TOTEC : comment maîtriser la multiplicité des canaux de communication sur la Toile ?

Près de 500 personnes se sont retrouvées mardi 11 décembre au pavillon Cambon pour participer au Totec, le rendez-vous annuel des professionnels du tourisme férus de nouvelles technologies.

Les grands leaders du secteurs étaient présents, tels que Sabre, Accovia, Orchestra et Callexpert.

On trouvait également d'autres entreprises venues proposer des solutions informatiques, applications ou nouvelles plateformes comme Tripnco et Voyages en direct.

Différentes conférences ont permis aux participants de mieux appréhender les différents outils de stratégie digitale. Car aujourd'hui, être présent sur le web est loin d'être simple.

Entre le simple site internet, les différentes applications mobiles et les réseaux sociaux, les professionnels du tourisme se sentent parfois un peu perdus.

Un des participant a parfaitement résumé le rêve que partagent beaucoup d'internautes : " je souhaiterais avoir un unique d'accès à tous mes sites et réseaux sociaux, qui puisse publier simultanément un message sur l'ensemble des ces différents canaux ". Une illusion qui a bien peu de chance d'aboutir.

Chaque canal possède en effet ses propres codes et ses propres attentes.

Il convient donc d'y mener une communication adéquate pour fidéliser le client et créer une communauté.

Une recommandation pas si facile à appliquer.

"Le contact reste dur à établir pour une marque de tourisme, car les clients achètent un voyage un fois par an. Les rendez-vous récurrents sont donc particulièrement complexes à mettre en place" déplore Guillaume Victor Thomas, le DG d'Ecotour.

Pour mettre toutes les chances de son coté, mieux vaut miser sur la qualité et l'originalité du contenu publié.

Une théorie là encore difficile à mettre en pratique. "Je ne suis pas certains que nous arrivons aujourd'hui à nous différencier en postant des images que l'on voit partout" dénonce Guillaume Victor-Thomas, le DG d'Ecotours.

Démultiplier sa présence sur internet pose aussi la question du droit à l'oubli, rappelée par l'avocat Fabrice Degroote.

"Nous aimerions tous savoir à quoi servent précisément les données que nous publions sur le Net. Mieux vaut rester très vigilant, car on ne sait pas encore si on pourra revenir en arrière".