Rupture Lufthansa : Turkish Airlines préfère être seul que mal accompagné...

Officiellement, Turkish Airlines désapprouve la décision unilatérale prise par Lufthansa mardi 26 novembre 2013.

La compagnie allemande a en effet décidé de mettre fin à l'accord de code-share qui la liait avec Turkish Airlines à partir de mars 2014.

Mais cette décision ne semble pas vraiment contrarier Temel Kotil, le président de la compagnie.

S'il a refusé de s'exprimer sur les éventuelles raisons qui ont poussées les Allemands à mettre fin à ce partenariat, il paraît apprécier de faire cavalier seul.

Car pour devenir devenir l'une des principales compagnies aériennes mondiales, mieux vaut ne pas s'encombrer d'un partenaire.

"Etre seul est une bonne chose, car il est plus facile de gérer son image de marque, sa politique tarifaire et ses produits" confirme Temel Kotil.

Turkish Airlines a en effet les moyens de son ambition, avec des ouvertures tout azimuts, une croissance constante du nombre de ses passagers et bien entendu de son chiffre d'affaires.

Sur le marché français, Turkish affiche une progression de 30% pour 2013 et proposera 370 000 sièges à la vente en 2014.

Elle compte augmenter sa desserte de Nice avec deux vols par jour l’été et 10 vols hebdomadaires l’hiver.

A Marseille, la ligne ouverte il y a six mois a séduit 30 000 passagers et la compagnie table sur un taux de remplissage de 90% pour l'année prochaine.

A Toulouse, près de 25 000 personnes ont emprunté la ligne qui passera en bi-quotidien dès que ses nouveaux Airbus seront disponibles.

Et n'oublions pas l'ouverture de Nantes, où la compagnie devrait s'installer très prochainement.

De quoi nourrir son hub d'Istanbul et et préparer le terrain pour le nouvel aéroport qui devrait pouvoir accueillir 150 millions de passagers par an. Devenant ainsi le plus grand du monde.