Des mesures de sécurités de plus en plus strictes dans les aéroports, avec des niveaux parfois plus élevés que ceux prévues par la législation européenne, tout ceci à un coût.
Scanners corporels qui ne sont pas encore inclus dans les méthodes communes de l'UE, ou encore détecteurs de métaux, portiques de sécurité... dans la plupart des pays de l'Union, les aéroports facturent ces frais aux compagnies aériennes, qui à leur tour les répercutent sur les passagers.
Avec l'accentuation des mesures de sécurité, le voyageur devra-t-il encore mettre la main à la poche ? Le parlement Européen souhaite l'éviter.
La Commission européenne propose "de définir un certain nombre de principes de base à respecter par les exploitants d'aéroport lorsqu'ils déterminent leurs redevances de sûreté: transparence, consultation et non-discrimination entre compagnies aériennes, avec l'objectif d'assurer des conditions de concurrence équitables. "
Scanners corporels qui ne sont pas encore inclus dans les méthodes communes de l'UE, ou encore détecteurs de métaux, portiques de sécurité... dans la plupart des pays de l'Union, les aéroports facturent ces frais aux compagnies aériennes, qui à leur tour les répercutent sur les passagers.
Avec l'accentuation des mesures de sécurité, le voyageur devra-t-il encore mettre la main à la poche ? Le parlement Européen souhaite l'éviter.
La Commission européenne propose "de définir un certain nombre de principes de base à respecter par les exploitants d'aéroport lorsqu'ils déterminent leurs redevances de sûreté: transparence, consultation et non-discrimination entre compagnies aériennes, avec l'objectif d'assurer des conditions de concurrence équitables. "
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Les députés du parlement européen soutiennent ces propositions et demandent en plus que les passagers soient informés de la proportion des coûts de sécurité dans le prix final du billet.
Surtout, ils souhaitent renforcer la directive en y inscrivant le principe de financement public, ce qui éviterait aux passagers de payer pour des mesures de sécurité qui relèvent de la responsabilité des états.
L'amendement adopté stipule que "les coûts supplémentaires liés à la mise en œuvre de mesures plus strictes (que celles prévues par le Règlement CE 300/2008) sont supportés par les Etats membres."
Les mesures communes déjà inscrites dans la législation européenne (fouilles manuelles, détecteurs de métaux, d'explosifs, chiens détecteurs, scanners de liquides, etc.) ne seraient pas concernées.
Surtout, ils souhaitent renforcer la directive en y inscrivant le principe de financement public, ce qui éviterait aux passagers de payer pour des mesures de sécurité qui relèvent de la responsabilité des états.
L'amendement adopté stipule que "les coûts supplémentaires liés à la mise en œuvre de mesures plus strictes (que celles prévues par le Règlement CE 300/2008) sont supportés par les Etats membres."
Les mesures communes déjà inscrites dans la législation européenne (fouilles manuelles, détecteurs de métaux, d'explosifs, chiens détecteurs, scanners de liquides, etc.) ne seraient pas concernées.
Toutefois, des turbulences sont à prévoir, car les Etats membres sont opposés à cette directive. Certains d'entre eux souhaitent limiter son application aux aéroports de plus de 5 millions de passagers par an.
Point de discorde également puisque les députés ont opté pour que la législation couvre tous les aéroports commerciaux de l'UE. Une affaire à suivre donc, le vote en plénière est prévu en avril.
Point de discorde également puisque les députés ont opté pour que la législation couvre tous les aéroports commerciaux de l'UE. Une affaire à suivre donc, le vote en plénière est prévu en avril.