Voyageurs du Monde : après l'Espagne, le TO veut croître à l'étranger !

L'euphorie de l'année passée a laissé place à une certaine lassitude, d'une croissance atone.

Le secteur du tourisme aurait aimé conserver cette dynamique, mais doit se contenter d'une "santé meilleure que d'autres secteurs d'activité," selon Valérie Boned.

Dans un contexte économique moyennement favorable et géopolitique à peine meilleur, Voyageurs du Monde enregistre une belle au 1er semestre 2024.

"Pour la deuxième année consécutive, les résultats au 30 juin, habituellement déficitaires en raison de la périodicité des départs qui ont lieu majoritairement au 2ème semestre, sont bénéficiaires.

L’EBITDA s’élève à 9,6 M€ en progression de 13,8 % par rapport à celui du 1er semestre 2023. Le résultat net part du Groupe s’élève à 5,5 M€, en retrait de 7,3 % par rapport à 2023 sous l’effet du résultat exceptionnel et d'un taux d'imposition plus élevé," se félicite le communiqué de presse de l'entreprise.

Un satisfecit qui devrait être général.

L'année 2024 sera globalement positive, avec une croissance du chiffre d'affaires autour de 5 %, quand l'EBITDA affichera une légère progression.

A noter que le niveau d'activité durant l'été est lui en baisse (- 2,5%). Les marges permettront d'effacer ce revers, puisqu'elles sont attendues à des niveaux supérieurs à ceux anticipés.

Sur l'ensemble de l'exercice 2024, à date du 6 octobre, le nombre de départs poursuit sa progression (+4,9 %).

Le dernier trimestre pourrait être encore plus favorable (+8,8%).

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Fort de cette dynamique, Voyageurs du Monde ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Le voyagiste entend poursuivre son développement, en renforçant son offre de services sur toutes ses marques, notamment en ajoutant des propositions de voyages à vélo.

Cette offre grandissante de cyclotourisme va s'appuyer sur les acquisitions d’Eurofun Group et plus récemment de Merlot (Norvège) en juin 2024 et de Cycloturisme (Espagne) en septembre 2024.

Et cette expansion à l'international ne devrait pas s'arrêter, en si bon chemin.

"A l’international, le Groupe continue d’étudier des opportunités de croissance externe sur ses métiers historiques," conclut le communiqué.

Cela fait suite à un exercice 2023, hors norme.

Les revenus avaient bondi de 42% et le résultat s'était littéralement envolé. Une bonne santé financière qui avait permis au TO de récompenser ses actionnaires, via un rachat d’actions (OPRA).

Introduite autour de 20 euros en 2006, l'action est cotée à 140 euros, 18 ans plus tard.