La décision du secrétaire général, qui a annoncé qu'il allait "quitter" l'OMT, est due à un désaccord avec le Comité exécutif de l'OMT, réuni dimanche dans la capitale chinoise, sur la réadmission des Bermudes comme membre associé en tant que territoire autonome.
Normalement, son élection n'est prévue que dans deux ans et les candidatures doivent être annoncées dans un an. M. Frangialli a indiqué qu'il terminerait son mandat mais ne serait pas candidat pour le renouveler. Il a expliqué qu'il voulait créer "un choc" sur un "aspect fondamental", le maintien des statuts et leur application.
M. Frangialli, qui selon plusieurs sources a déjà dans le passé menacé de partir et n'a pas exclu totalement un retour sur sa décision, a expliqué à quelques journalistes que l'OMT devait "rester ouvert à tous", et que la question des Bermudes durait depuis "déjà six ans".
Selon une source du Conseil exécutif, le secrétaire général n'a pas été suivi dans son argumentation juridique en faveur de la réadmission des Bermudes, 17 membres du Conseil sur une trentaine se prononçant en faveur d'une proposition de résolution espagnole opposée de fait à cette réadmission. Tous les autres membres se sont abstenus.
"les membres associés n'ont pas les mêmes droits"
L'Espagne, selon cette source, craint que l'admission de nouveaux "territoires autonomes" ne crée un précédent pour d'autres territoires régionaux, comme le Pays basque ou Gibraltar. "Je comprends que l'Espagne soit très sensible là-dessus, a commenté M. Frangialli devant des journalistes, mais les membres associés n'ont pas les mêmes droits" et de toutes façons "ne peuvent être acceptés sans l'accord du pays assurant la souveraineté sur le territoire".
Une source de la délégation française a indiqué que la réaction de M. Frangialli était "exagérée" mais que la France, sur cette question, souhaitait un "toilettage" des statuts en profitant de la transformation de l'organisation dans le cadre de l'ONU.
"D'un point de vue juridique, la position de M. Frangialli est solide", mais "il faut voir aussi l'aspect politique", a déclaré cette source, qui n'a pas souhaité être identifiée.
La décision sur l'entrée ou non des Bermudes sera prise vendredi par l'assemblée générale. Selon M. Frangialli, elle devrait être automatique car elle a reçu le soutien du Royaume-Uni, pays possédant la souveraineté, et qu'il s'agit d'une réadmission.
La Rédaction avec AFP - 21 octobre 2003
redaction@tourmag.com
Normalement, son élection n'est prévue que dans deux ans et les candidatures doivent être annoncées dans un an. M. Frangialli a indiqué qu'il terminerait son mandat mais ne serait pas candidat pour le renouveler. Il a expliqué qu'il voulait créer "un choc" sur un "aspect fondamental", le maintien des statuts et leur application.
M. Frangialli, qui selon plusieurs sources a déjà dans le passé menacé de partir et n'a pas exclu totalement un retour sur sa décision, a expliqué à quelques journalistes que l'OMT devait "rester ouvert à tous", et que la question des Bermudes durait depuis "déjà six ans".
Selon une source du Conseil exécutif, le secrétaire général n'a pas été suivi dans son argumentation juridique en faveur de la réadmission des Bermudes, 17 membres du Conseil sur une trentaine se prononçant en faveur d'une proposition de résolution espagnole opposée de fait à cette réadmission. Tous les autres membres se sont abstenus.
"les membres associés n'ont pas les mêmes droits"
L'Espagne, selon cette source, craint que l'admission de nouveaux "territoires autonomes" ne crée un précédent pour d'autres territoires régionaux, comme le Pays basque ou Gibraltar. "Je comprends que l'Espagne soit très sensible là-dessus, a commenté M. Frangialli devant des journalistes, mais les membres associés n'ont pas les mêmes droits" et de toutes façons "ne peuvent être acceptés sans l'accord du pays assurant la souveraineté sur le territoire".
Une source de la délégation française a indiqué que la réaction de M. Frangialli était "exagérée" mais que la France, sur cette question, souhaitait un "toilettage" des statuts en profitant de la transformation de l'organisation dans le cadre de l'ONU.
"D'un point de vue juridique, la position de M. Frangialli est solide", mais "il faut voir aussi l'aspect politique", a déclaré cette source, qui n'a pas souhaité être identifiée.
La décision sur l'entrée ou non des Bermudes sera prise vendredi par l'assemblée générale. Selon M. Frangialli, elle devrait être automatique car elle a reçu le soutien du Royaume-Uni, pays possédant la souveraineté, et qu'il s'agit d'une réadmission.
La Rédaction avec AFP - 21 octobre 2003
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