Ce jeudi 6 juin 2013, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) France Alpa diffuse un communiqué dans lequel il rappelle que "depuis maintenant 77 jours, Brunos Odos et Pascal Fauret, pilotes de ligne, sont emprisonnés dans le quartier de haute sécurité de la prison d'Higüey" près de Punta Cana.
Ils ont été incarcérés en République Dominicaine lors du démantèlement d'un réseau de narcotrafiquants.
Après plusieurs mois d'enquête, ils ont été interpellés alors qu'ils s’apprêtaient à faire décoller un avion dans lequel avaient été placés, avec la complicité de plus de 35 personnes à l'aéroport de Punta Cana, 700 kg de cocaïne conditionnés dans des bagages.
Le 28 mai 2013, les autorités dominicaines ont décidé de les maintenir en détention provisoire, "dans des conditions carcérales psychologiquement difficiles, alors que le dossier est juridiquement vide", estime le SNPL.
Pour étayer ses propos, le syndicat tient à rappeler qu'il s'agissait d'un vol de transport public de passagers, soumis à la même réglementation que n'importe quel vol d'une compagnie régulière.
Les deux pilotes concernés effectuaient la liaison en tant que salariés de leur compagnie aérienne, SN-THS, qui les avait désignés pour le faire.
Ils ont été incarcérés en République Dominicaine lors du démantèlement d'un réseau de narcotrafiquants.
Après plusieurs mois d'enquête, ils ont été interpellés alors qu'ils s’apprêtaient à faire décoller un avion dans lequel avaient été placés, avec la complicité de plus de 35 personnes à l'aéroport de Punta Cana, 700 kg de cocaïne conditionnés dans des bagages.
Le 28 mai 2013, les autorités dominicaines ont décidé de les maintenir en détention provisoire, "dans des conditions carcérales psychologiquement difficiles, alors que le dossier est juridiquement vide", estime le SNPL.
Pour étayer ses propos, le syndicat tient à rappeler qu'il s'agissait d'un vol de transport public de passagers, soumis à la même réglementation que n'importe quel vol d'une compagnie régulière.
Les deux pilotes concernés effectuaient la liaison en tant que salariés de leur compagnie aérienne, SN-THS, qui les avait désignés pour le faire.
Les pilotes ne sont pas autorisés à vérifier le contenu des bagages
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Par ailleurs, le SNPL précise que, la République Dominicaine étant membre de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI), elle est tenue de scanner l'ensemble des bagages de tous les voyageurs.
Les pilotes d'un vol de transport public sont, eux, uniquement tenus de vérifier la masse et le centrage de l'appareil en s'assurant qu'ils lui permettant de toujours rester dans son domaine de vol.
"En aucun cas les pilotes d'un vol de transport public n'ont de pouvoir de douane ou de police qui les autorisent à vérifier le contenu des bagages de leurs passagers", ajoute le SNPL France Alpa.
Il appelle à la mise en place de mesures pour certaines destinations "si la responsabilité des pilotes d'un vol de transport public peut être engagée quant au contenu des bagages appartenant aux passagers qu'ils transportent."
Les pilotes d'un vol de transport public sont, eux, uniquement tenus de vérifier la masse et le centrage de l'appareil en s'assurant qu'ils lui permettant de toujours rester dans son domaine de vol.
"En aucun cas les pilotes d'un vol de transport public n'ont de pouvoir de douane ou de police qui les autorisent à vérifier le contenu des bagages de leurs passagers", ajoute le SNPL France Alpa.
Il appelle à la mise en place de mesures pour certaines destinations "si la responsabilité des pilotes d'un vol de transport public peut être engagée quant au contenu des bagages appartenant aux passagers qu'ils transportent."