Republic Tours est mort, vive Republictours ! Après avoir déposé le bilan en mars dernier, le TO renaît de ses cendres, sous la houlette d’un nouvel investisseur égyptien, UTI, United tour operators international.
Le groupe, soutenu notamment par Egyptair et la National Bank of Egypt, a racheté la marque pour 80000 euros et met aujourd’hui 76 millions d’euros sur la table pour relancer le TO en France. Il vient également de s’implanter en Allemagne et en Italie sous deux marques différentes. En attendant l’ouverture en 2005 à l’Angleterre, la Grèce et les pays Scandinaves.
Le projet est en tout cas éminemment politique. Raouf Boutros Ghali, président de UTI-Republictours, frère de l’ancien secrétaire général de l’ONU et père de l’actuel ministre égyptien des finances, positionne son TO en réaction à l’attitude de certains groupes européens en Egypte, TUI en tête.
"Nous ne voulons pas brader L’Egypte !"
« Ces gens ont cassé les prix », accuse-t-il, « Or nous ne voulons pas brader L’Egypte !» UTI, dont les initiales rappellent TUI – pure coïncidence assure Raouf Boutros Ghali – prône donc un tourisme avant tout culturel et plus haut de gamme.
Le concept évolue aussi avec un système de vente inédit. Le TO ne proposera pas de brochure à proprement parler mais sa production sera disponible uniquement sur un site Internet actuellement en construction.
Mais pas question toutefois de vendre en direct pour l’instant. Le client devra se rendre dans son agence de voyage pour la réservation, l’agent de voyages passant par un site B2B distinct. Mais UTI n’abandonne pas complètement le papier. Une chemise avec les promotions du moment sera disponible.
Elle permettra à l’agent de remettre les offres imprimées lors de la consultation du site avec son client. « L’avantage du web est aussi de pouvoir ajuster et actualiser constamment notre brochure », insiste Jean-Marie Foucher, DG d’UTI-Republictours et ancien de Nouvelles Frontières.
La production devrait quant à elle reprendre les destinations traditionnelles de Republic Tours, le Maghreb, l’Egypte, les îles Britanniques et les capitales européennes. A cela s’ajoutera les îles, des Antilles à l’Océan Indien.
La production sera disponible uniquement sur un site
Le coup d’envoi du TO sera donné à Top Résa où UTI-Republictours accueillera les agences sur un stand de 20 m². En attendant, le voyagiste affirme être en négociation pour son référencement. « Au regard de l’équipement informatique des agences de voyages, nous sommes bien évidemment obligés de travailler avec les réseaux », remarque Jean-Marie Foucher.
Une fois Republictours lancé, le TO devrait progressivement s’ouvrir à la vente directe mais via un second site et une marque différente. « Nous pouvons d’ailleurs imaginer de proposer des produits différents sur chaque site », note le DG de Republictours qui affine aujourd’hui son tableau de marche.
Republictours espère réaliser 7 millions d’euros de chiffre d’affaires sur le premier exercice, soit un tiers du dernier exercice de l’ancien Republic Tours. Le nombre de client devrait quant à lui s’élever entre 10000 et 12000 PAX et le panier moyen entre 600 et 700 euros.
Le groupe, soutenu notamment par Egyptair et la National Bank of Egypt, a racheté la marque pour 80000 euros et met aujourd’hui 76 millions d’euros sur la table pour relancer le TO en France. Il vient également de s’implanter en Allemagne et en Italie sous deux marques différentes. En attendant l’ouverture en 2005 à l’Angleterre, la Grèce et les pays Scandinaves.
Le projet est en tout cas éminemment politique. Raouf Boutros Ghali, président de UTI-Republictours, frère de l’ancien secrétaire général de l’ONU et père de l’actuel ministre égyptien des finances, positionne son TO en réaction à l’attitude de certains groupes européens en Egypte, TUI en tête.
"Nous ne voulons pas brader L’Egypte !"
« Ces gens ont cassé les prix », accuse-t-il, « Or nous ne voulons pas brader L’Egypte !» UTI, dont les initiales rappellent TUI – pure coïncidence assure Raouf Boutros Ghali – prône donc un tourisme avant tout culturel et plus haut de gamme.
Le concept évolue aussi avec un système de vente inédit. Le TO ne proposera pas de brochure à proprement parler mais sa production sera disponible uniquement sur un site Internet actuellement en construction.
Mais pas question toutefois de vendre en direct pour l’instant. Le client devra se rendre dans son agence de voyage pour la réservation, l’agent de voyages passant par un site B2B distinct. Mais UTI n’abandonne pas complètement le papier. Une chemise avec les promotions du moment sera disponible.
Elle permettra à l’agent de remettre les offres imprimées lors de la consultation du site avec son client. « L’avantage du web est aussi de pouvoir ajuster et actualiser constamment notre brochure », insiste Jean-Marie Foucher, DG d’UTI-Republictours et ancien de Nouvelles Frontières.
La production devrait quant à elle reprendre les destinations traditionnelles de Republic Tours, le Maghreb, l’Egypte, les îles Britanniques et les capitales européennes. A cela s’ajoutera les îles, des Antilles à l’Océan Indien.
La production sera disponible uniquement sur un site
Le coup d’envoi du TO sera donné à Top Résa où UTI-Republictours accueillera les agences sur un stand de 20 m². En attendant, le voyagiste affirme être en négociation pour son référencement. « Au regard de l’équipement informatique des agences de voyages, nous sommes bien évidemment obligés de travailler avec les réseaux », remarque Jean-Marie Foucher.
Une fois Republictours lancé, le TO devrait progressivement s’ouvrir à la vente directe mais via un second site et une marque différente. « Nous pouvons d’ailleurs imaginer de proposer des produits différents sur chaque site », note le DG de Republictours qui affine aujourd’hui son tableau de marche.
Republictours espère réaliser 7 millions d’euros de chiffre d’affaires sur le premier exercice, soit un tiers du dernier exercice de l’ancien Republic Tours. Le nombre de client devrait quant à lui s’élever entre 10000 et 12000 PAX et le panier moyen entre 600 et 700 euros.