"Le contexte international et économique particulièrement défavorable" est avancé par le président du CRT pour expliquer la mauvaise performance touristique de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
En effet, pour la deuxième année consécutive, PACA enregistre une baisse de la fréquentation avec 900 000 visiteurs de moins qu'en 2002, année déjà en recul de 500 000 visiteurs par rapport à l'année de référence 2001 (237 millions de visiteurs).
Les raisons on les connaît : les tensions internationales, le conflit en Irak, la grève des intermittents, le SRAS, la canicule, les inondations, les incendies dans le Var et, de manière plus générale la conjoncture économique et une météo particulièrement clémente (y compris dans les pays nordiques) ont "scotché" des visiteurs potentiels...
Les nuitées ne lui disent pas merci : 6 millions sont passées à la trappe en 2003 avec une forte baisse également de la clientèle étrangère dans le secteur marchand avec moins 15%. L'arrêt très net de la progression entre 1977 et 2001 s'explique également par des phénomènes plus conjoncturels (RTT, fractionnement des vacances, développement des courts séjours...) désormais inopérants face à des facteurs conjoncturels forts.
Provence-Alpes-Côte d'Azur a limité "la casse"
Pour autant, Patrick Mennucci estime que la région a limité "la casse" et que les prévisions alarmistes de certaines associations d'hôteliers dans le Vaucluse qui évoquaient des chutes de 40 voire 50% de leur activité n'ont pas eu lieu. Pour lui, la baisse enregistrée s'explique davantage oar les effets conjoncturels que par une baisse de compétitivité de PACA.
Mais tout n'est pas négatif dans ce bilan : les niveaux de fréquentation du mois d'août sont toujours bons et la canicule a eu pour effet de remplir les hôtels des Alpes du Sud d'une clientèle avide de fraîcheur.
L'hiver et notamment les fêtes de fin d'année ont parachevé une bonne saison dans les massifs. Autre raison d'espérer : la croissance continue du TGV et celle des low cost qui investissent massivement l'aéroport Marseille-Provence.
Enfin, si les clientèles étrangères affichent une forte baisse des dans le secteur hôtelier (-14,7%) le nombre des touristes français, lui, a plutôt progressé de 1,1%. D'ailleurs, petit distinguo : parmi les visiteurs étrangers ce sont les clients américains qui ont le plus déserté les hôtels avec une diminution de 32% du nombre de nuitées, suivis par les Japonais (-26,1%).
"Le bilan de l'année 2003 n'est pas brillant", rappelle lucide le président du CRT mais la région Provence-Alpes-Côte d'Azur arrive toujours au deuxième rang pour l'accueil des touristes étrangers, après Paris-Ile-de-France.
Et les grands salons touristiques internationaux en Espagne, en Grande Bretagne et ailleurs confirment tous une reprise vigoureuse de la première industrie mondiale, reprise confirmée par le transport aérien dont les clignotants commencent à passer au vert.
Pourvu que ça doure...
En effet, pour la deuxième année consécutive, PACA enregistre une baisse de la fréquentation avec 900 000 visiteurs de moins qu'en 2002, année déjà en recul de 500 000 visiteurs par rapport à l'année de référence 2001 (237 millions de visiteurs).
Les raisons on les connaît : les tensions internationales, le conflit en Irak, la grève des intermittents, le SRAS, la canicule, les inondations, les incendies dans le Var et, de manière plus générale la conjoncture économique et une météo particulièrement clémente (y compris dans les pays nordiques) ont "scotché" des visiteurs potentiels...
Les nuitées ne lui disent pas merci : 6 millions sont passées à la trappe en 2003 avec une forte baisse également de la clientèle étrangère dans le secteur marchand avec moins 15%. L'arrêt très net de la progression entre 1977 et 2001 s'explique également par des phénomènes plus conjoncturels (RTT, fractionnement des vacances, développement des courts séjours...) désormais inopérants face à des facteurs conjoncturels forts.
Provence-Alpes-Côte d'Azur a limité "la casse"
Pour autant, Patrick Mennucci estime que la région a limité "la casse" et que les prévisions alarmistes de certaines associations d'hôteliers dans le Vaucluse qui évoquaient des chutes de 40 voire 50% de leur activité n'ont pas eu lieu. Pour lui, la baisse enregistrée s'explique davantage oar les effets conjoncturels que par une baisse de compétitivité de PACA.
Mais tout n'est pas négatif dans ce bilan : les niveaux de fréquentation du mois d'août sont toujours bons et la canicule a eu pour effet de remplir les hôtels des Alpes du Sud d'une clientèle avide de fraîcheur.
L'hiver et notamment les fêtes de fin d'année ont parachevé une bonne saison dans les massifs. Autre raison d'espérer : la croissance continue du TGV et celle des low cost qui investissent massivement l'aéroport Marseille-Provence.
Enfin, si les clientèles étrangères affichent une forte baisse des dans le secteur hôtelier (-14,7%) le nombre des touristes français, lui, a plutôt progressé de 1,1%. D'ailleurs, petit distinguo : parmi les visiteurs étrangers ce sont les clients américains qui ont le plus déserté les hôtels avec une diminution de 32% du nombre de nuitées, suivis par les Japonais (-26,1%).
"Le bilan de l'année 2003 n'est pas brillant", rappelle lucide le président du CRT mais la région Provence-Alpes-Côte d'Azur arrive toujours au deuxième rang pour l'accueil des touristes étrangers, après Paris-Ile-de-France.
Et les grands salons touristiques internationaux en Espagne, en Grande Bretagne et ailleurs confirment tous une reprise vigoureuse de la première industrie mondiale, reprise confirmée par le transport aérien dont les clignotants commencent à passer au vert.
Pourvu que ça doure...