Carole Pellicer, DG délégué et Joost Bourlon, PDG de Plein Vent
T.M.com - Comment va Plein Vent et où en est-on de l'activité après ce premier semestre ?
Joost Bourlon : "Nous clôturons normalement ses comptes au 30 septembre et l’année s’annonce bonne. Pour la première fois dans son histoire, Plein Vent a dépassé les 100.000 clients (110.000). Le chiffre d’affaires devrait avoisiner les 49 mio d’euro (contre 40,281 l’année dernière ou une progression de 21%).
Le résultat net après impôts devrait être lui aussi en nette amélioration et devrait dépasser les 1,3 mio (contre 1 mio l’année dernière). Si l’activité n’avait pas été au ralenti ces dernières semaines, ces résultats auraient été encore meilleurs.
Lors de l’assemblée générale de vendredi dernier nous avons décidé de faire exceptionnellement un exercice de 13 mois, ce qui veut dire qu’on clôturera nos comptes fin octobre."
T.M.com - Comment se portent vos destinations phares, telles la Croatie et la Bulgarie et quels nouveaux produits préparez-vous ?
J.B.: "Notre croissance en 2005 a été porté par la Bulgarie (CA multiplié par quatre) et la Croatie (CA multiplié par deux et demi), sans oublier une forte croissance sur l’axe USA/Canada, la Tunisie (qui reste notre première destination), le retour du tandem Majorque/Ibiza et Malte.
Pour 2006 nous avons plusieurs nouveautés. Nous programmerons le Brésil, la Jordanie et la Roumanie en vol régulier. En charter il y aura aussi trois nouveautés. D’abord l’ouverture d’un troisième hôtel-club Plein Vent en Croatie (hôtel-club Zora à Primosten) alimenté par des vols au départ de Lyon et Marseille pour Split.
Puis un hôtel animé à Malte (hôtel-club Mellieha Bay), où l’on sera le seul tour-opérateur français à disposer une structure francophone avec animation en bord de mer et avec plage. Et pour terminer nous aurons enfin notre hôtel-club à Marrakech (hôtel-club L’Oliveraie).
T.M.com - Justement vous venez de lancer un nouveau produit au Maroc, alors que vous nous aviez habitué à des destinations plus "originales". Pourquoi ?
J.B.: "Cela doit faire dix ans que Plein Vent cherche son produit à Marrakech. Tous nos concurrents se sont positionnés ces dernières années et nous étions à la traîne dans un marché qui, au départ de Lyon et Marseille, est en forte croissance.
Nous avons trouvé une petite perle. Cet été nous avons agrandi une maison d’hôtes/riadh existant pour en faire un hôtel-club de 80 chambres dans une oliveraie de 40 hectares à 11 km du centre de Marrakech. Nous n’avons pas touché au charme et au caractère d’avant. Cela a été un vrai coup de cœur.
Nous sommes allés même plus loin, parce qu’en plus d’un hammam, une salle d’animation et un café maure, nous avons construit aussi dans l’oliveraie un bivouac d’une vingtaine de tentes avec tout le confort d’une chambre. Plein Vent a là un produit qui se différencie de tout ce qui est proposé sur le marché. L’originalité ne se trouve donc pas dans la destination, mais dans le produit..."
T.M.com - Plein Vent souffre-t-il des surcharges carburant et cela a-t-il des répercussions sur le type de produits vendus ?
J.B.: "Les clients ont acceptés ces hausses cet été. Le fait que les ventes sont au ralenti depuis quelques semaines s’explique sans doute par la psychose créé par les médias après les accidents d’avion et un attentisme des clients par rapport au niveau de carburant élevé."
T.M.com - A l'heure des refus d'embarquement et des incertitudes sur les questions de sécurité, quelle est votre approche sur cette question et notamment celle de la liste noire ?
J.B.: "En tant qu’actionnaire d’Air Méditerranée (Plein Vent détient 27,5% du capital), nous utilisons cette compagnie pour 80% de nos vols charters. Pour les 20% restant nous avons exigé de nos partenaires aériens qu’ils fassent partie de la liste à venir (de quelle couleur qu’elle soit).
Plein Vent a donc un atout majeur en utilisant une compagnie française qui exploite des airbus A320 et A321 récents. En ce qui concerne les refus d’embarquement, nous avons sollicité le CETO pour que la profession prenne une position unique. Nous mettrons dans nos conditions générales qu’un refus d’embarquement sera considéré comme une annulation le jour du départ."
T.M.com - Plein Vent fête ses 30 ans ce vendredi à Malte. Comment voyez-vous l'avenir de l'entreprise et notamment sa stratégie de développement ? Seule ou au sein d'un grand Groupe ?
J.B.: "Plein Vent a encore une marge de progression sur son marché actuel (voyages à forfait au départ de Lyon et Marseille). Nous comptons rester seuls encore quelques années et après l’avenir nous le dira.
Nous n’avons pas l’ambition d’exporter la marque Plein Vent vers d’autres régions, mais nous n’excluons pas des partenariats avec d’autres tour-opérateurs positionnés comme Plein Vent."
Joost Bourlon : "Nous clôturons normalement ses comptes au 30 septembre et l’année s’annonce bonne. Pour la première fois dans son histoire, Plein Vent a dépassé les 100.000 clients (110.000). Le chiffre d’affaires devrait avoisiner les 49 mio d’euro (contre 40,281 l’année dernière ou une progression de 21%).
Le résultat net après impôts devrait être lui aussi en nette amélioration et devrait dépasser les 1,3 mio (contre 1 mio l’année dernière). Si l’activité n’avait pas été au ralenti ces dernières semaines, ces résultats auraient été encore meilleurs.
Lors de l’assemblée générale de vendredi dernier nous avons décidé de faire exceptionnellement un exercice de 13 mois, ce qui veut dire qu’on clôturera nos comptes fin octobre."
T.M.com - Comment se portent vos destinations phares, telles la Croatie et la Bulgarie et quels nouveaux produits préparez-vous ?
J.B.: "Notre croissance en 2005 a été porté par la Bulgarie (CA multiplié par quatre) et la Croatie (CA multiplié par deux et demi), sans oublier une forte croissance sur l’axe USA/Canada, la Tunisie (qui reste notre première destination), le retour du tandem Majorque/Ibiza et Malte.
Pour 2006 nous avons plusieurs nouveautés. Nous programmerons le Brésil, la Jordanie et la Roumanie en vol régulier. En charter il y aura aussi trois nouveautés. D’abord l’ouverture d’un troisième hôtel-club Plein Vent en Croatie (hôtel-club Zora à Primosten) alimenté par des vols au départ de Lyon et Marseille pour Split.
Puis un hôtel animé à Malte (hôtel-club Mellieha Bay), où l’on sera le seul tour-opérateur français à disposer une structure francophone avec animation en bord de mer et avec plage. Et pour terminer nous aurons enfin notre hôtel-club à Marrakech (hôtel-club L’Oliveraie).
T.M.com - Justement vous venez de lancer un nouveau produit au Maroc, alors que vous nous aviez habitué à des destinations plus "originales". Pourquoi ?
J.B.: "Cela doit faire dix ans que Plein Vent cherche son produit à Marrakech. Tous nos concurrents se sont positionnés ces dernières années et nous étions à la traîne dans un marché qui, au départ de Lyon et Marseille, est en forte croissance.
Nous avons trouvé une petite perle. Cet été nous avons agrandi une maison d’hôtes/riadh existant pour en faire un hôtel-club de 80 chambres dans une oliveraie de 40 hectares à 11 km du centre de Marrakech. Nous n’avons pas touché au charme et au caractère d’avant. Cela a été un vrai coup de cœur.
Nous sommes allés même plus loin, parce qu’en plus d’un hammam, une salle d’animation et un café maure, nous avons construit aussi dans l’oliveraie un bivouac d’une vingtaine de tentes avec tout le confort d’une chambre. Plein Vent a là un produit qui se différencie de tout ce qui est proposé sur le marché. L’originalité ne se trouve donc pas dans la destination, mais dans le produit..."
T.M.com - Plein Vent souffre-t-il des surcharges carburant et cela a-t-il des répercussions sur le type de produits vendus ?
J.B.: "Les clients ont acceptés ces hausses cet été. Le fait que les ventes sont au ralenti depuis quelques semaines s’explique sans doute par la psychose créé par les médias après les accidents d’avion et un attentisme des clients par rapport au niveau de carburant élevé."
T.M.com - A l'heure des refus d'embarquement et des incertitudes sur les questions de sécurité, quelle est votre approche sur cette question et notamment celle de la liste noire ?
J.B.: "En tant qu’actionnaire d’Air Méditerranée (Plein Vent détient 27,5% du capital), nous utilisons cette compagnie pour 80% de nos vols charters. Pour les 20% restant nous avons exigé de nos partenaires aériens qu’ils fassent partie de la liste à venir (de quelle couleur qu’elle soit).
Plein Vent a donc un atout majeur en utilisant une compagnie française qui exploite des airbus A320 et A321 récents. En ce qui concerne les refus d’embarquement, nous avons sollicité le CETO pour que la profession prenne une position unique. Nous mettrons dans nos conditions générales qu’un refus d’embarquement sera considéré comme une annulation le jour du départ."
T.M.com - Plein Vent fête ses 30 ans ce vendredi à Malte. Comment voyez-vous l'avenir de l'entreprise et notamment sa stratégie de développement ? Seule ou au sein d'un grand Groupe ?
J.B.: "Plein Vent a encore une marge de progression sur son marché actuel (voyages à forfait au départ de Lyon et Marseille). Nous comptons rester seuls encore quelques années et après l’avenir nous le dira.
Nous n’avons pas l’ambition d’exporter la marque Plein Vent vers d’autres régions, mais nous n’excluons pas des partenariats avec d’autres tour-opérateurs positionnés comme Plein Vent."