TourMaG.com - Avant de revenir, sur le changement de nom de votre groupe, pouvez-vous faire un point sur l'année écoulée ?
Pierre Pelissier: Le bilan est globalement positif. Nous avons réalisé un chiffre d'affaires de 145 millions d'euros, soit une hausse de 17%.
Sur cette même période, notre EBITA (bénéfice avant Intérêts, Impôts et Amortissements, ndlr) a progressé de 13%.
Cette amélioration est à chercher principalement du côté des pays hispaniques, puisque dans l'Hexagone avec la disparition de Croisières de France, l'exercice a été plus compliqué.
Dans l'ensemble, nous avons surtout constaté une augmentation du prix dans toute l'Europe, et pas nécessairement un accroissement des volumes.
TourMaG.com - Comment expliquez-vous cela ?
Pierre Pelissier: Tout simplement, car la demande a été soutenue sur l'ensemble de l'année, alors que dans le même temps nous avons observé un manque de capacités d'accueil.
Ces deux paramètres ont fait grimper les prix.
Et pour aller dans ce sens, de l'augmentation du panier moyen, nous avons vendu peu de "dernière minute". Les clients qui attendaient pour réserver au dernier moment, se sont retrouvés à payer plus cher qu'à l'accoutumée.
TourMaG.com - Quelles ont été vos principales sources de croissance ?
Pierre Pelissier: Elles sont à chercher du côté de l'Amérique Latine, notamment via notre filiale en Argentine, qui a réalisé 7 à 8 millions de CA en 2017.
Nous sommes devenus dans ce pays la première agence de croisière. C'est un petit marché de 120 000 passagers, mais cela démontre nos capacités et nos compétences.
Pierre Pelissier: Le bilan est globalement positif. Nous avons réalisé un chiffre d'affaires de 145 millions d'euros, soit une hausse de 17%.
Sur cette même période, notre EBITA (bénéfice avant Intérêts, Impôts et Amortissements, ndlr) a progressé de 13%.
Cette amélioration est à chercher principalement du côté des pays hispaniques, puisque dans l'Hexagone avec la disparition de Croisières de France, l'exercice a été plus compliqué.
Dans l'ensemble, nous avons surtout constaté une augmentation du prix dans toute l'Europe, et pas nécessairement un accroissement des volumes.
TourMaG.com - Comment expliquez-vous cela ?
Pierre Pelissier: Tout simplement, car la demande a été soutenue sur l'ensemble de l'année, alors que dans le même temps nous avons observé un manque de capacités d'accueil.
Ces deux paramètres ont fait grimper les prix.
Et pour aller dans ce sens, de l'augmentation du panier moyen, nous avons vendu peu de "dernière minute". Les clients qui attendaient pour réserver au dernier moment, se sont retrouvés à payer plus cher qu'à l'accoutumée.
TourMaG.com - Quelles ont été vos principales sources de croissance ?
Pierre Pelissier: Elles sont à chercher du côté de l'Amérique Latine, notamment via notre filiale en Argentine, qui a réalisé 7 à 8 millions de CA en 2017.
Nous sommes devenus dans ce pays la première agence de croisière. C'est un petit marché de 120 000 passagers, mais cela démontre nos capacités et nos compétences.
TourMaG.com - Comment devient-on numéro un dans un pays d'Amérique Latine en seulement quelques mois ?
Pierre Pelissier: En Argentine, nous avons profité d'une opportunité. Le numéro 1 du secteur a disparu, on a tout simplement pris sa place, que ce soit sur le web ou sur le marché en général.
Nous étions numéro 2 à la base, mais nous avons profité de cette mésaventure, pour grossir, et avons recruté plus de 30 personnes.
Nos bureaux à Buenos Aires s'occupent désormais du continent sud-américain. Nous nourrissons l'ambition de nous implanter au Brésil, mais cela me parait très complexe, de plus le marché est relativement étroit.
TourMaG.com - 2017 est derrière nous, 2018 s'annonce de quelle manière ?
Pierre Pelissier: Elle débute sous de très bon augure, avec notamment plus de capacités sur l'ensemble des marchés.
L'arrivée de nouveaux bateaux va nous permettre de proposer à nos clients une gamme plus large de croisières et de repartir sur une expansion en termes de volumes, au détriment du prix.
2018 sera une année exceptionnelle, avec les livraisons de nombreux nouveaux navires.
Toutes ces annonces nous permettent de voir l'avenir sereinement, dans un secteur de plus en plus attractif, qui se réinvente avec des clients plus jeunes et dynamiques.
Pierre Pelissier: En Argentine, nous avons profité d'une opportunité. Le numéro 1 du secteur a disparu, on a tout simplement pris sa place, que ce soit sur le web ou sur le marché en général.
Nous étions numéro 2 à la base, mais nous avons profité de cette mésaventure, pour grossir, et avons recruté plus de 30 personnes.
Nos bureaux à Buenos Aires s'occupent désormais du continent sud-américain. Nous nourrissons l'ambition de nous implanter au Brésil, mais cela me parait très complexe, de plus le marché est relativement étroit.
TourMaG.com - 2017 est derrière nous, 2018 s'annonce de quelle manière ?
Pierre Pelissier: Elle débute sous de très bon augure, avec notamment plus de capacités sur l'ensemble des marchés.
L'arrivée de nouveaux bateaux va nous permettre de proposer à nos clients une gamme plus large de croisières et de repartir sur une expansion en termes de volumes, au détriment du prix.
2018 sera une année exceptionnelle, avec les livraisons de nombreux nouveaux navires.
Toutes ces annonces nous permettent de voir l'avenir sereinement, dans un secteur de plus en plus attractif, qui se réinvente avec des clients plus jeunes et dynamiques.
TourMaG.com - Dans cette embellie généralisée, comment se comporte la France ?
Pierre Pelissier: Le marché français sera globalement négatif en 2017, en raison d'un nombre moins important de bateaux, mais nous pouvons rester optimiste sur le futur.
Je constate que l'image et le positionnement de la croisière change. Il y a beaucoup plus de communication, les compagnies ont mis l'accent sur le confort et la qualité de la prestation.
Tous ces facteurs font que la croisière devrait prendre des parts de marché dans les prochaines années.
TourMaG.com - Et que pensez vous de l'ambition de MSC Croisières de faire naviguer 600 000 Français (contre 200 000 en 2017), d'ici 2026 ?
Pierre Pelissier: Je pense que ce pari est totalement viable. Ils ont une offre qualitative, axée sur le premium.
En extrapolant je pense que la France pourra compter d'ici 2020 plus de 800 000 croisiéristes, et dès 2018 près de 550 000.
Dans un secteur en forte croissance notre rôle est aussi d'offrir une visibilité à ce type de vacances. Nous avons un rôle de conseil, et surtout nous offrons une vision globale et mondiale.
TourMaG.com - Prenez-vous des engagements sur les bateaux ?
Pierre Pelissier: On s'engage pour certaines cabines, mais cela ne représente qu'une faible part de nos voyages vendus, environ 1,5%.
Nous réservons des hébergements, principalement lors de la période tendue, c'est-à-dire l'été. Ces options nous permettent d'avoir du stock, même si le marché est en rupture.
Je pense qu'à l'avenir nous seront amenées à développer ce genre de manœuvres, afin de pouvoir conserver nos clients et nos prix.
Pierre Pelissier: Le marché français sera globalement négatif en 2017, en raison d'un nombre moins important de bateaux, mais nous pouvons rester optimiste sur le futur.
Je constate que l'image et le positionnement de la croisière change. Il y a beaucoup plus de communication, les compagnies ont mis l'accent sur le confort et la qualité de la prestation.
Tous ces facteurs font que la croisière devrait prendre des parts de marché dans les prochaines années.
TourMaG.com - Et que pensez vous de l'ambition de MSC Croisières de faire naviguer 600 000 Français (contre 200 000 en 2017), d'ici 2026 ?
Pierre Pelissier: Je pense que ce pari est totalement viable. Ils ont une offre qualitative, axée sur le premium.
En extrapolant je pense que la France pourra compter d'ici 2020 plus de 800 000 croisiéristes, et dès 2018 près de 550 000.
Dans un secteur en forte croissance notre rôle est aussi d'offrir une visibilité à ce type de vacances. Nous avons un rôle de conseil, et surtout nous offrons une vision globale et mondiale.
TourMaG.com - Prenez-vous des engagements sur les bateaux ?
Pierre Pelissier: On s'engage pour certaines cabines, mais cela ne représente qu'une faible part de nos voyages vendus, environ 1,5%.
Nous réservons des hébergements, principalement lors de la période tendue, c'est-à-dire l'été. Ces options nous permettent d'avoir du stock, même si le marché est en rupture.
Je pense qu'à l'avenir nous seront amenées à développer ce genre de manœuvres, afin de pouvoir conserver nos clients et nos prix.
TourMaG.com - Pour en revenir à votre actualité, pourquoi avoir changé de nom ?
Pierre Pelissier: Ce changement est intervenu avec le rachat de la société, l'objectif étant de refléter au mieux l'activité du groupe.
Même en interne, les employés ne connaissaient pas la signification du sigle QCNS Cruise, le choix de Cruiseline a été vite arrêté. Il est simple, compréhensible dans le monde entier, et cela permet de comprendre ce que nous faisons.
De plus l'achat des noms de domaine correspond à une volonté d'uniformité à travers le monde, puisque nous déclinerons le site "croisières" à travers le monde et les différentes langues.
TourMaG.com - Le lancement de ce nouveau site "croisieres.fr", va-t-il conduire à une concentration de vos multiples sites ?
Pierre Pelissier: Nous allons simplifier nos marques, pour qu'elles deviennent plus lisibles, et accessibles.
Nous allons mettre en avant par des campagnes marketing et publicitaire "croisieres.fr " après certains sites sont amenés à disparaître comme "croisière de luxe" et "croisières discount".
Pour généraliser, nous allons mieux segmenter les offres de nos différents sites, pour les différencier.
TourMaG.com - Quels sont vos projets pour 2018 ?
Pierre Pelissier: Nous voulons simplifier la grille de lecture de nos offres, afin de mieux répondre aux demandes de nos clients.
Après, nous allons continuer de regarder à l'étranger, afin de trouver des possibilités de développement. Nous sommes à l'écoute des opportunités, nous avons toujours le marché allemand en ligne de mire, mais aucune action n'est prévue pour le moment.
Nous essayerons aussi de renforcer nos positions, sur les marchés dans lesquelles nous sommes présents.
Pierre Pelissier: Ce changement est intervenu avec le rachat de la société, l'objectif étant de refléter au mieux l'activité du groupe.
Même en interne, les employés ne connaissaient pas la signification du sigle QCNS Cruise, le choix de Cruiseline a été vite arrêté. Il est simple, compréhensible dans le monde entier, et cela permet de comprendre ce que nous faisons.
De plus l'achat des noms de domaine correspond à une volonté d'uniformité à travers le monde, puisque nous déclinerons le site "croisières" à travers le monde et les différentes langues.
TourMaG.com - Le lancement de ce nouveau site "croisieres.fr", va-t-il conduire à une concentration de vos multiples sites ?
Pierre Pelissier: Nous allons simplifier nos marques, pour qu'elles deviennent plus lisibles, et accessibles.
Nous allons mettre en avant par des campagnes marketing et publicitaire "croisieres.fr " après certains sites sont amenés à disparaître comme "croisière de luxe" et "croisières discount".
Pour généraliser, nous allons mieux segmenter les offres de nos différents sites, pour les différencier.
TourMaG.com - Quels sont vos projets pour 2018 ?
Pierre Pelissier: Nous voulons simplifier la grille de lecture de nos offres, afin de mieux répondre aux demandes de nos clients.
Après, nous allons continuer de regarder à l'étranger, afin de trouver des possibilités de développement. Nous sommes à l'écoute des opportunités, nous avons toujours le marché allemand en ligne de mire, mais aucune action n'est prévue pour le moment.
Nous essayerons aussi de renforcer nos positions, sur les marchés dans lesquelles nous sommes présents.
TourMaG.com - Le rachat par Montefiore Investment s'est-il accompagné d'une ambition chiffrée ?
Pierre Pelissier: Leur objectif est tout simplement de développer l'entreprise du mieux possible, en profitant de toutes les sociétés qui gravitent dans leur giron.
Pour illustrer, cette synergie nous avons signé un partenariat avec MysteFly, qui est depuis devenu notre moteur de recherche sur nos sites.
Ils nous permettent de profiter de leurs expertises, et nous tirons profit de leur vision stratégique sur le digital. Le principal signe de notre développement réside dans le recrutement de 40 personnes en 2018.
Nous cherchons des collaborateurs, notamment des développeurs et des spécialistes du marketing produit basés sur Monaco et une dizaine de personne à Madrid.
Avec cette phase de recrutement, nos effectifs seront composés de plus de 300 salariés à la fin de l'année 2018.
Pierre Pelissier: Leur objectif est tout simplement de développer l'entreprise du mieux possible, en profitant de toutes les sociétés qui gravitent dans leur giron.
Pour illustrer, cette synergie nous avons signé un partenariat avec MysteFly, qui est depuis devenu notre moteur de recherche sur nos sites.
Ils nous permettent de profiter de leurs expertises, et nous tirons profit de leur vision stratégique sur le digital. Le principal signe de notre développement réside dans le recrutement de 40 personnes en 2018.
Nous cherchons des collaborateurs, notamment des développeurs et des spécialistes du marketing produit basés sur Monaco et une dizaine de personne à Madrid.
Avec cette phase de recrutement, nos effectifs seront composés de plus de 300 salariés à la fin de l'année 2018.
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
