Les créations successives de compagnies en Grèce depuis une décennie se sont toutes soldées par des disparitions ou des fusions...
La commission européenne a mis fin, hier, aux espoirs de fusion des deux compagnies grecques Aegean Airlines et Olympic Air.
Le projet avait été concocté en février 2010 mais la Commission européenne a pris son temps pour analyser en détail les conséquences pour le consommateur d’une telle union.
Ses conclusions sont sans appel. Avec la mainmise sur plus de 90% de part de marché, la Grèce se serait retrouvée dans une situation de quasi-monopole et quatre millions de voyageurs sur les six millions qui passent par l’aéroport d’Athènes par an, sans possibilité de choisir entre plusieurs compagnies aériennes.
Les deux compagnies qui ont pourtant proposé de rendre un certain nombre de slots pour favoriser la concurrence, ne partagent pas tout à fait le point de vue de l’UE.
« La décision européenne aura des conséquences négatives pour le consommateur et l’économie du pays et elle favorisera la compétition étrangère », a commenté Andreas Vgenopoulos, le président du directoire de Marfin Investment Group qui contrôle Olympic Air.
Le projet avait été concocté en février 2010 mais la Commission européenne a pris son temps pour analyser en détail les conséquences pour le consommateur d’une telle union.
Ses conclusions sont sans appel. Avec la mainmise sur plus de 90% de part de marché, la Grèce se serait retrouvée dans une situation de quasi-monopole et quatre millions de voyageurs sur les six millions qui passent par l’aéroport d’Athènes par an, sans possibilité de choisir entre plusieurs compagnies aériennes.
Les deux compagnies qui ont pourtant proposé de rendre un certain nombre de slots pour favoriser la concurrence, ne partagent pas tout à fait le point de vue de l’UE.
« La décision européenne aura des conséquences négatives pour le consommateur et l’économie du pays et elle favorisera la compétition étrangère », a commenté Andreas Vgenopoulos, le président du directoire de Marfin Investment Group qui contrôle Olympic Air.
Peut-on survivre sur un marché domestique aussi étroit ?
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Reste à savoir si ce n’est pas Olympic Air qui souffrira le plus de cette décision.
La compagnie issue de feu-Olympic Airlines, la compagnie nationale maintenue sous respiration artificielle pendant plusieurs années, n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière depuis sa renaissance le 1er octobre 2009.
On peut d’ailleurs légitimement se poser la question de savoir si les deux compagnies peuvent survivre sur un marché domestique aussi étroit. En 2009, Aegean n’a transporté que 6,6 millions de passagers.
Les créations successives de compagnies depuis une décennie se sont toutes soldées par des disparitions ou des fusions. Aegean a ainsi absorbé Air Greece, puis Cronus Airlines.
Même si la Star Alliance favorise l’apport d’un certain volume de passagers internationaux, Aegean dispose-t-elle aujourd’hui de la taille critique pour résister seule à la concurrence ?
Et la même question se pose avec encore plus d’acuité pour Olympic Air.
A lire entre les lignes du communiqué officiel des deux compagnies, ces dernières semblent disposées à chercher une certaine coopération « dans le cadre de la législation ». La guerre des prix qui aurait favorisé le consommateur n’aura peut-être pas lieu…
La compagnie issue de feu-Olympic Airlines, la compagnie nationale maintenue sous respiration artificielle pendant plusieurs années, n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière depuis sa renaissance le 1er octobre 2009.
On peut d’ailleurs légitimement se poser la question de savoir si les deux compagnies peuvent survivre sur un marché domestique aussi étroit. En 2009, Aegean n’a transporté que 6,6 millions de passagers.
Les créations successives de compagnies depuis une décennie se sont toutes soldées par des disparitions ou des fusions. Aegean a ainsi absorbé Air Greece, puis Cronus Airlines.
Même si la Star Alliance favorise l’apport d’un certain volume de passagers internationaux, Aegean dispose-t-elle aujourd’hui de la taille critique pour résister seule à la concurrence ?
Et la même question se pose avec encore plus d’acuité pour Olympic Air.
A lire entre les lignes du communiqué officiel des deux compagnies, ces dernières semblent disposées à chercher une certaine coopération « dans le cadre de la législation ». La guerre des prix qui aurait favorisé le consommateur n’aura peut-être pas lieu…