Tous les fonds de garantie en Europe ne seront pas impactés de la même manière - Depositphotos.com
La défaillance de Thomas Cook Plc est un séisme pour le secteur du tourisme en Europe. Cependant selon les pays, les fonds de garantie ne seront pas tous affectés de la même manière.
En effet, certains ne seront pas du tout impactés, à l'image du fonds irlandais (CAR).
"Les 3 000 clients irlandais concernés par les rapatriements sont tous sous la protection du fonds britannique ATOL", explique Alain Verwilghen, secrétaire général de l'EGFATT.
En Scandinavie aussi, les fonds de garantie en Norvège, Finlande, Suède et au Danemark seront épargnés. "Ces pays ont assez bien anticipé la situation.
Les filiales de Thomas Cook ont pris des mesures conservatoires pour être prêts dès lundi. Ils ont réussi à trouver de nouveaux investisseurs. Les 4 fonds s'étaient concertés, il n'y a donc pas eu de reprotection, ni de faillite, l'activité s'est poursuivie normalement", précise Alain Verwilghen.
En Suisse aussi, le fonds de garantie (GF-FG) passe à travers les mailles du filet tout simplement car Thomas Cook n'était pas adhérent. En revanche, le GF-FG craint un effet domino sur certains partenaires du voyagiste : tour-opérateurs et agences de voyages.
En effet, certains ne seront pas du tout impactés, à l'image du fonds irlandais (CAR).
"Les 3 000 clients irlandais concernés par les rapatriements sont tous sous la protection du fonds britannique ATOL", explique Alain Verwilghen, secrétaire général de l'EGFATT.
En Scandinavie aussi, les fonds de garantie en Norvège, Finlande, Suède et au Danemark seront épargnés. "Ces pays ont assez bien anticipé la situation.
Les filiales de Thomas Cook ont pris des mesures conservatoires pour être prêts dès lundi. Ils ont réussi à trouver de nouveaux investisseurs. Les 4 fonds s'étaient concertés, il n'y a donc pas eu de reprotection, ni de faillite, l'activité s'est poursuivie normalement", précise Alain Verwilghen.
En Suisse aussi, le fonds de garantie (GF-FG) passe à travers les mailles du filet tout simplement car Thomas Cook n'était pas adhérent. En revanche, le GF-FG craint un effet domino sur certains partenaires du voyagiste : tour-opérateurs et agences de voyages.
En Belgique, le sinistre estimé à 20 M€
En Hollande, le fonds de garantie (SGR) sera lui impacté "opérationnellement" avec une dizaine de milliers de passagers à rapatrier, mais pas financièrement.
"Ils ont des garanties bancaires assez importantes. Le fonds exige des garanties bancaires systématiques pour tous les adhérents", explique le secrétaire général de l'EGFATT.
En Belgique en revanche, Travel Guarantee Fund (GFG) a estimé le sinistre à 20 M€. 12 500 personnes sont à rapatrier et des appareils affrétés ont d'ores et déjà décollé.
Lire : Vers une reprise de l'activité de Thomas Cook en Belgique ?
Mais là où l'impact est important c'est en Allemagne. Thomas Cook représente 40% du marché. 140 000 clients vont être rapatriés. "En Allemagne il n'y a pas de fonds de garantie. Ce sont les assureurs qui sont concernés, plusieurs d'entre eux sont en première ligne", explique Alain Verwilghen.
Le coût financier sera aussi élevé au Royaume-Uni, avec 150 000 Britanniques à rapatrier. D'après la CAA (le garant des opérateurs de voyage sous licence ATOL), le coût est estimé à 100 millions de livres sterling...
"Ils ont des garanties bancaires assez importantes. Le fonds exige des garanties bancaires systématiques pour tous les adhérents", explique le secrétaire général de l'EGFATT.
En Belgique en revanche, Travel Guarantee Fund (GFG) a estimé le sinistre à 20 M€. 12 500 personnes sont à rapatrier et des appareils affrétés ont d'ores et déjà décollé.
Lire : Vers une reprise de l'activité de Thomas Cook en Belgique ?
Mais là où l'impact est important c'est en Allemagne. Thomas Cook représente 40% du marché. 140 000 clients vont être rapatriés. "En Allemagne il n'y a pas de fonds de garantie. Ce sont les assureurs qui sont concernés, plusieurs d'entre eux sont en première ligne", explique Alain Verwilghen.
Le coût financier sera aussi élevé au Royaume-Uni, avec 150 000 Britanniques à rapatrier. D'après la CAA (le garant des opérateurs de voyage sous licence ATOL), le coût est estimé à 100 millions de livres sterling...
Publié par Céline Eymery
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