Michèle Faure de Courtine Voyages (Afat) : "Nous avons à notre disposition une palette de produits et de prestations dans laquelle nous piochons ce qui nous intéresse pour avoir les meilleures offres et les meilleurs prix" - Photo Fotolia
Le retrait de Transat (Vacances Transat et Look Voyages) et de Tourinter (TUI) du Top 14 d'AS Voyages ne seront pas sans conséquence pour ces tour-opérateurs.
"J'ai du mal à comprendre la position de Transat, mais il y aura forcément une incidence sur nos ventes", annonce Vincent Brossin PDG d'Orelis Selectour (5 agences de voyages).
Pour lui, le pilotage des ventes est essentiel - par "pilotage", entendez celui de l'agence : "Le réseaux pilote les contrats, mais chaque agence pilote ensuite sa politique commerciale", résume t-il.
"N'étant plus dans le Top 14, Transat devient non prioritaire, et je préfère pousser les ventes de FRAM. Perdre 1% sur le volume Transat ce n'est pas neutre !"
Pour être encore plus précis dans le pilotage de ses ventes, Vincent Brossin va plus loin : "je mesure la commission réelle moyenne pour connaître quels sont les TO qui jouent vraiment le jeu."
Chez Glob'Tour (Selectour), Sophie Gauthier, Chef d'agence, s'appuie dans les grandes lignes sur la même stratégie : "Nous vendons en priorité les fournisseurs du TOP 14 et du TOP 14+. Ces TO jouent le jeu, et il faut aussi aller dans ce sens".
Toutefois, tempère-t-elle, "nous avons pris des habitudes sur Look Voyages notamment et Vacances Transat, et il sera difficile de totalement s'en passer."
Une analyse partagée par Valéry Muggeo patron d'AMA tourisme (Afat) qui ajoute : "le Top 14+ est une bonne nouvelle, mais je ne sais pas si l'offre de Visiteurs sera aussi étendue que celle de Transat.... et puis des marques telles que Look ou Marmara sont assez incontournables."
"J'ai du mal à comprendre la position de Transat, mais il y aura forcément une incidence sur nos ventes", annonce Vincent Brossin PDG d'Orelis Selectour (5 agences de voyages).
Pour lui, le pilotage des ventes est essentiel - par "pilotage", entendez celui de l'agence : "Le réseaux pilote les contrats, mais chaque agence pilote ensuite sa politique commerciale", résume t-il.
"N'étant plus dans le Top 14, Transat devient non prioritaire, et je préfère pousser les ventes de FRAM. Perdre 1% sur le volume Transat ce n'est pas neutre !"
Pour être encore plus précis dans le pilotage de ses ventes, Vincent Brossin va plus loin : "je mesure la commission réelle moyenne pour connaître quels sont les TO qui jouent vraiment le jeu."
Chez Glob'Tour (Selectour), Sophie Gauthier, Chef d'agence, s'appuie dans les grandes lignes sur la même stratégie : "Nous vendons en priorité les fournisseurs du TOP 14 et du TOP 14+. Ces TO jouent le jeu, et il faut aussi aller dans ce sens".
Toutefois, tempère-t-elle, "nous avons pris des habitudes sur Look Voyages notamment et Vacances Transat, et il sera difficile de totalement s'en passer."
Une analyse partagée par Valéry Muggeo patron d'AMA tourisme (Afat) qui ajoute : "le Top 14+ est une bonne nouvelle, mais je ne sais pas si l'offre de Visiteurs sera aussi étendue que celle de Transat.... et puis des marques telles que Look ou Marmara sont assez incontournables."
"Le référencement reste un support où nous faisons notre marché"
Autres articles
-
Référencement Selectour, Havas : vers un nouveau tour de vis ?
-
Le groupiste Evasion & Découverte référencé chez Selectour
-
Pilotage des ventes : Univairmer met la priorité sur ses TO actionnaires
-
Référencement : Google confirme une modification majeure de son algorithme
-
Déréférencement des TO : les réseaux ont-ils le droit de n'en faire qu'à leur tête ?
Quant au départ de Tourinter du TOP 14, il paraît moins problématique, avec l'arrivée d'Exotismes.
"Le référencement reste un support, dans lequel nous faisons notre marché" conclut Vincent Brossin.
Une vision partagée par Michèle Faure de Courtine Voyages (Afat). "Nous avons à notre disposition une palette de produits et de prestations dans laquelle nous piochons ce qui nous intéresse pour avoir les meilleures offres et les meilleurs prix"
"Un point de commission est un point de commission", poursuit Annie Sghaier responsable du mini réseau Atlas Voyages (6 points de ventes) qui craint une baisse de la rémunération moyenne avec le nouveau référencement.
"Si certains TO maintiennent leur taux, d'autres en revanche ont revu à la baisse les rémunérations sur les promos. D'autres encore ont rectifié les conditions d'annulation qui passent de 30 à 45 jours avant le départ".
Annie Sghaier attend désormais le tableau final pour réorienter ses ventes. Car le réseau n'a pas encore envoyé de communication officielle à ses adhérents, le référencement n'étant pas totalement finalisé.
"Le référencement reste un support, dans lequel nous faisons notre marché" conclut Vincent Brossin.
Une vision partagée par Michèle Faure de Courtine Voyages (Afat). "Nous avons à notre disposition une palette de produits et de prestations dans laquelle nous piochons ce qui nous intéresse pour avoir les meilleures offres et les meilleurs prix"
"Un point de commission est un point de commission", poursuit Annie Sghaier responsable du mini réseau Atlas Voyages (6 points de ventes) qui craint une baisse de la rémunération moyenne avec le nouveau référencement.
"Si certains TO maintiennent leur taux, d'autres en revanche ont revu à la baisse les rémunérations sur les promos. D'autres encore ont rectifié les conditions d'annulation qui passent de 30 à 45 jours avant le départ".
Annie Sghaier attend désormais le tableau final pour réorienter ses ventes. Car le réseau n'a pas encore envoyé de communication officielle à ses adhérents, le référencement n'étant pas totalement finalisé.
De plus en plus du "à la carte" et en direct avec les réceptifs
S'ils sont attentifs au référencement, ces patrons d'agences ont une autre corde à leur arc : celle des réceptifs. Ils n'hésitent pas à passer en direct pour les produits "à la carte".
"Et là on gagne 20%", souligne Michèle Faure.
Une façon aussi de "répondre aux demandes de plus en plus complexes et spécifiques", explique Annie Sghaier. "Les offres des TO ne correspondent pas toujours, et manquent de souplesse."
"C'est le client qui nous pousse en définitive. Il est de plus en plus informé et peut vérifier en quasi temps réel, les devis que nous proposons.", poursuit Valéry Muggéo.
Même tendance chez Orelis : "85% de mon activité était réalisée avec les TO, mais j'ai décidé de développer les ventes en packages dynamiques et en direct avec les réceptifs pour deux bonnes raisons : préserver ma marge, et une valeur ajoutée pour le clients" ... explique Vincent Brossin.
Comme quoi le discours martelé par les TO : "la distribution nous coûte cher" a fini par convaincre les distributeurs...
"Et là on gagne 20%", souligne Michèle Faure.
Une façon aussi de "répondre aux demandes de plus en plus complexes et spécifiques", explique Annie Sghaier. "Les offres des TO ne correspondent pas toujours, et manquent de souplesse."
"C'est le client qui nous pousse en définitive. Il est de plus en plus informé et peut vérifier en quasi temps réel, les devis que nous proposons.", poursuit Valéry Muggéo.
Même tendance chez Orelis : "85% de mon activité était réalisée avec les TO, mais j'ai décidé de développer les ventes en packages dynamiques et en direct avec les réceptifs pour deux bonnes raisons : préserver ma marge, et une valeur ajoutée pour le clients" ... explique Vincent Brossin.
Comme quoi le discours martelé par les TO : "la distribution nous coûte cher" a fini par convaincre les distributeurs...