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TourMaG.com : Quels effets a eu pour vous la mise en place de ce nouveau système de commissionnement ?
Fabienne Dantez Argueil : "Pour la billetterie affaires, les choses n’ont pas changé. Et elle représente quand même 60% de notre chiffre d’affaires. Nous avons même consolidé nos relations avec les sociétés. Beaucoup de choses ont été clarifiées. Par contre, nous avons perdu une grande partie de la vente de passage.
C’est dû bien sûr à la concurrence internet et à la différence que créent les frais de service sur le prix net. Même à 15 euros par billet, pour un couple ou une famille, ça monte très vite le surcoût. Et de toutes façons, la démarche d’achat sur le web va aller croissant. C’est incontournable."
TourMaG.com : Comment a réagi la clientèle ?
Fabienne Dantez Argueil : "Ils nous ont fait confiance. Nous leur avons dit : “ Si vous voulez faire des économies, il faut nous écouter ”, et dans la plupart des cas, ça a marché. Nous avons utilisé les grilles fournies par le réseau au début, mais nous les avons adaptées en fonction de la concurrence et des appels d’offre."
TourMaG.com : Face à cette nouvelle donne, l'appartenance à un réseau (Selectour) vous a-t-elle aidés ?
Fabienne Dantez Argueil : "Énormément. Cela nous a permis de nous préparer suffisamment tôt, de prendre conscience de nos méthodes de travail. Nous avons eu des formations sur la fameuse valeur ajoutée, des grilles de calcul, ce qui nous a permis d’aller mieux armés en clientèle, avec du matériel solide et une position de groupe rassurante.
Nous proposons aussi aujourd’hui aux sociétés qui le désirent d’utiliser le portail Selectour pour les achats directs, c’est une offre élargie très appréciée. De plus, les rencontres avec le reste du réseau ont été très constructives. On apprend beaucoup à réfléchir ensemble et on profite toujours des bonnes idées de chacun."
TourMaG.com : Vos relations avec les compagnies aériennes ont-elles changé ?
Fabienne Dantez Argueil : "Avec certaines, pas vraiment. Avec d’autres, comme Air France pour ne pas les nommer, ça s’est encore dégradé. Nous constatons tous les jours que nous sommes les derniers maillons de la chaîne, non seulement nous ne sommes pas aidés, mais très mal considérés aussi.
Personnellement, je ne leur demande plus rien. J’ai des dossiers en attente qui traînent depuis des mois. Je dis maintenant aux gens de les interroger directement, en tant qu’individuels ils sont souvent mieux considérés que les agents de voyages.
Mais je crois que les compagnies vont se rendre compte qu’elles ont besoin de nous. Elles ne sont pas armées pour gérer les comptes sociétés. Et c’est cette clientèle qui va les pousser dans ce sens."
TourMaG.com : Alors finalement, dix mois plus tard, contente ou pas contente ?
Fabienne Dantez Argueil : "Eh bien, sur un plan personnel, ça m’a beaucoup apporté. Cela m’a permis de faire le point, de me remettre en question. Je travaille différemment aujourd’hui. Sur le plan économique, pour l’agence, c’est un statu quo financier. Pas de changement. On s’est adaptés, comme d’habitude dans ce métier."
Fabienne Dantez Argueil : "Pour la billetterie affaires, les choses n’ont pas changé. Et elle représente quand même 60% de notre chiffre d’affaires. Nous avons même consolidé nos relations avec les sociétés. Beaucoup de choses ont été clarifiées. Par contre, nous avons perdu une grande partie de la vente de passage.
C’est dû bien sûr à la concurrence internet et à la différence que créent les frais de service sur le prix net. Même à 15 euros par billet, pour un couple ou une famille, ça monte très vite le surcoût. Et de toutes façons, la démarche d’achat sur le web va aller croissant. C’est incontournable."
TourMaG.com : Comment a réagi la clientèle ?
Fabienne Dantez Argueil : "Ils nous ont fait confiance. Nous leur avons dit : “ Si vous voulez faire des économies, il faut nous écouter ”, et dans la plupart des cas, ça a marché. Nous avons utilisé les grilles fournies par le réseau au début, mais nous les avons adaptées en fonction de la concurrence et des appels d’offre."
TourMaG.com : Face à cette nouvelle donne, l'appartenance à un réseau (Selectour) vous a-t-elle aidés ?
Fabienne Dantez Argueil : "Énormément. Cela nous a permis de nous préparer suffisamment tôt, de prendre conscience de nos méthodes de travail. Nous avons eu des formations sur la fameuse valeur ajoutée, des grilles de calcul, ce qui nous a permis d’aller mieux armés en clientèle, avec du matériel solide et une position de groupe rassurante.
Nous proposons aussi aujourd’hui aux sociétés qui le désirent d’utiliser le portail Selectour pour les achats directs, c’est une offre élargie très appréciée. De plus, les rencontres avec le reste du réseau ont été très constructives. On apprend beaucoup à réfléchir ensemble et on profite toujours des bonnes idées de chacun."
TourMaG.com : Vos relations avec les compagnies aériennes ont-elles changé ?
Fabienne Dantez Argueil : "Avec certaines, pas vraiment. Avec d’autres, comme Air France pour ne pas les nommer, ça s’est encore dégradé. Nous constatons tous les jours que nous sommes les derniers maillons de la chaîne, non seulement nous ne sommes pas aidés, mais très mal considérés aussi.
Personnellement, je ne leur demande plus rien. J’ai des dossiers en attente qui traînent depuis des mois. Je dis maintenant aux gens de les interroger directement, en tant qu’individuels ils sont souvent mieux considérés que les agents de voyages.
Mais je crois que les compagnies vont se rendre compte qu’elles ont besoin de nous. Elles ne sont pas armées pour gérer les comptes sociétés. Et c’est cette clientèle qui va les pousser dans ce sens."
TourMaG.com : Alors finalement, dix mois plus tard, contente ou pas contente ?
Fabienne Dantez Argueil : "Eh bien, sur un plan personnel, ça m’a beaucoup apporté. Cela m’a permis de faire le point, de me remettre en question. Je travaille différemment aujourd’hui. Sur le plan économique, pour l’agence, c’est un statu quo financier. Pas de changement. On s’est adaptés, comme d’habitude dans ce métier."
