Selon René-Marc Chikli "Les producteurs ont besoin d’être reconnus vis-à-vis des instances européennes comme des autorités françaises. Or, une association n’a pas la même reconnaissance." - Photo DR
Officiellement l'objectif n’est pas d’engager une guerre avec les distributeurs.
Pour autant, les membres de l’association estiment désormais que « les idées du Ceto doivent rester au Ceto ».
La révision de la directive européenne sur les forfaits qui devrait réévaluer le poids des responsabilités entre producteurs et distributeurs est sûrement un élément dont il faut tenir compte.
A vrai dire, la manœuvre des producteurs apparaît néanmoins comme une demie surprise compte tenu du précédent projet de Fédération des métiers du tourisme pour lequel le Ceto avait joué les premiers rôles.
Un projet que le Snav, à la faveur notamment de la disgrâce et de la déconfiture de Thomas Cook et de son sémillant président, avait réussi à étouffer dans l'oeuf.
Cette nouvelle action pour une reconnaissance du métier de producteur vient en partie de l’insistance de Pascal de Izaguirre, le président de TUI France.
Mais on peut imaginer qu‘il n‘a pas fallu faire preuve de beaucoup de persuasion pour gagner l‘accord des autres membres du Ceto…
« Les producteurs ont besoin d’être reconnus vis-à-vis des instances européennes comme des autorités françaises. Or, une association n’a pas la même reconnaissance.
Nous n’avons pas pu négocier avec IATA, on nous a éjecté des travaux de préparation de l’Ectaa sur la nouvelle directive européenne sur les forfaits parce que nous étions une association », indique René-Marc Chikli, le président de l’association.
Pour autant, les membres de l’association estiment désormais que « les idées du Ceto doivent rester au Ceto ».
La révision de la directive européenne sur les forfaits qui devrait réévaluer le poids des responsabilités entre producteurs et distributeurs est sûrement un élément dont il faut tenir compte.
A vrai dire, la manœuvre des producteurs apparaît néanmoins comme une demie surprise compte tenu du précédent projet de Fédération des métiers du tourisme pour lequel le Ceto avait joué les premiers rôles.
Un projet que le Snav, à la faveur notamment de la disgrâce et de la déconfiture de Thomas Cook et de son sémillant président, avait réussi à étouffer dans l'oeuf.
Cette nouvelle action pour une reconnaissance du métier de producteur vient en partie de l’insistance de Pascal de Izaguirre, le président de TUI France.
Mais on peut imaginer qu‘il n‘a pas fallu faire preuve de beaucoup de persuasion pour gagner l‘accord des autres membres du Ceto…
« Les producteurs ont besoin d’être reconnus vis-à-vis des instances européennes comme des autorités françaises. Or, une association n’a pas la même reconnaissance.
Nous n’avons pas pu négocier avec IATA, on nous a éjecté des travaux de préparation de l’Ectaa sur la nouvelle directive européenne sur les forfaits parce que nous étions une association », indique René-Marc Chikli, le président de l’association.
Le syndicat Ceto ne subira pas de changement de gouvernance
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Et d’indiquer que le projet n’a rien à voir avec des questions d’égo vis-à-vis du président du SNAV.
« Le Ceto ne m’appartient pas comme le SNAV n’appartient pas non plus à Georges Colson ! », s‘exclame René-Marc Chikli..
Et le président des producteurs de regretter l’opposition à la création du syndicat d’un seul membre du Comex , celle du président de Fram.
« Il y a des sujets sur lesquels nous laisserons faire le SNAV comme les négociations sur la convention collective ».
Par ailleurs, les producteurs souhaitant continuer à adhérer au SNAV seront libres de leurs choix..
D’un point de vue organisationnel, le syndicat Ceto ne subira pas de changement de gouvernance. Le périmètre budgétaire restera le même, idem pour le montant des cotisations pour les adhérents.
Si l’Udiv, le syndicat de la grande distribution qui avait été partie prenante du projet de fédération ne devrait pas se rapprocher du Ceto, le nouveau syndicat prévoit de « tisser des liens » avec l’association Level.com qui regroupe les acteurs de e-commerce.
Level.com avait de son côté été associée à la création de la fédération des métiers du tourisme.
« Le Ceto ne m’appartient pas comme le SNAV n’appartient pas non plus à Georges Colson ! », s‘exclame René-Marc Chikli..
Et le président des producteurs de regretter l’opposition à la création du syndicat d’un seul membre du Comex , celle du président de Fram.
« Il y a des sujets sur lesquels nous laisserons faire le SNAV comme les négociations sur la convention collective ».
Par ailleurs, les producteurs souhaitant continuer à adhérer au SNAV seront libres de leurs choix..
D’un point de vue organisationnel, le syndicat Ceto ne subira pas de changement de gouvernance. Le périmètre budgétaire restera le même, idem pour le montant des cotisations pour les adhérents.
Si l’Udiv, le syndicat de la grande distribution qui avait été partie prenante du projet de fédération ne devrait pas se rapprocher du Ceto, le nouveau syndicat prévoit de « tisser des liens » avec l’association Level.com qui regroupe les acteurs de e-commerce.
Level.com avait de son côté été associée à la création de la fédération des métiers du tourisme.