L'année a été studieuse pour Sabre qui veut le faire savoir en sponsorisant TOTEC, la journée d’information sur les technologies du tourisme organisée ce vendredi par Expertiz au palais Brogniart (Photo Y. Barraud)
Et le message, c’est que tout va bien pour Sabre en France.
Maintenant que les développements rail sont en place, le Gds compte monter en puissance, notamment sur le segment du business travel.
Et ce, en dépit des difficultés rencontrées par Carlson Wagonlit avec l’implémentation de Turbo Sabre, censé remplacer Amadeus, le GDS utilisé majoritairement par le réseau.
« On continue à travailler sur le projet mais les applications, et notamment celle du rail, sont en place chez Carlson Wagonlit. Certains plateaux comme Belfort travaillent bien sur Turbo Sabre, c’est plus compliqué pour d’autres sites.
La migration d‘un système à un autre est un processus délicat. Pour les agents, c’est une façon de travailler différente mais le programme de formation a été effectué comme prévu », explique Claire Gagnaire, la responsable de Sabre en France.
Maintenant que les développements rail sont en place, le Gds compte monter en puissance, notamment sur le segment du business travel.
Et ce, en dépit des difficultés rencontrées par Carlson Wagonlit avec l’implémentation de Turbo Sabre, censé remplacer Amadeus, le GDS utilisé majoritairement par le réseau.
« On continue à travailler sur le projet mais les applications, et notamment celle du rail, sont en place chez Carlson Wagonlit. Certains plateaux comme Belfort travaillent bien sur Turbo Sabre, c’est plus compliqué pour d’autres sites.
La migration d‘un système à un autre est un processus délicat. Pour les agents, c’est une façon de travailler différente mais le programme de formation a été effectué comme prévu », explique Claire Gagnaire, la responsable de Sabre en France.
Plus de 6 millions USD investis dans le développement
Pourtant, le Gds américain avoue avoir investit plus de six millions de dollars sur trois ans en développements d’outils spécifiquement pour le marché français et notamment le web service rail.
Sabre prévoit d’ailleurs de déployer le même type d’outil en Allemagne, en coopération avec la Deutsche Bahn. Si les débuts de Turbo Sabre sont agités chez CWT, ce n’est pas le cas ailleurs.
« Depuis trois ans, nous n’avons pas perdu un seul client d’importance sur le marché français et même, l’année dernière, nous en avons convaincu treize autres, notamment Jetset et Gallia », explique Martin Cowley, le directeur de la zone EMEA de Sabre.
Le GDS révèle même travailler sur certaines applications pour le site B2C de Selectour.
Mais ce sont surtout les développements liés à l’aérien qui pourraient bien intéresser les clients français dans les mois à venir.
Sabre est en effet précurseur aux Etats-Unis dans le développement d’outils permettant d’inclure dans le PNR du client tous les suppléments tarifaires que de nombreuses compagnies font désormais payer aux passagers à l’aéroport et dans l’avion : 2e bagage payant pour les longs courriers, choix du siège dans l’avion, repas, check in au comptoir, etc..
Sabre prévoit d’ailleurs de déployer le même type d’outil en Allemagne, en coopération avec la Deutsche Bahn. Si les débuts de Turbo Sabre sont agités chez CWT, ce n’est pas le cas ailleurs.
« Depuis trois ans, nous n’avons pas perdu un seul client d’importance sur le marché français et même, l’année dernière, nous en avons convaincu treize autres, notamment Jetset et Gallia », explique Martin Cowley, le directeur de la zone EMEA de Sabre.
Le GDS révèle même travailler sur certaines applications pour le site B2C de Selectour.
Mais ce sont surtout les développements liés à l’aérien qui pourraient bien intéresser les clients français dans les mois à venir.
Sabre est en effet précurseur aux Etats-Unis dans le développement d’outils permettant d’inclure dans le PNR du client tous les suppléments tarifaires que de nombreuses compagnies font désormais payer aux passagers à l’aéroport et dans l’avion : 2e bagage payant pour les longs courriers, choix du siège dans l’avion, repas, check in au comptoir, etc..
Tout ce qui est regroupé sous le terme barbare de « unbundled fees » et qui échappe jusqu’à présent à la gestion des budgets voyages par les agences.
« Pour l’instant, c’est un peu l’anarchie entre les différents produits des différentes compagnies aériennes car chacune souhaite se différencier par ces produits considérés comme du merchandising.
Nous militons pour que tous ces suppléments soient standardisés de façon à pourvoir les inclure plus facilement dans les GDS », explique Martin Cowley qui estime encore devoir attendre entre 12 et 24 mois pour que les transporteurs se rendent à la raison.
Une première expérience est menée actuellement aux Etats-Unis avec United Airlines dont les suppléments figurent désormais sur Sabre.
« Cette façon de déstructurer les tarifs aériens est une tendance de fond qui a commencé il y a plus d’un an aux Etats-Unis mais qui arrive en Europe maintenant.
Ainsi, British Airways déjà établi sa liste de suppléments si le client souhaite réserver son siège à l’avance. Or, il va de l’intérêt de l’agent de voyages de pouvoir gérer tous les suppléments à partir de son GDS ».
Il y va aussi de l’intérêt des GDS de faire en sorte que les réservations des agences passent toujours par leurs tuyaux…
« Pour l’instant, c’est un peu l’anarchie entre les différents produits des différentes compagnies aériennes car chacune souhaite se différencier par ces produits considérés comme du merchandising.
Nous militons pour que tous ces suppléments soient standardisés de façon à pourvoir les inclure plus facilement dans les GDS », explique Martin Cowley qui estime encore devoir attendre entre 12 et 24 mois pour que les transporteurs se rendent à la raison.
Une première expérience est menée actuellement aux Etats-Unis avec United Airlines dont les suppléments figurent désormais sur Sabre.
« Cette façon de déstructurer les tarifs aériens est une tendance de fond qui a commencé il y a plus d’un an aux Etats-Unis mais qui arrive en Europe maintenant.
Ainsi, British Airways déjà établi sa liste de suppléments si le client souhaite réserver son siège à l’avance. Or, il va de l’intérêt de l’agent de voyages de pouvoir gérer tous les suppléments à partir de son GDS ».
Il y va aussi de l’intérêt des GDS de faire en sorte que les réservations des agences passent toujours par leurs tuyaux…