En attendant de connaitre son sort, Alitalia, sous administration extraordinaire depuis mai 2017, continue d’afficher de meilleurs résultats © Alitalia
Petit à petit, la reprise d’Alitalia se précise.
Alors que le nom du (ou des) repreneur(s) n’a toujours pas été annoncé par Ferrovie dello Stato, la société ferroviaire italienne qui doit investir et chapeauter le plan de relance, une réunion, vendredi 9 février 2019, a permis d’obtenir de nouveaux éléments sur les propositions de chacun.
Delta, partenaire de la compagnie italienne au sein de l’alliance Skyteam, paraît toujours la mieux placée.
Sa proposition prévoirait une Alitalia disposant de deux centres d’exploitation (Rome Fiumicino et Milan Malpensa), une direction stratégique basée à Rome, une flotte d’une centaine d’avions, ainsi que du personnel embauché sous un nouveau contrat moins onéreux.
Alors que le nom du (ou des) repreneur(s) n’a toujours pas été annoncé par Ferrovie dello Stato, la société ferroviaire italienne qui doit investir et chapeauter le plan de relance, une réunion, vendredi 9 février 2019, a permis d’obtenir de nouveaux éléments sur les propositions de chacun.
Delta, partenaire de la compagnie italienne au sein de l’alliance Skyteam, paraît toujours la mieux placée.
Sa proposition prévoirait une Alitalia disposant de deux centres d’exploitation (Rome Fiumicino et Milan Malpensa), une direction stratégique basée à Rome, une flotte d’une centaine d’avions, ainsi que du personnel embauché sous un nouveau contrat moins onéreux.
Air France se retirerait
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Le but, d’après une source présente autour de la table des négociations, serait de convaincre la low cost britannique easyJet d’apporter son soutien.
L'idée serait de baser les opérations long-courriers à Rome, sous la gestion des Américains, et les vols moyen-courriers et low cost en priorité à Milan, sous le contrôle d'easyJet.
Pour l’instant, Lufthansa reste toujours en retrait.
Évoquée ces dernières semaines dans la presse italienne, une participation du groupe Air France-KLM devient dans le même temps de moins en moins probable. Pour le Corriere della Serra, le groupe n’aurait « pas la volonté d’investir les 200 millions d’euros » nécessaires.
Le quotidien italien cite aussi le contexte tendu d’affrontement politique entre l’Italie et la France, qui a rappelé son ambassadeur à Rome, comme jetant un froid sur les négociations commerciales.
Air France, dont une participation à hauteur de 20% aux côtés de Delta avait été évoquée, se refuse toujours à tout commentaire.
Lire aussi : Alitalia reprise par Delta … avec Air France-KLM ?
L'idée serait de baser les opérations long-courriers à Rome, sous la gestion des Américains, et les vols moyen-courriers et low cost en priorité à Milan, sous le contrôle d'easyJet.
Pour l’instant, Lufthansa reste toujours en retrait.
Évoquée ces dernières semaines dans la presse italienne, une participation du groupe Air France-KLM devient dans le même temps de moins en moins probable. Pour le Corriere della Serra, le groupe n’aurait « pas la volonté d’investir les 200 millions d’euros » nécessaires.
Le quotidien italien cite aussi le contexte tendu d’affrontement politique entre l’Italie et la France, qui a rappelé son ambassadeur à Rome, comme jetant un froid sur les négociations commerciales.
Air France, dont une participation à hauteur de 20% aux côtés de Delta avait été évoquée, se refuse toujours à tout commentaire.
Lire aussi : Alitalia reprise par Delta … avec Air France-KLM ?
Les bons résultats se poursuivent
En attendant de connaitre son sort, Alitalia, sous administration extraordinaire depuis mai 2017, continue d’afficher de meilleurs résultats.
La compagnie a enregistré, en janvier, un 14e mois consécutif de croissance, d’après un communiqué envoyé le 8 février. Les revenus par passager ont gagné 4% par rapport à janvier 2018.
Le nombre de passagers transportés sur le réseau long-courrier joue pour beaucoup dans ces bons résultats.
Il s’élève à 200 000 pax le mois dernier, soit une hausse de 2,3%. Alitalia a aussi transporté 21,5 millions de passagers en 2018, soit 0,9% de plus qu’en 2017.
Une nouvelle réunion du conseil d’administration de Ferrovie dello Strato sur le sujet de l'avenir de la compagnie transalpine est prévue mercredi 13 février.
La compagnie a enregistré, en janvier, un 14e mois consécutif de croissance, d’après un communiqué envoyé le 8 février. Les revenus par passager ont gagné 4% par rapport à janvier 2018.
Le nombre de passagers transportés sur le réseau long-courrier joue pour beaucoup dans ces bons résultats.
Il s’élève à 200 000 pax le mois dernier, soit une hausse de 2,3%. Alitalia a aussi transporté 21,5 millions de passagers en 2018, soit 0,9% de plus qu’en 2017.
Une nouvelle réunion du conseil d’administration de Ferrovie dello Strato sur le sujet de l'avenir de la compagnie transalpine est prévue mercredi 13 février.