Le numéro deux du tourisme en Allemagne derrière TUI a accusé en 2003/04 une perte nette annuelle de 175,9 millions d'euros, pratiquement divisée par deux comparé à l'exercice précédent (-253,4 M EUR).
Ce résultat a été plombé par des provisions liées à certaines filiales. Une charge exceptionnelle de 108,5 M EUR a notamment été passée pour Thomas Cook Voyages (ex Havas Voyages), en France. Thomas Cook avait déjà reconnu faire face en France à "une situation financière plus difficile que prévu". Il y avait présenté un plan social portant sur 10% des effectifs, soit environ 200 postes.
Malgré tout, même si le groupe n'exclut pas de vendre certains actifs périphériques, il compte conserver ses activités en France, a assuré le directeur financier, Heinz-Ludger Heuberg, lors d'une conférence de presse. L'ensemble du groupe a réussi à revenir dans le vert au niveau de l'exploitation, avec un bénéfice Ebita de 22,1 M EUR en 2003/04 contre une perte de 79,1 M EUR sur l'exercice précédent.
Bénéficie net attendu : 10 M€
Le chiffre d'affaires a augmenté de 3,3% à 7,5 mds EUR, le nombre de clients de 4,1% à 13,1 millions. Les réservations affichent actuellement une hausse de 5,1% sur un an, ce qui permet au voyagiste un certain optimisme. "Sur la base de ces réservations, nous tablons pour l'exercice en cours sur une croissance du c.a. d'entre 3% et 4%", a indiqué le patron, Wolfgang Beeser.
Le groupe a également réaffimé l'objectif d'un bénéfice net annuel. Celui-ci ne sera "pas énorme", selon M. Heuberg, mais devrait toutefois atteindre un montant à deux chiffres en millions d'euros, soit au moins 10 M. Thomas Cook engrange ainsi les fruits d'un sévère programme de restructuration engagé après le difficile exercice 2002/03, soldé par le limogeage de ses deux principaux dirigeants, une chute de 6,4% du nombre de clients et une lourde perte.
Le groupe a réduit ses effectifs totaux de 5,2% et allongé provisoirement le temps de travail en Allemagne, a vendu 12 avions et a diminué de 50% ses capacités hôtelières. Thomas Cook est une filiale à 50-50 de la compagnie aérienne Lufthansa et du groupe de distribution KarstadtQuelle, également en difficulté.
La Rédaction - redaction@tourmag.com
Ce résultat a été plombé par des provisions liées à certaines filiales. Une charge exceptionnelle de 108,5 M EUR a notamment été passée pour Thomas Cook Voyages (ex Havas Voyages), en France. Thomas Cook avait déjà reconnu faire face en France à "une situation financière plus difficile que prévu". Il y avait présenté un plan social portant sur 10% des effectifs, soit environ 200 postes.
Malgré tout, même si le groupe n'exclut pas de vendre certains actifs périphériques, il compte conserver ses activités en France, a assuré le directeur financier, Heinz-Ludger Heuberg, lors d'une conférence de presse. L'ensemble du groupe a réussi à revenir dans le vert au niveau de l'exploitation, avec un bénéfice Ebita de 22,1 M EUR en 2003/04 contre une perte de 79,1 M EUR sur l'exercice précédent.
Bénéficie net attendu : 10 M€
Le chiffre d'affaires a augmenté de 3,3% à 7,5 mds EUR, le nombre de clients de 4,1% à 13,1 millions. Les réservations affichent actuellement une hausse de 5,1% sur un an, ce qui permet au voyagiste un certain optimisme. "Sur la base de ces réservations, nous tablons pour l'exercice en cours sur une croissance du c.a. d'entre 3% et 4%", a indiqué le patron, Wolfgang Beeser.
Le groupe a également réaffimé l'objectif d'un bénéfice net annuel. Celui-ci ne sera "pas énorme", selon M. Heuberg, mais devrait toutefois atteindre un montant à deux chiffres en millions d'euros, soit au moins 10 M. Thomas Cook engrange ainsi les fruits d'un sévère programme de restructuration engagé après le difficile exercice 2002/03, soldé par le limogeage de ses deux principaux dirigeants, une chute de 6,4% du nombre de clients et une lourde perte.
Le groupe a réduit ses effectifs totaux de 5,2% et allongé provisoirement le temps de travail en Allemagne, a vendu 12 avions et a diminué de 50% ses capacités hôtelières. Thomas Cook est une filiale à 50-50 de la compagnie aérienne Lufthansa et du groupe de distribution KarstadtQuelle, également en difficulté.
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