Affiche ''Promenade des Anglais'' par Raoul Dufy
En Allemagne, on sait qu'"un léger vent d’optimisme a soufflé sur l’ITB Berlin, le plus grand salon mondial du tourisme". Après une saison « Hiver » satisfaisante, les TO retrouvent le sourire et tablent sur une augmentation de leur CA de 5%.
Et cela parce que les Allemands en ont assez de faire des économies sur leur budget vacances et veulent résolument partir : 69% contre 67% en 2003.
Partir oui et, essentiellement, à l ’étranger : 67,4 % soit 44,6 millions (séjours de vacances de plus de 4 jours) soit une hausse de 2,7 % (43,4 millions en 2002). Pour autant, "le contexte géopolitique incertain et la situation économique encore morose" font que les ménages restent très sensibles à la notion « prix » et au « rapport qualité-prix ».
Rapport qualité-prix : la France n'est pas favorisée
Dans ces conditions, ce sont des pays comme l'Égypte, la Turquie, la Tunisie, la Croatie et les Baléares qui tirent le mieux leur épingle du jeu. Ce top five des préférences germaniques ne saurait faire oublier que "L’Allemagne s’affirme comme une véritable destination de vacances à part entière et pourrait prendre des parts de marché à certains de ces voisins.
Selon Maison de la France, la canicule de l’été dernier y est pour beaucoup permettant aux stations de la mer du Nord et surtout à celles de la Mer Baltique de faire le plein… d’Allemands."
Bref, une situation qui ne favorise pas particulièrement notre pays. D'autant que, selon une récente une enquête menée auprès de 7.735 personnes sur leurs choix de destinations de vacances, 34% souhaitent passer leurs vacances en Allemagne et la France n'arrive qu'en 4e position, après l'Espagne, l'Italie et... l'Autriche.
D'ailleurs, MDLF constate "Une stagnation des demandes d’information" même si le site internet a pris le relais. Autre constat : la hausse des ventes des TOs* sur les régions de « l’Atlantique » du Nord Pas de Calais à la Côte Basque mais une baisse importante sur les régions du Sud (Languedoc Roussillon, PACA, Côte d’Azur), de même qu'une bonne performance des TO de niche notamment ceux spécialisés sur Nature et Randonnées..."
La Côte d'Azur devra encore patienter cette année
En Italie, la tendance est à peu près identique. Selon L’ISNART (Institut national de recherche touristique - données en date de février 2004), les premières tendances de départs en vacances en 2004 dénotent de "la volonté retrouvée des Italiens pour partir en vacances, malgré la conjoncture économique difficile, qui plombe les budgets des ménages."
Sur les destinations régionales que choisiront les Italiens dans leur propre pays pour les vacances d’été. Il en ressort une prévision de fréquentation en baisse pour les régions de montagne et des Grands Lacs du nord de l’Italie, ce qui profite essentiellement au sud et aux îles (Sardaigne et Sicile), qui verraient au contraire leur fréquentation à la hausse.
Pour les villes d’art et les autres régions d’Italie, la fréquentation italienne serait sensiblement la même qu’en 2003. Le besoin de profiter de la mer et du soleil pendant ses vacances d’été s’affirmerait un peu plus cette année sur le territoire italien.
Las, cette tendance confirmée dans les intentions de départ en vacances à l’occasion du dernier salon du tourisme de Milan en février dernier favorise principalement les destinations balnéaires étrangères comme les Baléares, la Grèce et la Croatie qui ont connu l’été dernier une croissance de fréquentation italienne à deux chiffres.
"Cette concurrence pénalise aujourd’hui davantage les destinations balnéaires françaises. La Côte d’Azur en particulier, région balnéaire la plus fréquentée par les Italiens, avait connu un recul de la fréquentation italienne en 2003. Il semble que son espoir de progression des arrivées de touristes italiens pendant l’été 2004 ne puisse se concrétiser tout à fait cette année."
* Source Ameropa, Dertour, TUI, Neckermann, Inter-Chalet, Wikinger Reisen – début avril 04
Et cela parce que les Allemands en ont assez de faire des économies sur leur budget vacances et veulent résolument partir : 69% contre 67% en 2003.
Partir oui et, essentiellement, à l ’étranger : 67,4 % soit 44,6 millions (séjours de vacances de plus de 4 jours) soit une hausse de 2,7 % (43,4 millions en 2002). Pour autant, "le contexte géopolitique incertain et la situation économique encore morose" font que les ménages restent très sensibles à la notion « prix » et au « rapport qualité-prix ».
Rapport qualité-prix : la France n'est pas favorisée
Dans ces conditions, ce sont des pays comme l'Égypte, la Turquie, la Tunisie, la Croatie et les Baléares qui tirent le mieux leur épingle du jeu. Ce top five des préférences germaniques ne saurait faire oublier que "L’Allemagne s’affirme comme une véritable destination de vacances à part entière et pourrait prendre des parts de marché à certains de ces voisins.
Selon Maison de la France, la canicule de l’été dernier y est pour beaucoup permettant aux stations de la mer du Nord et surtout à celles de la Mer Baltique de faire le plein… d’Allemands."
Bref, une situation qui ne favorise pas particulièrement notre pays. D'autant que, selon une récente une enquête menée auprès de 7.735 personnes sur leurs choix de destinations de vacances, 34% souhaitent passer leurs vacances en Allemagne et la France n'arrive qu'en 4e position, après l'Espagne, l'Italie et... l'Autriche.
D'ailleurs, MDLF constate "Une stagnation des demandes d’information" même si le site internet a pris le relais. Autre constat : la hausse des ventes des TOs* sur les régions de « l’Atlantique » du Nord Pas de Calais à la Côte Basque mais une baisse importante sur les régions du Sud (Languedoc Roussillon, PACA, Côte d’Azur), de même qu'une bonne performance des TO de niche notamment ceux spécialisés sur Nature et Randonnées..."
La Côte d'Azur devra encore patienter cette année
En Italie, la tendance est à peu près identique. Selon L’ISNART (Institut national de recherche touristique - données en date de février 2004), les premières tendances de départs en vacances en 2004 dénotent de "la volonté retrouvée des Italiens pour partir en vacances, malgré la conjoncture économique difficile, qui plombe les budgets des ménages."
Sur les destinations régionales que choisiront les Italiens dans leur propre pays pour les vacances d’été. Il en ressort une prévision de fréquentation en baisse pour les régions de montagne et des Grands Lacs du nord de l’Italie, ce qui profite essentiellement au sud et aux îles (Sardaigne et Sicile), qui verraient au contraire leur fréquentation à la hausse.
Pour les villes d’art et les autres régions d’Italie, la fréquentation italienne serait sensiblement la même qu’en 2003. Le besoin de profiter de la mer et du soleil pendant ses vacances d’été s’affirmerait un peu plus cette année sur le territoire italien.
Las, cette tendance confirmée dans les intentions de départ en vacances à l’occasion du dernier salon du tourisme de Milan en février dernier favorise principalement les destinations balnéaires étrangères comme les Baléares, la Grèce et la Croatie qui ont connu l’été dernier une croissance de fréquentation italienne à deux chiffres.
"Cette concurrence pénalise aujourd’hui davantage les destinations balnéaires françaises. La Côte d’Azur en particulier, région balnéaire la plus fréquentée par les Italiens, avait connu un recul de la fréquentation italienne en 2003. Il semble que son espoir de progression des arrivées de touristes italiens pendant l’été 2004 ne puisse se concrétiser tout à fait cette année."
* Source Ameropa, Dertour, TUI, Neckermann, Inter-Chalet, Wikinger Reisen – début avril 04