« La cure classique de 6 jours de thalassothérapie ne pèse plus que 20% des ventes de Thalasso. Les clients préfèrent désormais les courts séjours bien-être avec quelques soins. Il n’y a plus de demande pour les 5 étoiles... »
« Pour nous, la reprotection des clients de 1001 Soleils que nous avons assurée notamment sur la Tunisie, équivaut au budget d’une campagne marketing », estime Samia Benslimane, la directrice des opérations de Thalasso n°1.
Et pour cause. Le tour-opérateur a, dans la mesure du possible, respecté les prix très compétitifs des forfaits du producteur défaillant.
« Pendant quatre jours, notre équipe a travaillé jusqu’à minuit pour faire partir 500 pax le premier week-end. Et ce n’est pas fini. Maintenant, il faut aussi gérer les retours ».
L’initiative n’a donc pas été une opération financière rentable mais Thalasso n°1 espère néanmoins prouver ainsi à la distribution sa puissance de réaction.
Et pour cause. Le tour-opérateur a, dans la mesure du possible, respecté les prix très compétitifs des forfaits du producteur défaillant.
« Pendant quatre jours, notre équipe a travaillé jusqu’à minuit pour faire partir 500 pax le premier week-end. Et ce n’est pas fini. Maintenant, il faut aussi gérer les retours ».
L’initiative n’a donc pas été une opération financière rentable mais Thalasso n°1 espère néanmoins prouver ainsi à la distribution sa puissance de réaction.
Havre : « Il faut que les agences locales nous aident...»
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L’image de marque du voyagiste s'en trouve valorisée au moment même où les ventes réalisées par les agences de voyages traditionnelles progressent pour représenter 40% du volume total.
Autre initiative risquée pour Thalasso n°1, la reprise des engagements aériens sur la Tunisie de 1001 Soleils.
Or, le TO avait programmé des départs de province assez audacieux comme Rennes ou encore Le Havre, assurées d’un départ hebdomadaire sur Tunis pendant toute la saison d’été.
« La demande au départ de Rennes est satisfaisante - un peu à l’image de Nantes où nous sommes en terrain déjà connu, mais Samia Benslimane ne cache pas son inquiétude pour les vols du Havre. « Il faut que les agences locales nous aident ».
D’autant que la saison été 2009 se réalise à l’arraché comme pour l‘ensemble des producteurs. « En juin et juillet, la progression du nombre de pax se situe à + 30%, mais le panier moyen recule dans le même temps de 25% ».
Autre initiative risquée pour Thalasso n°1, la reprise des engagements aériens sur la Tunisie de 1001 Soleils.
Or, le TO avait programmé des départs de province assez audacieux comme Rennes ou encore Le Havre, assurées d’un départ hebdomadaire sur Tunis pendant toute la saison d’été.
« La demande au départ de Rennes est satisfaisante - un peu à l’image de Nantes où nous sommes en terrain déjà connu, mais Samia Benslimane ne cache pas son inquiétude pour les vols du Havre. « Il faut que les agences locales nous aident ».
D’autant que la saison été 2009 se réalise à l’arraché comme pour l‘ensemble des producteurs. « En juin et juillet, la progression du nombre de pax se situe à + 30%, mais le panier moyen recule dans le même temps de 25% ».
« Il n’y a plus de demande pour les 5 étoiles... »
« Tout le monde travaille à flux tendu. Nous changeons nos tarifs en ligne vingt fois dans la journée en fonction de la demande et de la concurrence. En fait, aujourd’hui, les producteurs sont davantage des traders que des agents de voyages! », constate-t-elle.
Il est vrai que le producteur vend en ligne près de 60% de sa programmation (agences en ligne comprises).
Si les campagnes de promotion de début de saison ont permis de limiter les soldes de dernière minute, il ne fallait pas se tromper de produits cette année.
« La cure classique de 6 jours de thalassothérapie ne pèse plus que 20% des ventes de Thalasso. Les clients préfèrent désormais les courts séjours bien-être pendant lesquels ils prennent quelques soins de balnéo, thalasso ou autre.
Il n’y a plus de demande pour les 5 étoiles. En produits balnéaires, les clients réclament du moyenne gamme all inclusive ».
Quant à l’hiver, il se négocie encore. « Habituellement, les engagements sont signés en juin mais cette année, les discussions avec les hôteliers traînent en longueur.
Comme à chaque fois que les temps deviennent difficiles, il faut plus de temps aux hôteliers pour évaluer la situation.
Bien sûr, Thalasso n°1 s’engage sur un volume à réaliser à l’année ce qui nous permet d’acheter à prix fixe aurpès des chaînes comme Barcelo, Movenpick, Accor, mais pour l’hiver, les achats ne se concluront pas avant septembre », prédit Samia Benslimane.
Il est vrai que le producteur vend en ligne près de 60% de sa programmation (agences en ligne comprises).
Si les campagnes de promotion de début de saison ont permis de limiter les soldes de dernière minute, il ne fallait pas se tromper de produits cette année.
« La cure classique de 6 jours de thalassothérapie ne pèse plus que 20% des ventes de Thalasso. Les clients préfèrent désormais les courts séjours bien-être pendant lesquels ils prennent quelques soins de balnéo, thalasso ou autre.
Il n’y a plus de demande pour les 5 étoiles. En produits balnéaires, les clients réclament du moyenne gamme all inclusive ».
Quant à l’hiver, il se négocie encore. « Habituellement, les engagements sont signés en juin mais cette année, les discussions avec les hôteliers traînent en longueur.
Comme à chaque fois que les temps deviennent difficiles, il faut plus de temps aux hôteliers pour évaluer la situation.
Bien sûr, Thalasso n°1 s’engage sur un volume à réaliser à l’année ce qui nous permet d’acheter à prix fixe aurpès des chaînes comme Barcelo, Movenpick, Accor, mais pour l’hiver, les achats ne se concluront pas avant septembre », prédit Samia Benslimane.