"Nous allons rechercher un opérateur industriel susceptible à la fois d'apporter des capitaux pour garantir l'avenir de l'entreprise et susceptible d'améliorer la gestion et la performance commerciale" de la SNCM, a déclaré M. Goulard devant l'Assemblée nationale.
Il a souligné que les règles de la concurrence interdisaient à l'Etat d'intervenir au capital de cette société. Le gouvernement va "prendre des mesures de consolidation immédiates pour éviter la cessation de l'activité, pour assurer la continuité de l'entreprise", a-t-il toutefois affirmé.
Il a mis en garde contre une nouvelle grève. "Une grève comme celle du mois de septembre dernier condamnerait de manière irrémédiable au dépôt de bilan l'entreprise", a-t-il estimé.
"L'entreprise est au bord de la cessation de paiements"
"Nous voulons préserver l'unité de cette entreprise", a-t-il par ailleurs affirmé. La situation de la SNCM est "extrêmement préoccupante", a reconnu M. Goulard. "L'entreprise est au bord de la cessation de paiements", a-t-il observé, rappelant que son déficit pour 2004 dépasserait 25 millions d'euros et que le déficit de trésorerie devrait atteindre 60 millions d'euros à la fin
Mais il a estimé que "cette entreprise a un avenir: elle a un outil industriel, elle a des compétences, elle est sur des créneaux porteurs".
La SNCM a plongé dans le rouge en 2004, affectée par une conjoncture touristique difficile, la concurrence accrue de la compagnie privée Corsica Ferries et une série de grèves coûteuses, notamment en septembre (conflit de trois semaines entamé par le Syndicat des travailleurs corses - STC, nationaliste).
Il a souligné que les règles de la concurrence interdisaient à l'Etat d'intervenir au capital de cette société. Le gouvernement va "prendre des mesures de consolidation immédiates pour éviter la cessation de l'activité, pour assurer la continuité de l'entreprise", a-t-il toutefois affirmé.
Il a mis en garde contre une nouvelle grève. "Une grève comme celle du mois de septembre dernier condamnerait de manière irrémédiable au dépôt de bilan l'entreprise", a-t-il estimé.
"L'entreprise est au bord de la cessation de paiements"
"Nous voulons préserver l'unité de cette entreprise", a-t-il par ailleurs affirmé. La situation de la SNCM est "extrêmement préoccupante", a reconnu M. Goulard. "L'entreprise est au bord de la cessation de paiements", a-t-il observé, rappelant que son déficit pour 2004 dépasserait 25 millions d'euros et que le déficit de trésorerie devrait atteindre 60 millions d'euros à la fin
Mais il a estimé que "cette entreprise a un avenir: elle a un outil industriel, elle a des compétences, elle est sur des créneaux porteurs".
La SNCM a plongé dans le rouge en 2004, affectée par une conjoncture touristique difficile, la concurrence accrue de la compagnie privée Corsica Ferries et une série de grèves coûteuses, notamment en septembre (conflit de trois semaines entamé par le Syndicat des travailleurs corses - STC, nationaliste).