Au moins deux Français se trouvent parmi les plus de 4300 victimes et 8000 blessés du séisme qui a frappé le Népal samedi 25 avril 2015 vers 11h40, heure locale.
"Malheureusement, ils étaient là-bas en vacances, explique Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangère français. C'était un couple dont l'un des membres travaillait au cabinet de Mme Fleur Pellerin (ministre de la Culture et de la Communication, Ndlr)."
S'il est, pour le moment, impossible d'affirmer si d'autres ressortissants français ont perdu la vie dans ce tremblement de terre de magnitude 7,9 sur l'échelle de Richter, son bilan devrait largement s'alourdir dans les jours qui viennent.
"L'autorité népalaise de gestion des catastrophes, qui travaille dans des conditions extrêmement difficile, est encore coupée de nombreuses régions du pays", confirme le ministre des Affaires étrangères.
Selon nos informations, des villages de plusieurs centaines, voire milliers, d'habitants seraient littéralement rayés de la carte autour de l'épicentre du séisme et de sa principale réplique, au Nord-Ouest de Katmandou, dimanche après-midi.
"Malheureusement, ils étaient là-bas en vacances, explique Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangère français. C'était un couple dont l'un des membres travaillait au cabinet de Mme Fleur Pellerin (ministre de la Culture et de la Communication, Ndlr)."
S'il est, pour le moment, impossible d'affirmer si d'autres ressortissants français ont perdu la vie dans ce tremblement de terre de magnitude 7,9 sur l'échelle de Richter, son bilan devrait largement s'alourdir dans les jours qui viennent.
"L'autorité népalaise de gestion des catastrophes, qui travaille dans des conditions extrêmement difficile, est encore coupée de nombreuses régions du pays", confirme le ministre des Affaires étrangères.
Selon nos informations, des villages de plusieurs centaines, voire milliers, d'habitants seraient littéralement rayés de la carte autour de l'épicentre du séisme et de sa principale réplique, au Nord-Ouest de Katmandou, dimanche après-midi.
"A Bhaktapur, tout s'est écroulé"
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"C'est l'enfer, surtout dans la campagne, hors de Katmandou, se désolé Jérôme Edou, patron de Base Camp Trek, réceptif basé au Népal.
Avec la pluie, les montagnes continuent de s'écrouler, des rochers tombent et des routes sont détruites. Certains villages sont totalement coupés du monde. Les gens n'y ont rien à manger et parfois même à boire."
Base Camp Travel comptait une quinzaine de groupes, soit environ 80 voyageurs, sur place au moment du séisme. L'agence ne déplore aucune victime pour le moment.
Les clients d'Asia présents au Népal au moment de la catastrophe sont eux aussi "sains et saufs", assure Jean-Paul Chantraine, Président-Directeur général (PDG) d'Asia.
Le tour-opérateur comptait 4 touristes sur place et 6 autres en acheminement qui se trouvaient alors au Bouthan.
Les 4 déjà présents au Népal ont décidé de terminer leur séjour. Il leur reste deux jours. Pour les autres, la suite des événements sera décidée au cas par cas.
"Nous discutons actuellement avec nos voyageurs, explique le PDG d'Asia. S'ils ne souhaitent pas continuer leur voyage, ils pourront rentrer ou faire autre chose. "
Pour ceux qui voudraient éventuellement poursuivre leur voyage au Népal, la question des conditions du séjour se pose.
De très nombreux monuments et sites touristiques de la destination ont été détruits. "A Bhaktapur, tout s'est écroulé, sauf la place du Durbar qui avait été reconstruite et consolidée par des Allemands", constate Jérôme Edou.
Avec la pluie, les montagnes continuent de s'écrouler, des rochers tombent et des routes sont détruites. Certains villages sont totalement coupés du monde. Les gens n'y ont rien à manger et parfois même à boire."
Base Camp Travel comptait une quinzaine de groupes, soit environ 80 voyageurs, sur place au moment du séisme. L'agence ne déplore aucune victime pour le moment.
Les clients d'Asia présents au Népal au moment de la catastrophe sont eux aussi "sains et saufs", assure Jean-Paul Chantraine, Président-Directeur général (PDG) d'Asia.
Le tour-opérateur comptait 4 touristes sur place et 6 autres en acheminement qui se trouvaient alors au Bouthan.
Les 4 déjà présents au Népal ont décidé de terminer leur séjour. Il leur reste deux jours. Pour les autres, la suite des événements sera décidée au cas par cas.
"Nous discutons actuellement avec nos voyageurs, explique le PDG d'Asia. S'ils ne souhaitent pas continuer leur voyage, ils pourront rentrer ou faire autre chose. "
Pour ceux qui voudraient éventuellement poursuivre leur voyage au Népal, la question des conditions du séjour se pose.
De très nombreux monuments et sites touristiques de la destination ont été détruits. "A Bhaktapur, tout s'est écroulé, sauf la place du Durbar qui avait été reconstruite et consolidée par des Allemands", constate Jérôme Edou.
150 clients de Voyageurs du Monde sur place
De nombreux temples de Patan ont été réduits en miettes et le centre historique de Katmandou est dévasté. De très nombreuses statues et autres objets historiques vieux de 3 à 9 siècles ont été pulvérisés.
Du côté de Voyageurs du Monde, 150 clients étaient sur place samedi matin. "Nous les avons tous localisés. Ils sont tous en bonne santé", rassure Lionel Habasque, Directeur général délégué.
La priorité du tour-opérateur est de rapatrier tous les voyageurs qui n'y sont pas sur Katmandou pour ensuite les placer sur des vols afin d'assurer leur retour en France.
Aucun n'a souhaité poursuivre le voyage. "Certains sont d'ailleurs déjà en route pour rentrer en France", ajoute Lionel Habasque.
Le SETO a également recommandé à ses membres de suspendre les départs et propose le report sans frais aux clients.
Le Quai d'Orsay cherche encore à localiser 676 Français présents au Népal. "Cela ne veut pas dire qu'ils se trouvent tous en danger, précise Laurent Fabius.
Mais dans le désordre total et évident qui règne dans ce pays en ruine, la priorité c'est de porter secours et de recenser nos compatriotes."
Les conséquences du séisme risquent de se faire ressentir pendant très longtemps au Népal. Car, au-delà du désastre humaine, il s'agit également d'une catastrophe économique pour ce pays qui dépend grandement des recettes générées par le tourisme.
Du côté de Voyageurs du Monde, 150 clients étaient sur place samedi matin. "Nous les avons tous localisés. Ils sont tous en bonne santé", rassure Lionel Habasque, Directeur général délégué.
La priorité du tour-opérateur est de rapatrier tous les voyageurs qui n'y sont pas sur Katmandou pour ensuite les placer sur des vols afin d'assurer leur retour en France.
Aucun n'a souhaité poursuivre le voyage. "Certains sont d'ailleurs déjà en route pour rentrer en France", ajoute Lionel Habasque.
Le SETO a également recommandé à ses membres de suspendre les départs et propose le report sans frais aux clients.
Le Quai d'Orsay cherche encore à localiser 676 Français présents au Népal. "Cela ne veut pas dire qu'ils se trouvent tous en danger, précise Laurent Fabius.
Mais dans le désordre total et évident qui règne dans ce pays en ruine, la priorité c'est de porter secours et de recenser nos compatriotes."
Les conséquences du séisme risquent de se faire ressentir pendant très longtemps au Népal. Car, au-delà du désastre humaine, il s'agit également d'une catastrophe économique pour ce pays qui dépend grandement des recettes générées par le tourisme.