TourMaG.com - Pour quelle(s) raison(s) vous présentez-vous à la présidence du Syndicat ?
Deux personnalités différentes mais des projets qui ne sont pas fondamentalement en opposition. Le choix du futur président ne devrait pas empêcher les deux hommes de travailler ensemble... /photo Jdl
Jean-Pierre MAS : "Essentiellement pour contribuer à l’adaptation de nos structures professionnelles aux évolutions des métiers du voyage, des technologies, des attentes et des comportements des clients.
En faire le lieu de rencontre, d’échange, de lobbying et de communication de l’ensemble de notre secteur d’activité.
Je pense avoir une certaine expérience professionnelle, je vais avoir un peu plus de temps disponible.
J’ai une culture du travail en équipe et un bon esprit de synthèse."
En faire le lieu de rencontre, d’échange, de lobbying et de communication de l’ensemble de notre secteur d’activité.
Je pense avoir une certaine expérience professionnelle, je vais avoir un peu plus de temps disponible.
J’ai une culture du travail en équipe et un bon esprit de synthèse."
Lucien SALEMI : "Depuis 10 ans, je m’implique dans la vie de notre syndicat. Mais depuis 2008, je vois des agences, des TO, des entreprises en déclin.
Je me présente parce que je veux exprimer la voix des entreprises qui sont asphyxiées par des taux de fiscalité, des contraintes réglementaires complexes, des amendements punitifs qui ne nous permettent plus d’embaucher, d’innover, d’investir de former nos équipes.
On a un problème majeur de compétitivité avec des charges toujours plus élevées et des marges qui se réduisent. Nous avons besoin de clarifier les enjeux.
Il faut arrêter les amendements qui détruisent la confiance. Il faut toujours rappeler que derrière un patron, il y a des femmes, des hommes, des emplois, des équipes, des audaces, des chantiers. Nos entreprises sont la solution pour aller de l’avant et créer notre futur.
Je veux que l’on prenne notre secteur plus au sérieux avec tout « l’égard qu’il mérite » comme levier de développement économique et comme un secteur identifié à moyen terme comme source potentielle de création d’emplois.
Je souhaite une prise en compte de ce secteur à part entière comme un interlocuteur direct des pouvoirs publics. L’absence remarquée de représentants de haut niveau à nos dernières manifestations nationales en a été la vive démonstration.
Je suis très attaché à l’idée de créer des forums d’échanges pour privilégier la prospective et l’innovation. Dans un monde en perpétuelle évolution, ou les évènements s’accélèrent, je pense que c’est vital. Il faut faire entrer de la modernité dans nos métiers, mais aussi dans l’image à délivrer au grand public."
Je me présente parce que je veux exprimer la voix des entreprises qui sont asphyxiées par des taux de fiscalité, des contraintes réglementaires complexes, des amendements punitifs qui ne nous permettent plus d’embaucher, d’innover, d’investir de former nos équipes.
On a un problème majeur de compétitivité avec des charges toujours plus élevées et des marges qui se réduisent. Nous avons besoin de clarifier les enjeux.
Il faut arrêter les amendements qui détruisent la confiance. Il faut toujours rappeler que derrière un patron, il y a des femmes, des hommes, des emplois, des équipes, des audaces, des chantiers. Nos entreprises sont la solution pour aller de l’avant et créer notre futur.
Je veux que l’on prenne notre secteur plus au sérieux avec tout « l’égard qu’il mérite » comme levier de développement économique et comme un secteur identifié à moyen terme comme source potentielle de création d’emplois.
Je souhaite une prise en compte de ce secteur à part entière comme un interlocuteur direct des pouvoirs publics. L’absence remarquée de représentants de haut niveau à nos dernières manifestations nationales en a été la vive démonstration.
Je suis très attaché à l’idée de créer des forums d’échanges pour privilégier la prospective et l’innovation. Dans un monde en perpétuelle évolution, ou les évènements s’accélèrent, je pense que c’est vital. Il faut faire entrer de la modernité dans nos métiers, mais aussi dans l’image à délivrer au grand public."
TourMaG.com - Quel diagnostic faites vous à propos du Snav ?
Jean-Pierre MAS : "Le premier diagnostic est qu’il fonctionne, avec un président actif et une équipe de permanents impliqués. Le second est qu’un organisme professionnel fonctionnerait encore mieux et serait plus efficace si sa base était plus large."
Lucien SALEMI : " Le SNAV est une institution qui fonctionne depuis de nombreuses années. Pour embrasser l’avenir avec confiance, il faut rassembler mais aussi innover dans nos modes de fonctionnement. Cela passera par le dépassement de divisions intestines qui nous affaiblissent.
Les frontières entre les métiers s’estompent, et certains adhérents ne se reconnaissent plus dans notre nomenclature. A l’issue des élections, un travail sera fait avec les administrateurs pour mettre en place une organisation plus adaptée à la nouvelle donne. C’est une de mes priorités."
Les frontières entre les métiers s’estompent, et certains adhérents ne se reconnaissent plus dans notre nomenclature. A l’issue des élections, un travail sera fait avec les administrateurs pour mettre en place une organisation plus adaptée à la nouvelle donne. C’est une de mes priorités."
TourMaG.com - Si vous êtes élu, quelles seront les mesures prioritaires que vous prendrez ?
J.-P. MAS : "Réunir autour d’une même table tous les acteurs du voyage : tourisme (incoming et outgoing), voyage d’affaires, agences en ligne, producteurs et distributeurs, petites entreprises et grands groupes… afin de travailler à la construction d’une structure professionnelle unique qui s’exprimerait d’une voix forte et audible auprès des pouvoirs publics et des médias.
Ce préalable permettra :
- D’améliorer le lobbying (Europe et législateur français)
- De communiquer de façon collective et astucieuse (tant qu’il n’y a pas de budget) sur les garanties fournies aux consommateurs par les professionnels du voyage.
- De mettre en place des programmes d’information et de formation qui correspondent aux besoins des professionnels, notamment l’impérative mutation vers le « cross canal ».
- Donner envie aux jeunes diplômés de rejoindre nos métiers.
- D’aborder les questions réglementaires et sociales par type d’activité : les besoins des TMC, des TO, des agences en ligne, des distributeurs, des réceptifs ne sont pas les mêmes et doivent être identifiés puis traités spécifiquement."
Ce préalable permettra :
- D’améliorer le lobbying (Europe et législateur français)
- De communiquer de façon collective et astucieuse (tant qu’il n’y a pas de budget) sur les garanties fournies aux consommateurs par les professionnels du voyage.
- De mettre en place des programmes d’information et de formation qui correspondent aux besoins des professionnels, notamment l’impérative mutation vers le « cross canal ».
- Donner envie aux jeunes diplômés de rejoindre nos métiers.
- D’aborder les questions réglementaires et sociales par type d’activité : les besoins des TMC, des TO, des agences en ligne, des distributeurs, des réceptifs ne sont pas les mêmes et doivent être identifiés puis traités spécifiquement."
Lucien SALEMI : "Nos enjeux sont ceux de toutes les industries dont le tissu est composé essentiellement de TPE-PME.
Les mesures prioritaires seront celles qui répondront aux problématiques liées à la compétitivité, au coût du travail, à la flexibilité, à l’adaptation de nos entreprises aux changements de comportement des consommateurs, aux mutations technologiques et à la revalorisation de notre image.
Par ailleurs, nous avons des enjeux de concurrence et d’attractivité dans la mise en marché de nos produits conditionnés par les négociations en cours au niveau européen et au niveau national.
La révision de la Directive Voyages à Forfait en est un exemple. C’est une des priorités pour le tourisme. La protection du consommateur, ne tient pas compte du fort risque de renchérissement du coût de l’intermédiation.
Donc un risque direct sur la viabilité de nos modèles et sur la pérennité des entreprises. Nous devrons faire aboutir ce chantiers et d’autres déjà engagés.
Parmi les mesures prioritaires, je souhaiterais agrandir le périmètre du SNAV. Dans un premier temps, ouvrir nos portes plus largement à toutes les entités qui ont une immatriculation.
En second lieu, faire une place plus importante aux acteurs du online, et enfin travailler avec d’autres fédérations ou organisations (hôtellerie, transport, parcs d’attraction, locatif…) qui ont un rôle important dans nos métiers du voyage.
Le tourisme n’est pas une industrie, mais une économie composée de ces acteurs. Je pense que nous pouvons mutualiser des moyens pour travailler de concert sur des sujets communs, pour mieux vendre la France, et bien sûr avoir plus de poids dans nos négociations avec les pouvoirs publics en parlant d’une seule voix.
Enfin, je pense que les métiers du voyage ont une dimension culturelle importante. C’est un thème non négligeable à intégrer dans nos raisonnements. Pour le reste, je n’ai pas une idée monarchique de la fonction. La vision de notre futur et le programme qui la matérialisera seront soumis, élaborés et partagés avec les membres du conseil après l’élection.
Les mesures prioritaires seront celles qui répondront aux problématiques liées à la compétitivité, au coût du travail, à la flexibilité, à l’adaptation de nos entreprises aux changements de comportement des consommateurs, aux mutations technologiques et à la revalorisation de notre image.
Par ailleurs, nous avons des enjeux de concurrence et d’attractivité dans la mise en marché de nos produits conditionnés par les négociations en cours au niveau européen et au niveau national.
La révision de la Directive Voyages à Forfait en est un exemple. C’est une des priorités pour le tourisme. La protection du consommateur, ne tient pas compte du fort risque de renchérissement du coût de l’intermédiation.
Donc un risque direct sur la viabilité de nos modèles et sur la pérennité des entreprises. Nous devrons faire aboutir ce chantiers et d’autres déjà engagés.
Parmi les mesures prioritaires, je souhaiterais agrandir le périmètre du SNAV. Dans un premier temps, ouvrir nos portes plus largement à toutes les entités qui ont une immatriculation.
En second lieu, faire une place plus importante aux acteurs du online, et enfin travailler avec d’autres fédérations ou organisations (hôtellerie, transport, parcs d’attraction, locatif…) qui ont un rôle important dans nos métiers du voyage.
Le tourisme n’est pas une industrie, mais une économie composée de ces acteurs. Je pense que nous pouvons mutualiser des moyens pour travailler de concert sur des sujets communs, pour mieux vendre la France, et bien sûr avoir plus de poids dans nos négociations avec les pouvoirs publics en parlant d’une seule voix.
Enfin, je pense que les métiers du voyage ont une dimension culturelle importante. C’est un thème non négligeable à intégrer dans nos raisonnements. Pour le reste, je n’ai pas une idée monarchique de la fonction. La vision de notre futur et le programme qui la matérialisera seront soumis, élaborés et partagés avec les membres du conseil après l’élection.
TourMaG.com - On dit que les finances du Syndicat vont mal et certains le disent au bord du dépôt de bilan. Pensez-vous pouvoir inverser la tendance et comment ?
Jean-Pierre MAS : "Un syndicat n’a pas vocation à dégager des bénéfices. Il doit équilibrer ses comptes. C’est ce qu’a fait le SNAV en 2013. Le SNAV dispose également d’un patrimoine immobilier (Place Général Catroux) totalement payé et source de revenus locatifs.
Lucien SALEMI : "Je sais que le Snav a réussi à équilibrer ses comptes l'année dernière. Par ailleurs, il pourra toujours louer son immeuble de la place Général Catroux, ce qui devrait lui apporter des revenus supplémentaires. La mutualisation à terme d'un certain nombre de dépenses, devrait aussi nous aider à retrouver une meilleure position financière."
TourMaG.com - Cette situation financière interdit, de fait, le versement d'un salaire au futur président. Or, il s'agit d'un travail à temps plein. Comment ferez-vous ?
Jean-Pierre MAS : "Ce n’est pas le président mais le conseil d’administration qui détermine le budget du SNAV. Cette question ne me semble pas essentielle."
Lucien SALEMI : "Ce n’est pas la première motivation de ma candidature. Dans tous les cas, les décisions budgétaires sont déterminées par le conseil d’administration."
TourMaG.com (question directe J.P Mas) - Allez-vous démissionner de l'ensemble de vos mandats pour rassurer ceux qui craignent que vous ne soyez à la fois juge et partie lors de futurs arbitrages professionnels ?
Jean-Pierre MAS : Réponse en trois points :
- Georges Colson a présidé le SNAV pendant 9 ans tout en étant à la tête du principal tour opérateur français sans être soupçonné de partialité.
- J’ai présidé pendant 9 ans la commission air du SNAV tout en étant à la tête d’un réseau de distribution sans être soupçonné de partialité. Et pour cause : je n’ai jamais privilégié ni mon réseau, ni la distribution par rapport à la production.
Par exemple, lors de l’introduction du ratio de liquidité dans les critères IATA, j’ai défendu avec pugnacité et succès les intérêts des producteurs en faisant accepter à IATA un traitement spécifique des « produits constatés d’avance » pour les producteurs. Les preuves d’impartialité sont plus fortes que les procès d’intention..
- Au Conseil d’Administration du SNAV les producteurs et les distributeurs sont présents de façon égalitaire. Chez les distributeurs, pour le première fois, tous les réseaux volontaires sont représentés : Cediv (Adriana Minchella), Manor (Michelle Lager Herbaut), Tourcom (Didier Munin et Lucien Salémi), Selectour Afat (Georges Cid). Si la tentation de partialité me prenait, ils réagiraient. Fort justement.
Enfin pour ceux qui continueraient à douter : Ma présidence de Selectour Afat prend fin en juin 2014."
- Georges Colson a présidé le SNAV pendant 9 ans tout en étant à la tête du principal tour opérateur français sans être soupçonné de partialité.
- J’ai présidé pendant 9 ans la commission air du SNAV tout en étant à la tête d’un réseau de distribution sans être soupçonné de partialité. Et pour cause : je n’ai jamais privilégié ni mon réseau, ni la distribution par rapport à la production.
Par exemple, lors de l’introduction du ratio de liquidité dans les critères IATA, j’ai défendu avec pugnacité et succès les intérêts des producteurs en faisant accepter à IATA un traitement spécifique des « produits constatés d’avance » pour les producteurs. Les preuves d’impartialité sont plus fortes que les procès d’intention..
- Au Conseil d’Administration du SNAV les producteurs et les distributeurs sont présents de façon égalitaire. Chez les distributeurs, pour le première fois, tous les réseaux volontaires sont représentés : Cediv (Adriana Minchella), Manor (Michelle Lager Herbaut), Tourcom (Didier Munin et Lucien Salémi), Selectour Afat (Georges Cid). Si la tentation de partialité me prenait, ils réagiraient. Fort justement.
Enfin pour ceux qui continueraient à douter : Ma présidence de Selectour Afat prend fin en juin 2014."
TourMaG.com (question directe L. Salemi) - On connaît vos talents de rassembleur et on vous dit consensuel. Mais n'est-ce pas un handicap, lorsqu’il faudra trancher et peut être même aller au clash ?
Lucien SALEMI : "La vocation d’un syndicat patronal n’est pas d’aller au clash. Par expérience, on va au clash quand on oublie de rassembler, de dialoguer, de rechercher l’intérêt général. L’intérêt général de nos entreprises, exige le dépassement des intérêts particuliers. Les décisions seront donc prises dans ce sens."
TourMaG.com - Comment comptez vous combler le terrible déficit d'image de la profession auprès du grand public et combattre le paracommercialisme qui décrédibilise l'action et la mission du Snav ?
Jean-Pierre MAS : "Le problème n’est pas l’image du SNAV (dont le nom ne facilite pas la communication) mais l’image de notre industrie. Une industrie réunie dans une structure commune permettra une communication cohérente et audible.
Le paracommercialisme : Nous évoluons dans un environnement de profession réglementée. Les mêmes règles et les mêmes contraintes doivent s’appliquer à tous ceux qui commercialisent des voyages.
Le problème est la veille et la sanction : elles relèvent des pouvoirs publics. Notre rôle est de les sensibiliser à cette question sous l’angle de la protection du consommateur.
Ceci étant, il y a beaucoup plus à craindre de la suprématie mondiale de Google que de l’association des pompiers volontaires de Saint Lupicin."
Le paracommercialisme : Nous évoluons dans un environnement de profession réglementée. Les mêmes règles et les mêmes contraintes doivent s’appliquer à tous ceux qui commercialisent des voyages.
Le problème est la veille et la sanction : elles relèvent des pouvoirs publics. Notre rôle est de les sensibiliser à cette question sous l’angle de la protection du consommateur.
Ceci étant, il y a beaucoup plus à craindre de la suprématie mondiale de Google que de l’association des pompiers volontaires de Saint Lupicin."
Lucien SALEMI : "Concernant le para-commercialisme, ou l’exercice illégal de nos professions nous agissons à deux niveaux. Au niveau régional et au niveau national.
Les présidents de régions sont saisis régulièrement par les adhérents des dossiers litigieux. Un exemple : Sur les 3 dernières années, le Snav Méditerranée a résolu 80% des dossiers confiés.
Seulement 20% ont été remontés au niveau national qui en a résolu la moitié. Reste 10% avec quelques procédures en cours. Cela démontre l’importance des régions, à plus d’un titre, pour combattre l’exercice illégal de nos professions.
Sur le plan national, des négociations sont en cours sur une proposition d’amendement soumise au Cabinet de Madame Pinel avant le remaniement. Cet amendement pourrait trouver sa place dans le projet de loi Artisanat, Commerce, TPE.
Il s’agit d’inclure après l’article 9 de ce projet, un amendement qui vise à renforcer les pouvoirs de contrôle et de sanction de la DGCCRF en matière de concurrence déloyale et d’exercice illégal de notre activité.
Cet amendement viendrait modifier la rédaction de deux articles l‘un du Code du Tourisme et l’autre du code de la Consommation.
Concernant le déficit de l’image de la profession, nous avons un chantier brûlant à mettre en œuvre. Faute de moyens suffisants, le SNAV ne peut pas travailler seul sur ce sujet. Nous devrons certainement mutualiser nos dépenses avec d’autres organisations et mettre en place un tour de table."
Les présidents de régions sont saisis régulièrement par les adhérents des dossiers litigieux. Un exemple : Sur les 3 dernières années, le Snav Méditerranée a résolu 80% des dossiers confiés.
Seulement 20% ont été remontés au niveau national qui en a résolu la moitié. Reste 10% avec quelques procédures en cours. Cela démontre l’importance des régions, à plus d’un titre, pour combattre l’exercice illégal de nos professions.
Sur le plan national, des négociations sont en cours sur une proposition d’amendement soumise au Cabinet de Madame Pinel avant le remaniement. Cet amendement pourrait trouver sa place dans le projet de loi Artisanat, Commerce, TPE.
Il s’agit d’inclure après l’article 9 de ce projet, un amendement qui vise à renforcer les pouvoirs de contrôle et de sanction de la DGCCRF en matière de concurrence déloyale et d’exercice illégal de notre activité.
Cet amendement viendrait modifier la rédaction de deux articles l‘un du Code du Tourisme et l’autre du code de la Consommation.
Concernant le déficit de l’image de la profession, nous avons un chantier brûlant à mettre en œuvre. Faute de moyens suffisants, le SNAV ne peut pas travailler seul sur ce sujet. Nous devrons certainement mutualiser nos dépenses avec d’autres organisations et mettre en place un tour de table."
TourMaG.com - Quelle est votre approche par rapport à une éventuelle fédération du tourisme ?
Jean-Pierre MAS : "Le « tourisme » est un secteur d’activité leader de notre économie : 6,5 % du PIB français (contre moins de 2% pour l’agriculture), 900 000 emplois directs. Il crée des emplois, c’est une source essentielle d’entrée de devises.
Contrairement à l’automobile ou à l’agriculture, l’ensemble des acteurs du voyage et du tourisme ne sait pas communiquer sur l’importance économique du secteur. Je soutiendrai donc toutes les actions qui vont dans le sens d’un dialogue entre professionnels du voyage (plus largement que du tourisme), hôteliers, transporteurs, organisateurs de congrès…"
Contrairement à l’automobile ou à l’agriculture, l’ensemble des acteurs du voyage et du tourisme ne sait pas communiquer sur l’importance économique du secteur. Je soutiendrai donc toutes les actions qui vont dans le sens d’un dialogue entre professionnels du voyage (plus largement que du tourisme), hôteliers, transporteurs, organisateurs de congrès…"
Lucien SALEMI : "Peu importe la dénomination, pourvu que nos métiers s’y reconnaissent et participent à sa création. Toutes les institutions qui ont un rapport avec le Voyage et le Tourisme ont leur place. Le but ultime est d’avoir le poids suffisant pour promouvoir et défendre les intérêts communs."
TourMaG.com - Pourquoi feriez-vous un meilleur président que Lucien SALEMI et travaillerez vous avec lui si vous êtes battu ?
Jean-Pierre MAS : "Je ne me présente pas contre Lucien, ni en opposition avec lui. Quoiqu’il advienne je travaillerai, comme je le fais depuis plusieurs années, avec le président, les membres du conseil d’administration, les présidents des conseils professionnels, des commissions et des régions.
Lucien SALEMI : "Nous avons des personnalités différentes avec Jean-Pierre mais je ne suis pas en opposition avec lui.
Quel que soit le résultat du scrutin, nous travaillerons ensemble, ainsi qu’avec tous les membres du conseil d’administration, les présidents des conseils professionnels, des commissions et des régions."
Quel que soit le résultat du scrutin, nous travaillerons ensemble, ainsi qu’avec tous les membres du conseil d’administration, les présidents des conseils professionnels, des commissions et des régions."
Portrait croisé (NDLR)
La Rédaction de TourMaG.com a mis en place un cadre strict pour cette interview croisée, afin que chacun des candidats puisse s'exprimer à paroles égales. Le questionnaire administré par écrit était strictement le même pour les deux candidats. La longueur des réponses n'était pas limitée si ce n'est par l'efficacité du message. Bien entendu, les réponses de chacun n'étaient pas communiquées.
Cela n'a pas empêché les deux protagonistes d'échanger sur des questions qui "fâchent", telles la situation financière du syndicat, le salaire et le plus de la personnalité de chacun.
Visiblement, JP Mas et Lucien Salemi n'ont pas envie de "s'embrouiller" car quel que soit le choix des électeurs, ils sont condamnés à s'entendre. On repassera donc pour la rupture...
Cela n'a pas empêché les deux protagonistes d'échanger sur des questions qui "fâchent", telles la situation financière du syndicat, le salaire et le plus de la personnalité de chacun.
Visiblement, JP Mas et Lucien Salemi n'ont pas envie de "s'embrouiller" car quel que soit le choix des électeurs, ils sont condamnés à s'entendre. On repassera donc pour la rupture...