Le Scara monte fois de plus au créneau.
Le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes dénonce "une double peine pour les compagnies aériennes". La Direction Générale de l'Aviation Civile a annoncé le 26 mars lors de la réunion annuelle de présentation du bilan économique de la fonction sûreté/sécurité des aéroports que le déficit lié à ces dépenses en aéroport, pour un total de 550 millions d'euros devra être payé par les compagnies aériennes sur 6 ans à partir de 2024.
Cette somme sera majorée des intérêts et des frais de gestion réclamés par l'État ajoute le Scara.
Le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes dénonce "une double peine pour les compagnies aériennes". La Direction Générale de l'Aviation Civile a annoncé le 26 mars lors de la réunion annuelle de présentation du bilan économique de la fonction sûreté/sécurité des aéroports que le déficit lié à ces dépenses en aéroport, pour un total de 550 millions d'euros devra être payé par les compagnies aériennes sur 6 ans à partir de 2024.
Cette somme sera majorée des intérêts et des frais de gestion réclamés par l'État ajoute le Scara.
"Cette somme correspond au déficit en 2020 et 2021 de la taxe d'aéroport, taxe liée au trafic passagers qui a chuté de plus de 70 % à cause de la crise sanitaire. Il s'agit donc de faire payer aux compagnies aériennes, déjà fortement touchées par la crise, un service de sûreté/sécurité sur des vols non effectués.
Pour rappel, la sûreté/sécurité est une fonction régalienne, qui devrait être prise en charge par l'État." précise le syndicat qui estime que cette décision contredit la doctrine du « quoi qu'il en coûte » affichée par l'État qui devient « quoi qu'il en coûte aux compagnies aériennes ».
Bonus : les compagnies aériennes ont aussi été informées lors de la réunion du 26 mars, de la décision d'augmenter pour 2021 cette même taxe de sûreté de 5% sur certains aéroports.
Pour rappel, la sûreté/sécurité est une fonction régalienne, qui devrait être prise en charge par l'État." précise le syndicat qui estime que cette décision contredit la doctrine du « quoi qu'il en coûte » affichée par l'État qui devient « quoi qu'il en coûte aux compagnies aériennes ».
Bonus : les compagnies aériennes ont aussi été informées lors de la réunion du 26 mars, de la décision d'augmenter pour 2021 cette même taxe de sûreté de 5% sur certains aéroports.
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