La responsabilité de plein droit
Jean-Pierre Mas président des Entreprises du Voyage lors de l'ouverture du Congrès à Madère - Photo CE
Dans le cadre de la transposition de la Directive européenne des voyages à forfait, le gouvernement a fait le choix de garder la responsabilité de plein de droit.
Une situation que déplorent les professionnels du tourisme, au premier rang desquels Les Entreprises du Voyage et le SETO, qui y voient une distorsion de concurrence à l’échelle européenne.
Si les dés semblaient jetés après un recours devant le Conseil d'Etat, Jean-Pierre Mas, président des EdV a déclaré lors de l'ouverture du congrès du syndicat à Madère, jeudi 31 janvier 2019, que "la situation n'était pas totalement désespérée".
Le sujet arrive en effet au Sénat dans le cadre de la loi Pacte. Un amendement a été déposé et signé mercredi 30 janvier 2019 par 132 sénateurs.
Cet amendement demande la suppression des mots "de plein droit" du texte de loi, invoquant une « surtransposition » de la directive européenne.
"On peut espérer que cet amendement soit voté au Sénat, mais ce sera loin d'être fini, il faudra mener la même action à l'Assemblée Nationale", a précisé Jean-Pierre Mas.
Une situation que déplorent les professionnels du tourisme, au premier rang desquels Les Entreprises du Voyage et le SETO, qui y voient une distorsion de concurrence à l’échelle européenne.
Si les dés semblaient jetés après un recours devant le Conseil d'Etat, Jean-Pierre Mas, président des EdV a déclaré lors de l'ouverture du congrès du syndicat à Madère, jeudi 31 janvier 2019, que "la situation n'était pas totalement désespérée".
Le sujet arrive en effet au Sénat dans le cadre de la loi Pacte. Un amendement a été déposé et signé mercredi 30 janvier 2019 par 132 sénateurs.
Cet amendement demande la suppression des mots "de plein droit" du texte de loi, invoquant une « surtransposition » de la directive européenne.
"On peut espérer que cet amendement soit voté au Sénat, mais ce sera loin d'être fini, il faudra mener la même action à l'Assemblée Nationale", a précisé Jean-Pierre Mas.
L'APST : 23 M€ de fonds de garantie
Alix Philipon, présidente de l'APST, est revenue sur les satisfecit de l'année 2018. "Le premier", a-t-elle déclaré, "c'est d'avoir un fonds de garantie de 23 M€.
Depuis 3 ans que je suis en poste, nous avons dégagé un excédent compris entre 5 et 6 M€.
Certains me disent que j'ai de la chance, mais il vaut mieux porter chance que porter la poisse ! Et il n'y a pas que cela, nous avons aussi une équipe qui suit les dossiers", a-t-elle lancé.
Le second satisfecit, c'est le retour d'adhérents - "des entreprises quelles soient moyennes ou grandes comme TUI France" - qui étaient partis vers d'autres organismes de garantie.
"En 2019, il y en a de nouvelles, comme Misterfly, et j'en suis ravie. Et puis, pour celles qui ne sont pas encore adhérentes ou qui ne sont pas encore revenues, je suis assez tenace et j'en vise une particulièrement", a t-elle déclaré en regardant Alain Capestan, directeur général de Voyageurs du Monde (chez Atradius).
"Petits ou grands, vous êtes les bienvenus à l'APST", a-t-elle conclu.
Depuis 3 ans que je suis en poste, nous avons dégagé un excédent compris entre 5 et 6 M€.
Certains me disent que j'ai de la chance, mais il vaut mieux porter chance que porter la poisse ! Et il n'y a pas que cela, nous avons aussi une équipe qui suit les dossiers", a-t-elle lancé.
Le second satisfecit, c'est le retour d'adhérents - "des entreprises quelles soient moyennes ou grandes comme TUI France" - qui étaient partis vers d'autres organismes de garantie.
"En 2019, il y en a de nouvelles, comme Misterfly, et j'en suis ravie. Et puis, pour celles qui ne sont pas encore adhérentes ou qui ne sont pas encore revenues, je suis assez tenace et j'en vise une particulièrement", a t-elle déclaré en regardant Alain Capestan, directeur général de Voyageurs du Monde (chez Atradius).
"Petits ou grands, vous êtes les bienvenus à l'APST", a-t-elle conclu.
Irritation autour des cartes d'abonnement Air France
La relation avec Air France était extrêmement tendue il y a un an avec les annonces autour de NDC.
Aujourd'hui elle semble apaisée mais il reste quelques points de friction : "Ça va plutôt bien avec Air France. Toutefois, il y a un petit irritant depuis 15 jours", a expliqué Jean-Pierre Mas.
Il concerne la nouvelle politique des cartes d'abonnement mise en place par la compagnie.
"Je ne sais pas qui a inventé cela", a lancé Jean-Pierre Mas. "Les tarifs sont désormais fluctuants, il n'y a plus de sécurisation du tarif. Et le tarif classique Flex peut être mieux disant.
Par ailleurs, les agences ne peuvent pas procéder dans les heures qui précèdent le vol, aux changements, ils doivent se faire sur l'appli Air France ou dans les aéroports, ce qui est extrêmement préjudiciable. Il y a des moments où il faut savoir revenir en arrière".
Aujourd'hui elle semble apaisée mais il reste quelques points de friction : "Ça va plutôt bien avec Air France. Toutefois, il y a un petit irritant depuis 15 jours", a expliqué Jean-Pierre Mas.
Il concerne la nouvelle politique des cartes d'abonnement mise en place par la compagnie.
"Je ne sais pas qui a inventé cela", a lancé Jean-Pierre Mas. "Les tarifs sont désormais fluctuants, il n'y a plus de sécurisation du tarif. Et le tarif classique Flex peut être mieux disant.
Par ailleurs, les agences ne peuvent pas procéder dans les heures qui précèdent le vol, aux changements, ils doivent se faire sur l'appli Air France ou dans les aéroports, ce qui est extrêmement préjudiciable. Il y a des moments où il faut savoir revenir en arrière".
Accord SNCF : les négociations en cours
L'accord signé pour l'ensemble du marché avec la SNCF arrive à échéance fin 2019.
Les discussions pour la renégociation sont actuellement en cours, pilotées par Valérie Sasset, directrice générale de BCD Travel.
Jean-Pierre Mas prévient : "Mon point de vue, c’est que nous ne pourrons pas accepter une dégradation des conditions de rémunération de la distribution.
Il sera préférable pour nous de ne pas avoir d'accord que d'avoir un mauvais accord !"
Les discussions pour la renégociation sont actuellement en cours, pilotées par Valérie Sasset, directrice générale de BCD Travel.
Jean-Pierre Mas prévient : "Mon point de vue, c’est que nous ne pourrons pas accepter une dégradation des conditions de rémunération de la distribution.
Il sera préférable pour nous de ne pas avoir d'accord que d'avoir un mauvais accord !"
SETO : ralentissement de l'activité
René-Marc Chikli, président du SETO (Syndicat des Entreprises du Tour-Operating) est revenu sur l'impact des gilets jaunes : "l'activité est marquée par un ralentissement quelle que soit la gamme. Jusqu'à mi-novembre, les perspectives étaient excellentes".
Pour lui, rien n'est joué : "cela peut repartir très vite. Du jour au lendemain, les réservations des tour-opérateurs peuvent être prises d'assaut".
A côté de ce mouvement qui "semble s'affaiblir", reste plusieurs incertitudes : le Brexit et les événements politiques ou climatiques qui peuvent avoir lieu dans le monde.
Pour lui, rien n'est joué : "cela peut repartir très vite. Du jour au lendemain, les réservations des tour-opérateurs peuvent être prises d'assaut".
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