SNAV, CETO, APS, CERED... Georges Colson appelle à l'''union sacrée''

accord avec le Quai d'Orsay pour les conseils aux voyageurs

Au cours de l'Assemblée Générale du SNAV qui s'est déroulée la semaine dernière dans le cadre du MAP, Georges Colson a, de façon très claire, tendu la main aux institutions professionnelles à commencer par le CETO. Ce n'est trahir aucun secret que dire qu'entre l'organisation syndicale et l'association qui regroupe 70 tour-opérateurs, dont quelques « majors » déserteurs, les relations sont parfois épineuses.

Rédigé par Michèle SANI le Samedi 15 Mars 2008

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« Notre volonté est de travailler la main dans la main avec le CETO. Nous ne voulons pas de division. Le CETO représente 70 tour-opérateurs, le SNAV, 214.

Nous avons le même objectif à faire valoir auprès des pouvoirs publics en particulier auprès des ministères du tourisme et des Affaires Etrangères.

Toute division est improductive surtout en période de crise où nous menons les mêmes actions.
Il serait stupide que seul le CETO prenne des décisions sans que nous nous concertions. »

Le président du SNAV a annoncé à cette occasion qu'un accord avait été passé avec le Quai d'Orsay dont les les conseils aux voyageurs sont la référence pour le consommateur comme pour l'agent de voyages.

Dorénavant, à la demande du SNAV, du CETO et en concertation avec le Ministère du Tourisme, le Quai d'Orsay préviendra en priorité les instances professionnelles avant de procéder à toute modification d'avis sur un pays.

« Ceci nous permettra de mettre plus rapidement en place notre cellule de crise et d'avoir rapidement des éléments de réponse à donner à nos clients- consommateurs.

Avec le CERED (association regroupant les distributeurs), il semble que le SNAV travaille en bonne intelligence. Avec l'APS ? « Il y a parfois du tangage » reconnaît Georges Colson. « Nous avons des vocations différentes mais nous sommes complémentaires et avons d'importants travaux communs. »

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Commentaires

1.Posté par j.P. Siméon le 17/03/2008 10:43 | Alerter

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Notre métier n'est pas assez fort pour se permettre des divisions.
Mais les souhaits de conciliation ne doivent pas être que des paroles.
Je n'ai pas lu le mot " Cediv "?
ou alors, ce n'est que l'union des plus grands et les petits sont laissés pour compte ?
Voila qui serait de mauvais augure.

http://www.switch.fr

2.Posté par ponset le 17/03/2008 11:06 | Alerter

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Mr Siméon vous n'avez pas non plus lu les mots SELECTOUR, AFAT, MANOR ou TOURCOM...
Le CEDIV a voulu se démarquer du SNAV en tant qu'organisation professionnelle et c'est une excellente chose, mais il l'a fait en adoptant un positionnement ambigu et parfois peu lisible apparaissant tantôt comme un syndicat, tantôt comme un réseau...est-ce le meilleur moyen d'exister ?

3.Posté par j.P. Siméon le 17/03/2008 16:11 | Alerter

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En effet, les grands réseaux n'étaient pas cités, mais dans la mesure où ils sont membres du Snav, je les avais imaginé sous-entendus.
Isoler des membres de notre profession, comme le Cediv, qui n'est notoirement pas membre du Snav, me parait déjà dommageable, et même s'il y avait ambiguité, l'isolement serait de nature à l'amplifier.
Comme nos instances se plaisent à le dire, ce qui définit le statut de toutes les agences de voyages, c'est la détention d'une licence.
je crois donc qu'aucun porteur de licence ne doit être tenu à l'écart.

http://www.switch.fr