Depuis sa création le rôle du SNAV est de fédèrer les métiers du tourisme - quels que soient leur place sur l'échiquier et leur volume d'affaires – sur ce principe simple : une entité juridique = une voix.
Depuis toujours le SNAV a ses faiblesses tant la diversité de ses acteurs est grande et les motivations différentes, voire concurrentielles.
Quant au poids économique et au volume d' affaires de certains adhérents « industriels », ils sont à des années lumière d'une base faite pour beaucoup de TPE.
Certaines voix se verraient bien peser davantage que d'autres.
Après l'épisode Selectour, le réseau volontaire qui contestait le montant de sa cotisation annuelle la jugeant injuste car supérieure à celle du réseau intégré American Express voici donc un nouveau cactus.
Depuis toujours le SNAV a ses faiblesses tant la diversité de ses acteurs est grande et les motivations différentes, voire concurrentielles.
Quant au poids économique et au volume d' affaires de certains adhérents « industriels », ils sont à des années lumière d'une base faite pour beaucoup de TPE.
Certaines voix se verraient bien peser davantage que d'autres.
Après l'épisode Selectour, le réseau volontaire qui contestait le montant de sa cotisation annuelle la jugeant injuste car supérieure à celle du réseau intégré American Express voici donc un nouveau cactus.
Le poids économique fait le débat
Le débat du moment reste affaire de gros sous. C'est le poids économique des adhérents du SNAV qui fait aujourd'hui débat au motif qu'il présenterait trop de disparités.
Précisons au passage que AS Voyages s'est acquitté dans les temps des adhésions 2010 en bénéficiant des réductions accordées aux agences regroupées.
Thomas Cook est donc en voie de se retirer du SNAV, une voie très engagée puisqu'il ne s'est toujours pas acquitté des 50 000 euros que représentent l'adhésion annuelle d'une entité juridique de plus de 1 500 salariés.
Thomas Cook France en a 1 700. Outre le manque à gagner, cela se traduirait pour le SNAV par une représentativité écornée. La démission d'un poids lourd de la profession, ça ternit l'image, forcément.
Précisons au passage que AS Voyages s'est acquitté dans les temps des adhésions 2010 en bénéficiant des réductions accordées aux agences regroupées.
Thomas Cook est donc en voie de se retirer du SNAV, une voie très engagée puisqu'il ne s'est toujours pas acquitté des 50 000 euros que représentent l'adhésion annuelle d'une entité juridique de plus de 1 500 salariés.
Thomas Cook France en a 1 700. Outre le manque à gagner, cela se traduirait pour le SNAV par une représentativité écornée. La démission d'un poids lourd de la profession, ça ternit l'image, forcément.
L'industriel contre l'artisan
La tendance du moment substituerait les relations conflictuelles historiques distributeurs contre producteurs à celle des gros contre les petits, des industriels contre les artisans, des intégrés contre les indépendants.
La tendance du moment irait vers un regroupement des poids lourds dans une association qui serait une des composantes d'une fédération regroupant tous les métiers du tourisme.
Vieux débat à conjuguer au conditionnel. Sujet récurrent que cette « fédération » qui formerait à terme « l'organisation la plus représentative des métiers du tourisme » et n'aurait à ce jour pas, mais vraiment pas, les faveurs de Georges Colson président du SNAV.
Qui y a t-il en effet de commun entre un Denis Wathier et un Frank Voragen. Les deux hommes partagent certainement la passion de leur métier et le respect du client.
La tendance du moment irait vers un regroupement des poids lourds dans une association qui serait une des composantes d'une fédération regroupant tous les métiers du tourisme.
Vieux débat à conjuguer au conditionnel. Sujet récurrent que cette « fédération » qui formerait à terme « l'organisation la plus représentative des métiers du tourisme » et n'aurait à ce jour pas, mais vraiment pas, les faveurs de Georges Colson président du SNAV.
Qui y a t-il en effet de commun entre un Denis Wathier et un Frank Voragen. Les deux hommes partagent certainement la passion de leur métier et le respect du client.
Quoi de commun entre un Denis Wathier et un Frank Voragen ?
Pour le reste peu de chose en réalité.
Le premier est un grand patron, salarié, aux commandes de la filiale française du major européen Thomas Cook. Il est le premier distributeur intégré en France et le deuxième tour-opérateur avec près de 13 % du marché.
Porte-parole des distributeurs indépendants le second est président de l'Agence Atlantide une TPE implantée à Bayonne qui verse 500 euros par an au SNAV au titre de son adhésion (de 1 à 2 salariés). A titre personnel il pèse léger avec toutefois l'avantage d'être son propre patron.
Depuis quelques semaines les deux hommes avaient un point de divergence qui résumait dans la forme, le fond du problème.
L'un adhère au SNAV. Il y siège même comme administrateur du syndicat représentant les agences indépendantes (350 entités juridiques représentant 29 % des recettes du SNAV, hors le réseau CEDIV). L'autre s'interroge sur le bien fondé de son adhésion au SNAV.
Les deux hommes se sont rencontrés pour parler SNAV. Ce fut dit-on une conversation franche et virile.
Adhérer au SNAV n'est pas une obligation. Les professionnels utilisent et profitent de son expertise et de ses services qu'ils soient ou non adhérents.
Il n'en demeure pas moins que ce syndicat patronal reste l'interlocuteur incontournable des pouvoir publics, des institutions et du législateur. Il doit être fort. En a-t-il les moyens ?
Le premier est un grand patron, salarié, aux commandes de la filiale française du major européen Thomas Cook. Il est le premier distributeur intégré en France et le deuxième tour-opérateur avec près de 13 % du marché.
Porte-parole des distributeurs indépendants le second est président de l'Agence Atlantide une TPE implantée à Bayonne qui verse 500 euros par an au SNAV au titre de son adhésion (de 1 à 2 salariés). A titre personnel il pèse léger avec toutefois l'avantage d'être son propre patron.
Depuis quelques semaines les deux hommes avaient un point de divergence qui résumait dans la forme, le fond du problème.
L'un adhère au SNAV. Il y siège même comme administrateur du syndicat représentant les agences indépendantes (350 entités juridiques représentant 29 % des recettes du SNAV, hors le réseau CEDIV). L'autre s'interroge sur le bien fondé de son adhésion au SNAV.
Les deux hommes se sont rencontrés pour parler SNAV. Ce fut dit-on une conversation franche et virile.
Adhérer au SNAV n'est pas une obligation. Les professionnels utilisent et profitent de son expertise et de ses services qu'ils soient ou non adhérents.
Il n'en demeure pas moins que ce syndicat patronal reste l'interlocuteur incontournable des pouvoir publics, des institutions et du législateur. Il doit être fort. En a-t-il les moyens ?