Au TUI a connu un coup de chaud en bourse cet été - Crédit photo : Pixabay, libre pour usage commercial
Les chiffres du troisième trimestre 2018 sont parus en plein mois d'août, et n'ont pas fait les gros titres de la presse française, mais pourtant TUI a eu un coup de chaud.
En effet, le 9 août 2018 jour de publication de ses résultats trimestriels, le cours boursier du voyagiste allemand chutait de 6% à Londres, en cause la canicule ayant frappé l'Europe du Nord.
Fritz Joussen, le patron du voyagiste numéro en Europe de commenter : "les réservations précoces et la croissance soutenue des hôtels et des croisières limitent l'impact du temps chaud prolongé en Europe du Nord."
Et nos confrères de Reuters de confirmer l'information, en rapportant des propos du PDG "les entreprises de tourisme n’aiment généralement pas quand il fait chaud, et il fait chaud. Les gens veulent partir en vacances quand il pleut."
En effet, le 9 août 2018 jour de publication de ses résultats trimestriels, le cours boursier du voyagiste allemand chutait de 6% à Londres, en cause la canicule ayant frappé l'Europe du Nord.
Fritz Joussen, le patron du voyagiste numéro en Europe de commenter : "les réservations précoces et la croissance soutenue des hôtels et des croisières limitent l'impact du temps chaud prolongé en Europe du Nord."
Et nos confrères de Reuters de confirmer l'information, en rapportant des propos du PDG "les entreprises de tourisme n’aiment généralement pas quand il fait chaud, et il fait chaud. Les gens veulent partir en vacances quand il pleut."
Et la France dans tout ça ?
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Les résultats de ce coup de chaud se sont traduits par un EBITA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) en forte baisse de -18% par rapport à celui du 3e trimestre 2017. Cette publication n'a pas plu aux investisseurs et autres financiers qui ont immédiatement sanctionné le cours de l'action.
Le seul point noir de TUI ne réside pas seulement dans l'Europe du Nord, qui voit son EBITA fondre de 80%, mais aussi dans l'ouest du continent. Ainsi, le secteur regroupant la France, la Belgique et les Pays-Bas malgré un rebond de son activité de +1,6%, les bénéfices avant impôts restent dans le rouge (-8,9 millions d'euros).
Une région qui a été fortement impactée par les grèves dans l'aérien, une excuse mise en avant dans le communiqué de presse. Ce dernier aborde l'activité française ainsi "la France a tiré parti des synergies supplémentaires issues de la reprise de Transat, des réductions de coûts réalisées et des processus et des structures de coûts rationalisés. Néanmoins, l'environnement concurrentiel reste difficile en France."
Au 31 juillet l'action trônait à 18,30 euros, alors qu'aujourd'hui elle se cantonne à 16,15 euros, le soleil ne fait pas le bonheur de tous.
Le seul point noir de TUI ne réside pas seulement dans l'Europe du Nord, qui voit son EBITA fondre de 80%, mais aussi dans l'ouest du continent. Ainsi, le secteur regroupant la France, la Belgique et les Pays-Bas malgré un rebond de son activité de +1,6%, les bénéfices avant impôts restent dans le rouge (-8,9 millions d'euros).
Une région qui a été fortement impactée par les grèves dans l'aérien, une excuse mise en avant dans le communiqué de presse. Ce dernier aborde l'activité française ainsi "la France a tiré parti des synergies supplémentaires issues de la reprise de Transat, des réductions de coûts réalisées et des processus et des structures de coûts rationalisés. Néanmoins, l'environnement concurrentiel reste difficile en France."
Au 31 juillet l'action trônait à 18,30 euros, alors qu'aujourd'hui elle se cantonne à 16,15 euros, le soleil ne fait pas le bonheur de tous.