possède ses codes, Wellington est une ville lisible qui se découvre aisément à pied.
En Nouvelle-Zélande, la plupart des visiteurs se rendent à Auckland, Rotorua (centre de la culture maori) et découvrent les splendides paysages du Sud.
Ils ne font souvent qu’un bref arrêt à Wellington, point de passage obligé (sauf par avion) entre les îles du Nord et du Sud.
Dommage et raison de plus pour s’attarder dans cette agglomération de 500 000 habitants, jeune et cosmopolite, dont le plan en damier dessiné le long d’une baie lui donne un petit air de métropole de la côte est américaine, version modèle réduit.
Comme toutes les capitales du monde moderne, Wellington bat en semaine au rythme des « cols blancs » pressés de l’administration et de la finance.
Le costume-cravate efficace des working days fait place le week-end aux excentricités vestimentaires d’une jeunesse métissée dont les traits soulignent l’étendue de l’immigration océanienne.
Pour suivre leur trace, rien de plus facile. Avec un cœur de ville compact où chaque quartier possède ses codes, Wellington est une ville lisible qui se découvre aisément à pied.
Quartiers Lambton, Cuba, Courtenay, Thorndon
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Pour le shopping chic, il faut se rendre à Lambton. Quartier d’affaires par excellence, il s’organise autour de Lambton Quay et de ses boutiques de mode et de design, qui tiennent devanture entre les hôtels de luxe aux enseignes internationales.
Symbole de ce consumérisme à haute contribution, le magasin Kirkcaldie & Stains. Véritable Harrod’s à la néo-zélandaise, ce big store a pignon sur rue depuis 1863.
Juste au nord de Lambton, les trois bâtiments du Parlement sont l’épicentre du quartier « politique ».
En face, le Old Government Buildings (1876) est l’ancien siège du gouvernement mais surtout le second plus vaste bâtiment en bois au monde !
Plus au nord, le quartier de Thorndon aligne des villas coloniales, la belle église gothique Old St-Paul’s et sa nef en bois (1866) ainsi que la résidence officielle du premier ministre kiwi.
Deux autres quartiers centraux sont à découvrir absolument : Cuba et Courtenay. Depuis Lambton et Customhouse Quay, on les rejoint agréablement en longeant le Waterfront.
Cet itinéraire pédestre très urbain, aménagé entre port et ville, rappelle la vocation maritime de Wellington et découvre quelques navires à quai.
Mais gare au vent ! Venu du Sud et soufflant parfois jusqu’à 130 km/h, c’est la « plaie » climatique de Wellington, une ville par ailleurs tempérée dont les températures oscillent entre 6°C en juillet et 20°C en février.
Symbole de ce consumérisme à haute contribution, le magasin Kirkcaldie & Stains. Véritable Harrod’s à la néo-zélandaise, ce big store a pignon sur rue depuis 1863.
Juste au nord de Lambton, les trois bâtiments du Parlement sont l’épicentre du quartier « politique ».
En face, le Old Government Buildings (1876) est l’ancien siège du gouvernement mais surtout le second plus vaste bâtiment en bois au monde !
Plus au nord, le quartier de Thorndon aligne des villas coloniales, la belle église gothique Old St-Paul’s et sa nef en bois (1866) ainsi que la résidence officielle du premier ministre kiwi.
Deux autres quartiers centraux sont à découvrir absolument : Cuba et Courtenay. Depuis Lambton et Customhouse Quay, on les rejoint agréablement en longeant le Waterfront.
Cet itinéraire pédestre très urbain, aménagé entre port et ville, rappelle la vocation maritime de Wellington et découvre quelques navires à quai.
Mais gare au vent ! Venu du Sud et soufflant parfois jusqu’à 130 km/h, c’est la « plaie » climatique de Wellington, une ville par ailleurs tempérée dont les températures oscillent entre 6°C en juillet et 20°C en février.
Funiculaire Cable Car
Voici donc le quartier de Cuba, un quadrilatère d’une dizaine de rues considéré comme la zone hype et alternative de la capitale.
Tous les looks étudiants et trentenaires s’y donnent rendez-vous autour de boutiques « décalées », de cafés ethniques et de restaurants végétariens.
Accolé à lui, le quartier de Courtenay, à peine plus grand, est autant branché, mais plus international. On y croise des théâtres et des galeries et quantité de restaurants, pubs et cafés lounge.
Une visite à Wellington conduit inévitablement, aussi, au Cable Car. Cet antique funiculaire (1902) quitte l’agitation de Lambton Quay pour grimper en quelques minutes à l’assaut de la colline résidentielle de Kelburn, abri luxueux pour ambassades et résidences de notables.
En haut, débarqué du « mythique » wagon rouge, le musée du Cable Car, le jardin botanique et surtout une vue exceptionnelle sur la ville et la baie s’offrent à vous.
L’occasion unique d’embrasser d’un seul regard cette capitale méconnue et pourtant attachante de l’hémisphère sud.
Tous les looks étudiants et trentenaires s’y donnent rendez-vous autour de boutiques « décalées », de cafés ethniques et de restaurants végétariens.
Accolé à lui, le quartier de Courtenay, à peine plus grand, est autant branché, mais plus international. On y croise des théâtres et des galeries et quantité de restaurants, pubs et cafés lounge.
Une visite à Wellington conduit inévitablement, aussi, au Cable Car. Cet antique funiculaire (1902) quitte l’agitation de Lambton Quay pour grimper en quelques minutes à l’assaut de la colline résidentielle de Kelburn, abri luxueux pour ambassades et résidences de notables.
En haut, débarqué du « mythique » wagon rouge, le musée du Cable Car, le jardin botanique et surtout une vue exceptionnelle sur la ville et la baie s’offrent à vous.
L’occasion unique d’embrasser d’un seul regard cette capitale méconnue et pourtant attachante de l’hémisphère sud.
Fiordland, au bout du monde…
Le parc national du Fiordland, au sud-ouest de la Nouvelle-Zélande, couvre 1,25 million d’hectares. Inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO, cette terre sauvage et isolée abrite des fjords, des dauphins… et un incomparable parfum de virginité - DR
L’aventure puissance dix ! Imaginez un massif montagneux à la folle végétation humide, une dizaine de fjords vertigineux quasi inaccessibles, une vie sauvage absolument préservée, le tout dans une des régions les plus pluvieuses du monde…
Bienvenue au Fiordland, la terra incognita la plus authentique de Nouvelle-Zélande.
Découvrir ce paradis de la nature est en soi une aventure. Depuis Queenstown, ville de départ des tours organisés, comptez 170 km et près de 3 heures de bus en direction du sud, jusqu’à Manapouri, une des portes d’entrée du parc, avec Te Anau.
Otaries et grands dauphins
A ce stade, deux solutions : remonter la route au nord sur plus de 100 km jusqu’au Milford Sound, le fjord le plus célèbre. Ou entamer une nouvelle « épopée » en bateau, bus et - à nouveau- bateau, jusqu’au Doubtful Sound, une échancrure de silence aux reliefs vertigineux et à la nature inviolée.
Le second circuit est plus cher mais inoubliable. Première étape : la traversée du lac Manapouri, 40 minutes de navigation paisible sur fond d’îles et de lointaines montagnes.
Puis il faut grimper les 22 km de la Wilmot Pass, une formidable route de col tracée au milieu des hêtres moussus argentés et des fougères arborescentes.
Avant de plonger enfin sur Deep Cove où attend un confortable et moderne petit catamaran. Ici, 7 à 8 mètres d’eau de pluie noient le paysage toute l’année. C’est dire si un ciel bleu constitue une chance inespérée !
La croisière peut dès lors commencer, dans un silence de cathédrale. Sur plusieurs kilomètres, le fjord et ses affluents déroulent un extraordinaire paysage de montagnes verdâtres qui plongent dans une eau de marbre.
Pas d’habitation, aucune présence humaine. Seuls de magnifiques et grands dauphins glissent libres et joyeux au ras du rivage, comme mus par un sentiment de plénitude.
Pas étonnant que le réalisateur du Seigneur des Anneaux soit venu tourner plusieurs scènes du film dans ce décor onirique et surréaliste.
Capitaine Cook, en 1770
Au bout du fjord, voilà la mer de Tasmanie et ses rochers à otaries, alanguies sans crainte sur le schiste noir depuis qu’une loi de 1946 les protège de toute chasse intempestive.
C’est à cet endroit précis que le capitaine Cook vint mouiller lors de son premier tour de Nouvelle-Zélande, en 1770, à bord d’Endeavour.
Circonspect devant ce fjord perclus de brume et d’ondées dans lequel il craignait qu’un vent trop faible ne lui permit point de manœuvrer, il surnomma l’endroit Doubtful Harbour, le « port plein de doutes ».
De retour de ce site magique, vous n’aurez pour votre part aucun doute, soyez-en sûrs, sur l’intérêt d’avoir réalisé cette excursion magnifique aux confins du monde…
Bienvenue au Fiordland, la terra incognita la plus authentique de Nouvelle-Zélande.
Découvrir ce paradis de la nature est en soi une aventure. Depuis Queenstown, ville de départ des tours organisés, comptez 170 km et près de 3 heures de bus en direction du sud, jusqu’à Manapouri, une des portes d’entrée du parc, avec Te Anau.
Otaries et grands dauphins
A ce stade, deux solutions : remonter la route au nord sur plus de 100 km jusqu’au Milford Sound, le fjord le plus célèbre. Ou entamer une nouvelle « épopée » en bateau, bus et - à nouveau- bateau, jusqu’au Doubtful Sound, une échancrure de silence aux reliefs vertigineux et à la nature inviolée.
Le second circuit est plus cher mais inoubliable. Première étape : la traversée du lac Manapouri, 40 minutes de navigation paisible sur fond d’îles et de lointaines montagnes.
Puis il faut grimper les 22 km de la Wilmot Pass, une formidable route de col tracée au milieu des hêtres moussus argentés et des fougères arborescentes.
Avant de plonger enfin sur Deep Cove où attend un confortable et moderne petit catamaran. Ici, 7 à 8 mètres d’eau de pluie noient le paysage toute l’année. C’est dire si un ciel bleu constitue une chance inespérée !
La croisière peut dès lors commencer, dans un silence de cathédrale. Sur plusieurs kilomètres, le fjord et ses affluents déroulent un extraordinaire paysage de montagnes verdâtres qui plongent dans une eau de marbre.
Pas d’habitation, aucune présence humaine. Seuls de magnifiques et grands dauphins glissent libres et joyeux au ras du rivage, comme mus par un sentiment de plénitude.
Pas étonnant que le réalisateur du Seigneur des Anneaux soit venu tourner plusieurs scènes du film dans ce décor onirique et surréaliste.
Capitaine Cook, en 1770
Au bout du fjord, voilà la mer de Tasmanie et ses rochers à otaries, alanguies sans crainte sur le schiste noir depuis qu’une loi de 1946 les protège de toute chasse intempestive.
C’est à cet endroit précis que le capitaine Cook vint mouiller lors de son premier tour de Nouvelle-Zélande, en 1770, à bord d’Endeavour.
Circonspect devant ce fjord perclus de brume et d’ondées dans lequel il craignait qu’un vent trop faible ne lui permit point de manœuvrer, il surnomma l’endroit Doubtful Harbour, le « port plein de doutes ».
De retour de ce site magique, vous n’aurez pour votre part aucun doute, soyez-en sûrs, sur l’intérêt d’avoir réalisé cette excursion magnifique aux confins du monde…
Kaikoura, au rendez-vous des mammifères marins
Au bord de l’océan Pacifique, dans l’île du Sud, Kaikoura abrite une colonie importante de cétacés et de dauphins. Un endroit formidable pour tous les amoureux de vie sauvage - DR
« Nau Mai Haere Mai Ki Kaikoura ». Welcome to Kaikoura !
S’il est un endroit en Nouvelle Zélande qui justifie pleinement le titre d’île nature accolé au pays, c’est bien Kaikoura.
La petite péninsule verdoyante à l’arrière de laquelle s’alanguit le bourg de 4 000 habitants a été gâté par les Dieux : une arrière-scène de montagnes couvertes de neige plusieurs mois par an (la Seaward Kaikoura Range) regarde l’océan Pacifique où la convergence de deux courants au dessus d’une fosse sous-marine fait le bonheur de nombreux cétacés et dauphins.
Kaikoura est ainsi l’un des très rares endroits au monde où il est possible de voir des cachalots (Sperm Whales) toute l’année. L’effet est garanti.
Cachalot hors de l’eau
En 20 minutes, un puissant catamaran conduit les visiteurs jusqu’au sanctuaire marin.
A peine le temps de préparer son équipement photo qu’une masse gris-noir gigantesque affleure à la surface, projetant dans le ciel un geyser de vapeur. Si le géant des mers expire, les passagers, eux, retiennent leur souffle.
Quelques minutes de patience et voilà en effet le mammifère, plein d’oxygène effectué, qui bascule dans les hauts fonds en dressant sa queue en triangle au dessus de l’eau. Jusqu’à 40 tonnes de graisse et de chair s’évanouissent ainsi dans le Pacifique. Magique !
En comparaison, le ballet des dauphins est plus ludique. Tout près des falaises et du bateau, des dizaines bondissent hors de l’eau dans une chorégraphie désordonnée qui fleure bon l’amusement et la complicité avec l’homme.
Kaikoura, certifiée Green Globe
Seul bémol à cette croisière harmonieuse : le survol de la zone par hélicoptère, un « produit touristique » bien peu compatible avec la certification Green Globe dont se targue Kaikoura, première commune au monde à avoir obtenu ce label en faveur de la protection de l’environnement, suite au Sommet de la Terre de Rio, en 1992.
Si cachalots et dauphins habitent les lieux à l’année, il est aussi possible de voir d’autres animaux, tels les orques, les phoques, la rare baleine bleue et quantité d’oiseaux, dont l’albatros et le pétrel.
Que faire sinon à Kaikoura ? Parmi le million de visiteurs que reçoit la ville chaque année, certains en profitent pour se balader sur les sentiers des montagnes toutes proches, visiter le Fyffe House dédié à l’histoire de la péninsule ou goûter aux spécialités de la mer.
Le mot Kaikoura ne dérive t-il pas d’une phrase maori qui signifie « l’endroit où on mange de la langouste » ?
S’il est un endroit en Nouvelle Zélande qui justifie pleinement le titre d’île nature accolé au pays, c’est bien Kaikoura.
La petite péninsule verdoyante à l’arrière de laquelle s’alanguit le bourg de 4 000 habitants a été gâté par les Dieux : une arrière-scène de montagnes couvertes de neige plusieurs mois par an (la Seaward Kaikoura Range) regarde l’océan Pacifique où la convergence de deux courants au dessus d’une fosse sous-marine fait le bonheur de nombreux cétacés et dauphins.
Kaikoura est ainsi l’un des très rares endroits au monde où il est possible de voir des cachalots (Sperm Whales) toute l’année. L’effet est garanti.
Cachalot hors de l’eau
En 20 minutes, un puissant catamaran conduit les visiteurs jusqu’au sanctuaire marin.
A peine le temps de préparer son équipement photo qu’une masse gris-noir gigantesque affleure à la surface, projetant dans le ciel un geyser de vapeur. Si le géant des mers expire, les passagers, eux, retiennent leur souffle.
Quelques minutes de patience et voilà en effet le mammifère, plein d’oxygène effectué, qui bascule dans les hauts fonds en dressant sa queue en triangle au dessus de l’eau. Jusqu’à 40 tonnes de graisse et de chair s’évanouissent ainsi dans le Pacifique. Magique !
En comparaison, le ballet des dauphins est plus ludique. Tout près des falaises et du bateau, des dizaines bondissent hors de l’eau dans une chorégraphie désordonnée qui fleure bon l’amusement et la complicité avec l’homme.
Kaikoura, certifiée Green Globe
Seul bémol à cette croisière harmonieuse : le survol de la zone par hélicoptère, un « produit touristique » bien peu compatible avec la certification Green Globe dont se targue Kaikoura, première commune au monde à avoir obtenu ce label en faveur de la protection de l’environnement, suite au Sommet de la Terre de Rio, en 1992.
Si cachalots et dauphins habitent les lieux à l’année, il est aussi possible de voir d’autres animaux, tels les orques, les phoques, la rare baleine bleue et quantité d’oiseaux, dont l’albatros et le pétrel.
Que faire sinon à Kaikoura ? Parmi le million de visiteurs que reçoit la ville chaque année, certains en profitent pour se balader sur les sentiers des montagnes toutes proches, visiter le Fyffe House dédié à l’histoire de la péninsule ou goûter aux spécialités de la mer.
Le mot Kaikoura ne dérive t-il pas d’une phrase maori qui signifie « l’endroit où on mange de la langouste » ?