Marie-Christine Chaubet et Georges Colson ont la même culture d’entreprise, et quelle culture ! Leur engagement dans l’entreprise est celui de toute une vie. Aujourd’hui l’un comme l’autre sont sous le choc de la tragédie de Marrakech qui laisse douze victimes et une vingtaine de blessés.
Collégialement responsables
Fram est une SA qui fonctionne sous forme dualiste. Le Conseil de Surveillance est chargé de surveiller le bon fonctionnement de l’entreprise. Il autorise les acquisitions, cessions et tous mouvements capitalistiques.
Le Directoire est un organe qui fonctionne avec une présidence et, accessoirement, une direction générale. Les membres du Directoire représentent l’entreprise à l’extérieur et répondent de son activité. Ils sont collégialement responsables des résultats de l’entreprise.
Comprendre ici que Georges Colson et Marie-Christine Chaubet devraient être « collégialement responsables » des résultats de l’entreprise au cours de la période où pendant près de quinze ans, ils ont tous deux fait partie du Directoire, le premier comme président et la seconde comme directeur général.
Par la volonté du père
Collégialement responsables
Fram est une SA qui fonctionne sous forme dualiste. Le Conseil de Surveillance est chargé de surveiller le bon fonctionnement de l’entreprise. Il autorise les acquisitions, cessions et tous mouvements capitalistiques.
Le Directoire est un organe qui fonctionne avec une présidence et, accessoirement, une direction générale. Les membres du Directoire représentent l’entreprise à l’extérieur et répondent de son activité. Ils sont collégialement responsables des résultats de l’entreprise.
Comprendre ici que Georges Colson et Marie-Christine Chaubet devraient être « collégialement responsables » des résultats de l’entreprise au cours de la période où pendant près de quinze ans, ils ont tous deux fait partie du Directoire, le premier comme président et la seconde comme directeur général.
Par la volonté du père
Marie-Christine Chaubet
Revenons à un passé plus récent. Georges Colson atteint par la limite d’âge de 65 ans se préparait à quitter la présidence du Directoire de Fram pour remplacer Philippe Polderman, patriache octogénaire, à la présidence du Conseil de Surveillance.
C’était sans compter avec la personnalité du président fondateur bien décidé à ne pas lâcher les commandes. Et par la volonté du père, Georges Colson n’avait plus sa place dans l’entreprise, sa demi-sœur l’ayant, en toute logique, remplacé à la présidence du Directoire.
Une lutte fratricide longtemps larvée s’est révélée au grand jour. Les déclarations de la présidente du Directoire se sont multipliées. Elle a déclaré, comme une menace, son intention de démissionner du SNAV afin d’obliger son demi-frère, élu au titre de la famille des producteurs qu’il représentait avec Fram, d’en démissionner.
Lui, actionnaire principal qui reconnaît s’être endetté pour en arriver là, s’est fait plus discret. Tout juste avons-nous su, au vu des dernières déclarations de sa demi- sœur qu’il avait le projet de se présenter au poste de Président du Conseil de Surveillance et de succéder ainsi à Philippe Polderman disparu. Contre toute attente, il occupe aujourd’hui le poste. Il a été, semble-t-il, régulièrement élu la semaine dernière. Le quorum était là. Air France a fait la différence. Fin du premier acte.
Alors que réserve le deuxième acte, à savoir l’Assemblée Générale qui, à la demande de Marie-Christine Chaubet, se déroulera jeudi prochain 7 décembre ?
La fille de Philippe Polderman fragilisée à son tour
Cette Assemblée Générale rassemblera, c’est l’usage, du plus petit au plus grand, tous les actionnaires. Elle sera présidée par Georges Colson nouveau président du Conseil de Surveillance. Cette Assemblée nomme les membres du Conseil de Surveillance ou le contraire. Elle a aussi pouvoir de révoquer un ou plusieurs membres du Directoire. On peut s’attendre à une redistribution des cartes.
Voici la fille de Philippe Polderman à son tour fragilisée et menacée de perdre la présidence du Directoire. Elle pourrait chercher à invalider le vote ou faire valoir des incompétences, incompétences dont elle serait « collégialement » responsable ou encore, baroud d’honneur, démissionner du SNAV. Il lui reste 48 heures.
Les chiffres ont leurs vérités
En quinze ans de présidence du Directoire Georges Colson a du répondre de deux années déficitaires. Il s’en était expliqué à l’époque. 2006 devrait retrouver des résultats positifs grâce à/ou malgré Marie-Christine Chaubet. La réalisation de la vente de la Batelière en Guadeloupe devrait notamment être réalisée. Ce renflouement bienvenu aurait été initié voici plusieurs années.
Une culture qui vient du sud
La question sur l’avenir de Fram reste ouverte. Ce voyagiste 100 % français bénéficie d’une image et d’une identité très fortes. C’est un major qui pourrait être cédé un jour au prix fort.
Il pourrait accueillir des investisseurs extérieurs qui viendraient plus naturellement du sud où le TO cultive de profondes attaches. Il pourrait poursuivre seul sa route faisant fi des divergences familiales. Tous les scénario sont aujourd’hui possibles. Ils sont fiction. L’avenir dira sa vérité. Ce sera le troisième acte et, sans doute, l’épilogue.
C’était sans compter avec la personnalité du président fondateur bien décidé à ne pas lâcher les commandes. Et par la volonté du père, Georges Colson n’avait plus sa place dans l’entreprise, sa demi-sœur l’ayant, en toute logique, remplacé à la présidence du Directoire.
Une lutte fratricide longtemps larvée s’est révélée au grand jour. Les déclarations de la présidente du Directoire se sont multipliées. Elle a déclaré, comme une menace, son intention de démissionner du SNAV afin d’obliger son demi-frère, élu au titre de la famille des producteurs qu’il représentait avec Fram, d’en démissionner.
Lui, actionnaire principal qui reconnaît s’être endetté pour en arriver là, s’est fait plus discret. Tout juste avons-nous su, au vu des dernières déclarations de sa demi- sœur qu’il avait le projet de se présenter au poste de Président du Conseil de Surveillance et de succéder ainsi à Philippe Polderman disparu. Contre toute attente, il occupe aujourd’hui le poste. Il a été, semble-t-il, régulièrement élu la semaine dernière. Le quorum était là. Air France a fait la différence. Fin du premier acte.
Alors que réserve le deuxième acte, à savoir l’Assemblée Générale qui, à la demande de Marie-Christine Chaubet, se déroulera jeudi prochain 7 décembre ?
La fille de Philippe Polderman fragilisée à son tour
Cette Assemblée Générale rassemblera, c’est l’usage, du plus petit au plus grand, tous les actionnaires. Elle sera présidée par Georges Colson nouveau président du Conseil de Surveillance. Cette Assemblée nomme les membres du Conseil de Surveillance ou le contraire. Elle a aussi pouvoir de révoquer un ou plusieurs membres du Directoire. On peut s’attendre à une redistribution des cartes.
Voici la fille de Philippe Polderman à son tour fragilisée et menacée de perdre la présidence du Directoire. Elle pourrait chercher à invalider le vote ou faire valoir des incompétences, incompétences dont elle serait « collégialement » responsable ou encore, baroud d’honneur, démissionner du SNAV. Il lui reste 48 heures.
Les chiffres ont leurs vérités
En quinze ans de présidence du Directoire Georges Colson a du répondre de deux années déficitaires. Il s’en était expliqué à l’époque. 2006 devrait retrouver des résultats positifs grâce à/ou malgré Marie-Christine Chaubet. La réalisation de la vente de la Batelière en Guadeloupe devrait notamment être réalisée. Ce renflouement bienvenu aurait été initié voici plusieurs années.
Une culture qui vient du sud
La question sur l’avenir de Fram reste ouverte. Ce voyagiste 100 % français bénéficie d’une image et d’une identité très fortes. C’est un major qui pourrait être cédé un jour au prix fort.
Il pourrait accueillir des investisseurs extérieurs qui viendraient plus naturellement du sud où le TO cultive de profondes attaches. Il pourrait poursuivre seul sa route faisant fi des divergences familiales. Tous les scénario sont aujourd’hui possibles. Ils sont fiction. L’avenir dira sa vérité. Ce sera le troisième acte et, sans doute, l’épilogue.