TourMaG.com : Quels effets a eu pour vous la mise en place de ce nouveau système de commissionnement, et avez-vous procédé à des modifications d'activité ?
Joelle Gonnard-Desechaud : Avant tout, un gros travail de communication, envers nos clients et les sociétés en compte. Il a fallu donner des explications et dire et répéter pourquoi les conditions tarifaires changeaient. Cela a provoqué une restructuration du travail, notamment technique et comptable, mais rien de difficile.
Financièrement, nous avons perdu sur les hautes contributions à cause des frais fixes. C’est un manque à gagner évident, mais sur la quantité, on ne s’en sort pas trop mal. Et la billetterie représente 70% de notre chiffre.
TourMaG.com: Comment réagit la clientèle ?
Joelle Gonnard-Desechaud : Nous n’avons pas perdu de clients. En fait, nous en avons même récupérés par rapport à certains autres plateaux, parce que Selectour a vraiment bien communiqué sur ce sujet. Le client sait que le prix du billet est le même partout maintenant, et que nous appliquons la grille de frais de dossier proposée par le réseau à la lettre.
TourMaG.com : Appliquiez-vous déjà des frais de dossier auparavant ?
Joelle Gonnard-Desechaud : Non, pas sur la billetterie. Sauf avec la SNCF et les charters bien sûr.
TourMaG.com : Face à cette nouvelle donne, l'appartenance à un réseau vous a-t-elle aidés ?
Joelle Gonnard-Desechaud : Elle a été prioritaire. Selectours nous a beaucoup aidés, pour les calculs, les estimations, les grilles de tarifs. Et bien sûr pour la communication. Nous avons été bien préparés à l’arrivée de la nouvelle norme.
TourMaG.com : Alors finalement, dix mois plus tard, contente ou pas contente ?
Joelle Gonnard-Desechaud : (soupir expressif) Malheureusement, ce n’est sans doute que le début du mouvement. Les autres vont suivre. Il faudra bien que les gens comprennent que nos services, nos prestations doivent être rémunérées par eux, et non plus commissionnées par les prestataires.
D’ailleurs, peu à peu, les curieux qui se sont intéressés aux promotions sur internet au début nous reviennent après quelques mauvaises surprises : des suppléments inattendus, des déficits d’explications ou des choses comme ça. Ils comprennent alors que les agences vendent une autre qualité de service que les simples promos tarifaires.
Ça va être dur pour les indépendants, mais je crois que les agences en réseaux s’en sortiront toujours.
Joelle Gonnard-Desechaud : Avant tout, un gros travail de communication, envers nos clients et les sociétés en compte. Il a fallu donner des explications et dire et répéter pourquoi les conditions tarifaires changeaient. Cela a provoqué une restructuration du travail, notamment technique et comptable, mais rien de difficile.
Financièrement, nous avons perdu sur les hautes contributions à cause des frais fixes. C’est un manque à gagner évident, mais sur la quantité, on ne s’en sort pas trop mal. Et la billetterie représente 70% de notre chiffre.
TourMaG.com: Comment réagit la clientèle ?
Joelle Gonnard-Desechaud : Nous n’avons pas perdu de clients. En fait, nous en avons même récupérés par rapport à certains autres plateaux, parce que Selectour a vraiment bien communiqué sur ce sujet. Le client sait que le prix du billet est le même partout maintenant, et que nous appliquons la grille de frais de dossier proposée par le réseau à la lettre.
TourMaG.com : Appliquiez-vous déjà des frais de dossier auparavant ?
Joelle Gonnard-Desechaud : Non, pas sur la billetterie. Sauf avec la SNCF et les charters bien sûr.
TourMaG.com : Face à cette nouvelle donne, l'appartenance à un réseau vous a-t-elle aidés ?
Joelle Gonnard-Desechaud : Elle a été prioritaire. Selectours nous a beaucoup aidés, pour les calculs, les estimations, les grilles de tarifs. Et bien sûr pour la communication. Nous avons été bien préparés à l’arrivée de la nouvelle norme.
TourMaG.com : Alors finalement, dix mois plus tard, contente ou pas contente ?
Joelle Gonnard-Desechaud : (soupir expressif) Malheureusement, ce n’est sans doute que le début du mouvement. Les autres vont suivre. Il faudra bien que les gens comprennent que nos services, nos prestations doivent être rémunérées par eux, et non plus commissionnées par les prestataires.
D’ailleurs, peu à peu, les curieux qui se sont intéressés aux promotions sur internet au début nous reviennent après quelques mauvaises surprises : des suppléments inattendus, des déficits d’explications ou des choses comme ça. Ils comprennent alors que les agences vendent une autre qualité de service que les simples promos tarifaires.
Ça va être dur pour les indépendants, mais je crois que les agences en réseaux s’en sortiront toujours.