Paulo Gomes, dirigeant de l’hôtel Miraparque à Lisbonne
Croisitour opère la destination depuis 25 ans avec le même partenaire, Cityrama, qui se charge du réceptif. « Ils nous ont choisis à l’époque à cause de notre petite taille et parce que nous avions un circuit avec un guide français », se souvient Manuel Gomes qui dirige aujourd’hui une équipe d’une quarantaine de personnes.
Cityrama, devenu l’un des plus gros agents de voyage du pays, est adossée à un groupe qui dispose de la plus grande flotte d’autocar du pays. « Cette évolution n’a rien changé à nos relations avec Croisitour : nous travaillons en exclusivité avec eux sur le marché français. Avec une flexibilité énorme puisque l’ensemble de nos programmes de visites peut se greffer sur un produit Croisitour», souligne Manuel Gomes.
S’il dispose d’une excellente logistique au Portugal au travers de ce partenariat solide, le TO marseillais réalise une performance relativement modeste sur cette destination qui offre aujourd’hui un énorme potentiel : « nous réalisons de façon à peu près constante 1000 passagers par an. Un objectif de 1500, à court terme, ne paraît plus hors de portée », annonce Geneviève Dimitropoulos, responsable chez Croisitour.
Une problématique d’accueil en profonde mutation
Un optimisme qui tient compte des freins à la promotion de la destination et de leur levée progressive. Depuis 1998, année de l’exposition universelle à Lisbonne et malgré le choix de Porto comme capitale européenne en 2001, puis l’organisation de la coupe d’Europe de foot en 2004, le Portugal demeure une « destination oubliée », constate Geneviève Dimitropoulos.
Longtemps en marge du continent européen, la renaissance du pays a été contrariée au plan touristique par l’avènement du Maroc et de la Tunisie, deux destinations très concurrentielles en terme de prix.
« Notre cible actuelle se situe sur les 30-55 ans actifs, seuls ou en couple, motivés la découverte des multiples visages de ce pays qui concentre les attractions culturelles », observe la responsable de Croisitour.
Les autres cibles sont-elles ignorées ? Paulo Gomes, le dirigeant de l’hôtel Miraparque à Lisbonne pointe en tout cas « un déficit de promotion et l’insuffisance des budgets de communication» ainsi que des liaisons aériennes peu performantes et sous-développés.
« Notre cible actuelle se situe sur les 30-55 ans actifs »
Un avion stationné dans la capitale coûte deux fois plus cher qu’à Madrid et trois fois plus cher qu’à Paris. Entre minuit et sept heures, pas d’avion. Comment créer de nouvelles lignes et densifier les liaisons ? « L’aéroport -en plein centre ville- devra attendre son déménagement prévu en 2012 » explique l’hôtelier qui reste néanmoins optimiste.
« Trente nouveaux hôtels en trois et quatre étoiles devraient quand même voir le jour en 2010 ». Fortement sollicité par le tourisme d’affaire qu’il remplit à moitié, le parc hôtelier Lisboète est aujourd’hui composé de 135 hôtels dont une trentaine en quatre et cinq étoiles.
« Le parc trois étoiles est le plus rentable », note Paulo Gomes qui attire l’attention sur la grosse bagarre de ce segment avec les cinq étoiles, notamment en hiver. Un symptôme de « l’opinion générale qui consiste à dire n’y a pas assez de touristes ».
Cityrama, devenu l’un des plus gros agents de voyage du pays, est adossée à un groupe qui dispose de la plus grande flotte d’autocar du pays. « Cette évolution n’a rien changé à nos relations avec Croisitour : nous travaillons en exclusivité avec eux sur le marché français. Avec une flexibilité énorme puisque l’ensemble de nos programmes de visites peut se greffer sur un produit Croisitour», souligne Manuel Gomes.
S’il dispose d’une excellente logistique au Portugal au travers de ce partenariat solide, le TO marseillais réalise une performance relativement modeste sur cette destination qui offre aujourd’hui un énorme potentiel : « nous réalisons de façon à peu près constante 1000 passagers par an. Un objectif de 1500, à court terme, ne paraît plus hors de portée », annonce Geneviève Dimitropoulos, responsable chez Croisitour.
Une problématique d’accueil en profonde mutation
Un optimisme qui tient compte des freins à la promotion de la destination et de leur levée progressive. Depuis 1998, année de l’exposition universelle à Lisbonne et malgré le choix de Porto comme capitale européenne en 2001, puis l’organisation de la coupe d’Europe de foot en 2004, le Portugal demeure une « destination oubliée », constate Geneviève Dimitropoulos.
Longtemps en marge du continent européen, la renaissance du pays a été contrariée au plan touristique par l’avènement du Maroc et de la Tunisie, deux destinations très concurrentielles en terme de prix.
« Notre cible actuelle se situe sur les 30-55 ans actifs, seuls ou en couple, motivés la découverte des multiples visages de ce pays qui concentre les attractions culturelles », observe la responsable de Croisitour.
Les autres cibles sont-elles ignorées ? Paulo Gomes, le dirigeant de l’hôtel Miraparque à Lisbonne pointe en tout cas « un déficit de promotion et l’insuffisance des budgets de communication» ainsi que des liaisons aériennes peu performantes et sous-développés.
« Notre cible actuelle se situe sur les 30-55 ans actifs »
Un avion stationné dans la capitale coûte deux fois plus cher qu’à Madrid et trois fois plus cher qu’à Paris. Entre minuit et sept heures, pas d’avion. Comment créer de nouvelles lignes et densifier les liaisons ? « L’aéroport -en plein centre ville- devra attendre son déménagement prévu en 2012 » explique l’hôtelier qui reste néanmoins optimiste.
« Trente nouveaux hôtels en trois et quatre étoiles devraient quand même voir le jour en 2010 ». Fortement sollicité par le tourisme d’affaire qu’il remplit à moitié, le parc hôtelier Lisboète est aujourd’hui composé de 135 hôtels dont une trentaine en quatre et cinq étoiles.
« Le parc trois étoiles est le plus rentable », note Paulo Gomes qui attire l’attention sur la grosse bagarre de ce segment avec les cinq étoiles, notamment en hiver. Un symptôme de « l’opinion générale qui consiste à dire n’y a pas assez de touristes ».