Wait and see. Que faire d’autre…
Les compagnies aériennes et les professionnels du tourisme sont suspendus aux parois et aux humeurs du volcan islandais Grimsvötn, en éruption depuis dimanche 22 mai 2011.
Un nuage de cendres menace, depuis, le ciel européen. Déjà plusieurs espaces aériens ont été en partie ou totalement, fermés dans le nord de l'Europe.
Mardi 24 mai 2011. Le ciel écossais a été paralysé par les effets du nuage, provoquant l'annulation de plus de 250 vols.
En France, pour l'heure la DGAC semble plutôt optimiste, puisqu'elle a annoncé que l'Hexagone ne "devrait être concernée que de façon très marginale", par le panache de cendres.
Mais comment ne pas être inquiet ? Le cauchemar du nuage de cendres de 2010 est encore dans toutes les têtes.
L’an dernier, il avait provoqué l'annulation de 100 000 vols et bloqué dix millions de passagers, pour un manque à gagner estimé à 1,2 milliard d'euros pour le transport aérien.
Bref, une panique indescriptible.
Les compagnies aériennes et les professionnels du tourisme sont suspendus aux parois et aux humeurs du volcan islandais Grimsvötn, en éruption depuis dimanche 22 mai 2011.
Un nuage de cendres menace, depuis, le ciel européen. Déjà plusieurs espaces aériens ont été en partie ou totalement, fermés dans le nord de l'Europe.
Mardi 24 mai 2011. Le ciel écossais a été paralysé par les effets du nuage, provoquant l'annulation de plus de 250 vols.
En France, pour l'heure la DGAC semble plutôt optimiste, puisqu'elle a annoncé que l'Hexagone ne "devrait être concernée que de façon très marginale", par le panache de cendres.
Mais comment ne pas être inquiet ? Le cauchemar du nuage de cendres de 2010 est encore dans toutes les têtes.
L’an dernier, il avait provoqué l'annulation de 100 000 vols et bloqué dix millions de passagers, pour un manque à gagner estimé à 1,2 milliard d'euros pour le transport aérien.
Bref, une panique indescriptible.
Les pros n’ont pas encore tout à fait soldé les problèmes Eyjafjöll
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Autant dire que les professionnels du tourisme dans leur ensemble se passeraient de revivre cet épisode.
Et ce d'autant qu’ils n’ont pas encore tout à fait soldé les problèmes provoqués par l’éruption de 2010.
Il y a près de deux mois, l’UFC Que Choisir est revenu se rappeler à leur bon souvenir pour dénoncer leur attitude dans le traitement des dossiers des clients bloqués. (LIRE)
Autre exemple récent, Voyages Carrefour de son côté s'est vu condamné à dédommager un client bloqué à Vienne pendant trois jours par le fameux nuage islandais en avril 2010. LIRE
Alors qu'Eyjafjöll est encore dans tous les esprits, quelles seraient les conséquences d'un nouveau blocage ?
Pour l’association de défense des consommateurs, comme pour Emmanuelle Llop Avocate associée Clyde & Co, la situation pourrait être similaire à celle de 2010, avec deux approches pour le moins différentes.
Et ce d'autant qu’ils n’ont pas encore tout à fait soldé les problèmes provoqués par l’éruption de 2010.
Il y a près de deux mois, l’UFC Que Choisir est revenu se rappeler à leur bon souvenir pour dénoncer leur attitude dans le traitement des dossiers des clients bloqués. (LIRE)
Autre exemple récent, Voyages Carrefour de son côté s'est vu condamné à dédommager un client bloqué à Vienne pendant trois jours par le fameux nuage islandais en avril 2010. LIRE
Alors qu'Eyjafjöll est encore dans tous les esprits, quelles seraient les conséquences d'un nouveau blocage ?
Pour l’association de défense des consommateurs, comme pour Emmanuelle Llop Avocate associée Clyde & Co, la situation pourrait être similaire à celle de 2010, avec deux approches pour le moins différentes.
Conso et pros campent sur leurs positions
« Avec des vols supprimés on se retrouve dans le même cas de figure que l’année passé, avec des circonstances exceptionnelles.
Les compagnies aériennes ont bien intégré le règlement européen, en revanche notre attention porte davantage sur les agences de voyages », explique Nicolas Godfroy, responsable du département juridique.
« Notre position est la même que l’an passé. Nous demanderons d’une part à ce que les clients des agences de voyages ne pouvant pas partir soient remboursés s’ils refusent le report du voyage, et d’autre part, la prise en charge par les agences des voyageurs bloqués à l’étranger ».
Quant à la force majeure, l’UFC ne souhaite pas pour l’heure en discuter : « On ne souhaite pas débattre de la force majeure actuellement car on ne sait pas comment cela va se passer. On préfère parler de circonstances exceptionnelles. »
Pour Emmannuelle Llop, en revanche, « l’espace aérien fermé suite au nuage de cendres reste toujours dans un cas de force majeure.
Le contexte ne change pas, que l’on nous prévienne que peut-être le ciel sera paralysé ou non, étant donné l’incertitude, cela ne change rien.
Je partage toujours la même analyse de cet évènement … ». LIRE
Fort heureusement, le nombre de passagers condamnés à rester sur le tarmac devrait très limité si l'on en croit les prévisions optimistes des experts et de la Direction générale de l'aviation Civile...
Les compagnies aériennes ont bien intégré le règlement européen, en revanche notre attention porte davantage sur les agences de voyages », explique Nicolas Godfroy, responsable du département juridique.
« Notre position est la même que l’an passé. Nous demanderons d’une part à ce que les clients des agences de voyages ne pouvant pas partir soient remboursés s’ils refusent le report du voyage, et d’autre part, la prise en charge par les agences des voyageurs bloqués à l’étranger ».
Quant à la force majeure, l’UFC ne souhaite pas pour l’heure en discuter : « On ne souhaite pas débattre de la force majeure actuellement car on ne sait pas comment cela va se passer. On préfère parler de circonstances exceptionnelles. »
Pour Emmannuelle Llop, en revanche, « l’espace aérien fermé suite au nuage de cendres reste toujours dans un cas de force majeure.
Le contexte ne change pas, que l’on nous prévienne que peut-être le ciel sera paralysé ou non, étant donné l’incertitude, cela ne change rien.
Je partage toujours la même analyse de cet évènement … ». LIRE
Fort heureusement, le nombre de passagers condamnés à rester sur le tarmac devrait très limité si l'on en croit les prévisions optimistes des experts et de la Direction générale de l'aviation Civile...