Selon Jean-Luc Hans, Président ABTO, ce titre provocateur risque de compliquer encore davantage la vie des TO et des agents de voyages face à leurs clients. L'association a réagi avec la publication du communiqué de presse suivant :
"L’ABTO, “Association of Belgian Tour Operators”, représente les intérêts professionnels de 31 organisateurs de voyages. Les membres de l’ABTO organisent les vacances de plus de 3,6 millions de clients.
C’est avec beaucoup d’incrédulité que nous avons à nouveau pris connaissance du récent article de presse sur les suppléments fuel illicites des tour opérateurs.
L’ABTO regrette le contenu de cet article tout comme la confusion qui en découle. A la base de chaque augmentation fuel, il y a une compagnie aérienne. Si la compagnie aérienne ne comptait pas d’augmentation fuel, le TO ne la réclamerait jamais au client.
Conformément à la loi sur le contrat de voyage, les TO mentionnent dans leurs brochures la date référence pour le calcul des prix. Pour les brochures d’été, il s’agit le plus souvent des prix moyens du mois de septembre ou octobre.
Les premières brochures arrivent toujours rapidement après le calcul des prix sur le marché. Il s’écoule en définitive plusieurs mois (parfois un an) entre la date du calcul du prix et la date de départ.
L’ABTO constate que le prix du carburant a fortement augmenté ces derniers mois (et années). Entre septembre et mars, on arrive à 30% (après correction dollar/euro).
Le législateur européen et belge a tenu compte de l’impact d’une forte fluctuation du prix du fuel et permet aux tour opérateurs et intermédiaires de voyages de répercuter les modifications de prix.
La loi sur le contrat de voyage (art. 11) prévoit que les prix puissent augmenter dans le cas où le prix du transport augmente. Les augmentations de prix sont comptées pour autant que les diminutions le soient aussi dans les cas où les prix baissent.
"L’ABTO, “Association of Belgian Tour Operators”, représente les intérêts professionnels de 31 organisateurs de voyages. Les membres de l’ABTO organisent les vacances de plus de 3,6 millions de clients.
C’est avec beaucoup d’incrédulité que nous avons à nouveau pris connaissance du récent article de presse sur les suppléments fuel illicites des tour opérateurs.
L’ABTO regrette le contenu de cet article tout comme la confusion qui en découle. A la base de chaque augmentation fuel, il y a une compagnie aérienne. Si la compagnie aérienne ne comptait pas d’augmentation fuel, le TO ne la réclamerait jamais au client.
Conformément à la loi sur le contrat de voyage, les TO mentionnent dans leurs brochures la date référence pour le calcul des prix. Pour les brochures d’été, il s’agit le plus souvent des prix moyens du mois de septembre ou octobre.
Les premières brochures arrivent toujours rapidement après le calcul des prix sur le marché. Il s’écoule en définitive plusieurs mois (parfois un an) entre la date du calcul du prix et la date de départ.
L’ABTO constate que le prix du carburant a fortement augmenté ces derniers mois (et années). Entre septembre et mars, on arrive à 30% (après correction dollar/euro).
Le législateur européen et belge a tenu compte de l’impact d’une forte fluctuation du prix du fuel et permet aux tour opérateurs et intermédiaires de voyages de répercuter les modifications de prix.
La loi sur le contrat de voyage (art. 11) prévoit que les prix puissent augmenter dans le cas où le prix du transport augmente. Les augmentations de prix sont comptées pour autant que les diminutions le soient aussi dans les cas où les prix baissent.
Le manque de transparence émane surtout des compagnies régulières
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Les tour opérateurs comptent à leurs clients les suppléments « net » que les compagnies leur réclament. Le calcul est de ce fait simple.
L’ABTO a l’impression que l’on tire sur le pianiste. Les TO ont été les premiers à mettre sur le tapis le manque de transparence des compagnies aériennes. Le manque de transparence émane surtout des compagnies régulières.
Contrairement aux compagnies charter, elles n’actualisent pas leurs augmentations fuel sur base de la saison. Les suppléments sont cumulés et l’on parle que rarement des réductions intermédiaires.
Cela fait des années que l’ABTO a présenté ce problème à nos décideurs, sans résultat jusqu’à aujourd’hui. Vu les éléments ci-dessus, l’ABTO estime injuste que l’on retrouve dans la presse des informations parlant de supplément illicites réclamés par les TO à leurs clients. La mobilisation pour un boycott est inacceptable.
D’autre part, cela casse les efforts que beaucoup de tour opérateurs livrent pour en minimaliser l’impact auprès de leurs clients. Nos clients attirent l’attention sur le fait qu’ils ne répercutent pas toujours les suppléments qui leurs sont réclamés au clients car ils ne contrebalancent pas le prix. Dans ce cas c’est le tour opérateur qui supporte les frais supplémentaires comptés par la compagnie.
Notons que la marge bénéficiaire d’un TO est de 1 à 2%.
Conclusion : les clients sont induits en erreur par une information non nuancée. Ils vont s’opposer aux augmentations fuel, alors qu’elles sont fondées et conformes à la loi.
Signé :
Jean-Luc Hans Président ABTO - Veerle De Boeck Secrétaire-Générale ABTO
L’ABTO a l’impression que l’on tire sur le pianiste. Les TO ont été les premiers à mettre sur le tapis le manque de transparence des compagnies aériennes. Le manque de transparence émane surtout des compagnies régulières.
Contrairement aux compagnies charter, elles n’actualisent pas leurs augmentations fuel sur base de la saison. Les suppléments sont cumulés et l’on parle que rarement des réductions intermédiaires.
Cela fait des années que l’ABTO a présenté ce problème à nos décideurs, sans résultat jusqu’à aujourd’hui. Vu les éléments ci-dessus, l’ABTO estime injuste que l’on retrouve dans la presse des informations parlant de supplément illicites réclamés par les TO à leurs clients. La mobilisation pour un boycott est inacceptable.
D’autre part, cela casse les efforts que beaucoup de tour opérateurs livrent pour en minimaliser l’impact auprès de leurs clients. Nos clients attirent l’attention sur le fait qu’ils ne répercutent pas toujours les suppléments qui leurs sont réclamés au clients car ils ne contrebalancent pas le prix. Dans ce cas c’est le tour opérateur qui supporte les frais supplémentaires comptés par la compagnie.
Notons que la marge bénéficiaire d’un TO est de 1 à 2%.
Conclusion : les clients sont induits en erreur par une information non nuancée. Ils vont s’opposer aux augmentations fuel, alors qu’elles sont fondées et conformes à la loi.
Signé :
Jean-Luc Hans Président ABTO - Veerle De Boeck Secrétaire-Générale ABTO
Que dit l'Art. 11 ?
§ 1. Le prix convenu dans le contrat n'est pas révisable, sauf si le contrat en prévoit expressément la possibilité de même que son mode de calcul exact et pour autant que la révision soit consécutive aux variations :
a) des taux de change appliqués au voyage, et/ou
b) du coût des transports, y compris le coût du carburant, et/ou
c) des redevances et taxes afférentes à certains services.
Il faut, dans ce cas, que les variations visées donnent également lieu à une réduction du prix.
a) des taux de change appliqués au voyage, et/ou
b) du coût des transports, y compris le coût du carburant, et/ou
c) des redevances et taxes afférentes à certains services.
Il faut, dans ce cas, que les variations visées donnent également lieu à une réduction du prix.