TourMaG.com - Les voyants de Tourcom Affaires sont aux verts, c'est ce qui ressort de votre dernier workshop. Qu'en est-il de la production « maison », une activité que vous avez initiée et qui s'est développée dans les réseaux de distribution ?
Richard Vainopoulos : "En 2010, cette activité de production directe a réalisé un volume d'affaires de l'ordre 11 millions d'euros avec billetterie.
En 2011, elle a représenté 18 M€ toujours avec la billetterie. Nous avons trois personnes qui gèrent cette activité à plein temps et une personne de Tourcom Affaires qui émet les billets.
Nous formons gratuitement les agences sur les produits réceptifs. Ces sessions nous amènent d'ailleurs à mieux choisir les tour-opérateurs spécialisés. Je tiens à signaler que notre activité tour-opérateur progresse régulièrement. En 2011 elle a été de + 4 % ."
T.M.com - Cette activité de fabrication de forfaits n'engage-t-elle pas le distributeur a revoir ses assurances RCP et sa garantie ?
R.V : "Dans la mesure où le réceptif référencé est garanti par la centrale des paiements, la procédure ne demande pas d'assurance particulière.
En cas de litige ou de non respect du contrat, nous mettons ce fournisseur référencé, qu'il soit réceptif, aérien ou hôtelier en garantie comme un tour-opérateurs. Je tiens à souligner que Tourcom prend en charge toutes les procédures juridiques et financières.
Quant aux clients, ils ont toujours été remboursés. Nous sommes le seul réseau de distribution à faire cela."
T.M.com - Avez-vous arrêté les dates et le lieu de votre prochain congrès ?
R.V : "Il y a 99 % de chance que ce soit à Marrakech du 22 au 25 novembre prochain."
Richard Vainopoulos : "En 2010, cette activité de production directe a réalisé un volume d'affaires de l'ordre 11 millions d'euros avec billetterie.
En 2011, elle a représenté 18 M€ toujours avec la billetterie. Nous avons trois personnes qui gèrent cette activité à plein temps et une personne de Tourcom Affaires qui émet les billets.
Nous formons gratuitement les agences sur les produits réceptifs. Ces sessions nous amènent d'ailleurs à mieux choisir les tour-opérateurs spécialisés. Je tiens à signaler que notre activité tour-opérateur progresse régulièrement. En 2011 elle a été de + 4 % ."
T.M.com - Cette activité de fabrication de forfaits n'engage-t-elle pas le distributeur a revoir ses assurances RCP et sa garantie ?
R.V : "Dans la mesure où le réceptif référencé est garanti par la centrale des paiements, la procédure ne demande pas d'assurance particulière.
En cas de litige ou de non respect du contrat, nous mettons ce fournisseur référencé, qu'il soit réceptif, aérien ou hôtelier en garantie comme un tour-opérateurs. Je tiens à souligner que Tourcom prend en charge toutes les procédures juridiques et financières.
Quant aux clients, ils ont toujours été remboursés. Nous sommes le seul réseau de distribution à faire cela."
T.M.com - Avez-vous arrêté les dates et le lieu de votre prochain congrès ?
R.V : "Il y a 99 % de chance que ce soit à Marrakech du 22 au 25 novembre prochain."
Triple responsabilité
Richard Vainopoulos, président du réseau TourCoM - Photo DR
T.M.com - La faillite des compagnies aériennes est un risque pour les agences de voyages. Votre avis sur une caisse de garantie des compagnies aériennes ?
R.V : "Je n'y crois pas. Même gérée à Bruxelles IATA n'est pas européen. A Bruxelles où je vais près d'une trentaine de fois par an, nous faisons un travail de fond avec les consommateurs.
Nous demandons une assurance obligatoire de l'ordre de 1 à 2 euros par trajet pour couvrir tout éventuel dépôt de bilan d'un aérien. Avec le développement des compagnies low-cost de plus en plus utilisées dans le business, les instances deviennent plus attentives. L'idée fait son chemin."
T.M.com - A Bruxelles, les travaux sur la Directive des voyages à forfait se poursuivent. Cette Directive pourrait engager les professionnels du tourisme et des voyages vers un partage des responsabilités...
R.V : "Je suis pour une triple responsabilité. L'agent de voyages est responsable de son information et de sa vente. Le TO est responsable du produit qu'il a vendu. La compagnie aérienne est responsable de ses retards qui peuvent avoir de graves répercussions sur des circuits ou des croisières en raison de correspondances manquées."
T.M.c.om - La loi tourisme qui a changé n'a pas arrêté les cas de concurrence déloyale. Après les Mutuelles on voit maintenant des auto-entrepreneurs qui font le job. Qu'en pensez-vous ?
R.V : "Quand il n'encaisse pas l'argent du client et qu'il joue un simple rôle de rabatteur d'affaires pour une agence de voyages l'auto-entrepreneur ne fait pas de concurrence déloyale. Ce n'est pas illégal. Ce n'est pas clair non plus. Comment se fait-il rémunérer ? Sous quelle forme ?
Plus dangereux pour les consommateurs internautes sont les sites qui donnent des adresses de prestataires étrangers. En cas de litige, les consommateurs n'ont aucun recours. A propos des Mutuelles, je crois qu'elles se rendent compte que le tourisme leur pose plus de problèmes que d'avantages.
Le fait que la MACIF ait pris une immatriculation auprès d'Atout France est plutôt bon signe."
R.V : "Je n'y crois pas. Même gérée à Bruxelles IATA n'est pas européen. A Bruxelles où je vais près d'une trentaine de fois par an, nous faisons un travail de fond avec les consommateurs.
Nous demandons une assurance obligatoire de l'ordre de 1 à 2 euros par trajet pour couvrir tout éventuel dépôt de bilan d'un aérien. Avec le développement des compagnies low-cost de plus en plus utilisées dans le business, les instances deviennent plus attentives. L'idée fait son chemin."
T.M.com - A Bruxelles, les travaux sur la Directive des voyages à forfait se poursuivent. Cette Directive pourrait engager les professionnels du tourisme et des voyages vers un partage des responsabilités...
R.V : "Je suis pour une triple responsabilité. L'agent de voyages est responsable de son information et de sa vente. Le TO est responsable du produit qu'il a vendu. La compagnie aérienne est responsable de ses retards qui peuvent avoir de graves répercussions sur des circuits ou des croisières en raison de correspondances manquées."
T.M.c.om - La loi tourisme qui a changé n'a pas arrêté les cas de concurrence déloyale. Après les Mutuelles on voit maintenant des auto-entrepreneurs qui font le job. Qu'en pensez-vous ?
R.V : "Quand il n'encaisse pas l'argent du client et qu'il joue un simple rôle de rabatteur d'affaires pour une agence de voyages l'auto-entrepreneur ne fait pas de concurrence déloyale. Ce n'est pas illégal. Ce n'est pas clair non plus. Comment se fait-il rémunérer ? Sous quelle forme ?
Plus dangereux pour les consommateurs internautes sont les sites qui donnent des adresses de prestataires étrangers. En cas de litige, les consommateurs n'ont aucun recours. A propos des Mutuelles, je crois qu'elles se rendent compte que le tourisme leur pose plus de problèmes que d'avantages.
Le fait que la MACIF ait pris une immatriculation auprès d'Atout France est plutôt bon signe."
L'agent de voyages n'a pas à supporter une hausse de carburant
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T.M.com - Un commentaire sur les hausses intempestives de carburant ou de taxes aéroportuaires ? Certains agents de voyages répugnent à demander des hausses de dernière minute pour des dossiers soldés surtout quand il s'agit de haute contribution.
R.V : "Nous comprenons l'augmentation du prix du carburant mais certains exagèrent. On voit des Chambres de Commerce qui en profitent beaucoup. J'estime qu'un agent de voyages n'a pas à hésiter à demander un supplément à ses clients. Il n'a pas à supporter une hausse de carburant ou de taxe ! Il est un commerçant qui vend des services."
TM.com - Sur votre blog, vous écrivez que la balance commerciale serait moins déficitaire si l'on prenait davantage en compte les activités liées aux services.
R.V : "Je dis simplement que nous accordons trop d'importance à l'industrie qui n'est plus compétitive alors que nous n'en accordons pas aux secteurs des services.
En se comparant à l'Allemagne, la France considère que sa balance commerciale est déficitaire. On compare ce qui n'est pas comparable ! En 2010, si les services avaient été comptabilisés dans la balance commerciale française, le déficit aurait été réduit de 20%."
T.M.com - Le tourisme est une activité de services...
R.V : "Le tourisme est le bon exemple. La France accueille chaque année plus de 80 millions de touristes, dont une grande part d’étrangers qui contribuent à rendre notre balance des services excédentaire.
Au même titre que le luxe, le tourisme capitalise sur l’image de la France, ce qui, dans le contexte actuel, constitue un de nos plus beaux atouts. Le tourisme apporte 20 milliards d'euros dans les caisses de l’État. Il concerne plus de 3 millions de salariés qui travaillent dans l'hôtellerie, la restauration, les musées, le transport, les agences de voyages etc.
Considérons enfin l’économie des services pour ce qu’elle est : un secteur où la qualité prime sur la quantité, où les activités sont plus difficiles à délocaliser et où les potentiels de croissance sont les plus importants !"
T.M.com - Nous sommes en période électorale. Faites-vous campagne pour que le tourisme ait un ministre à part entière ?
R.V : "Pas besoin d'un ministre à part entière pour les raisons que je viens de vous donner. Nous avons surtout besoin d'être rattaché aux services et aux transports."
R.V : "Nous comprenons l'augmentation du prix du carburant mais certains exagèrent. On voit des Chambres de Commerce qui en profitent beaucoup. J'estime qu'un agent de voyages n'a pas à hésiter à demander un supplément à ses clients. Il n'a pas à supporter une hausse de carburant ou de taxe ! Il est un commerçant qui vend des services."
TM.com - Sur votre blog, vous écrivez que la balance commerciale serait moins déficitaire si l'on prenait davantage en compte les activités liées aux services.
R.V : "Je dis simplement que nous accordons trop d'importance à l'industrie qui n'est plus compétitive alors que nous n'en accordons pas aux secteurs des services.
En se comparant à l'Allemagne, la France considère que sa balance commerciale est déficitaire. On compare ce qui n'est pas comparable ! En 2010, si les services avaient été comptabilisés dans la balance commerciale française, le déficit aurait été réduit de 20%."
T.M.com - Le tourisme est une activité de services...
R.V : "Le tourisme est le bon exemple. La France accueille chaque année plus de 80 millions de touristes, dont une grande part d’étrangers qui contribuent à rendre notre balance des services excédentaire.
Au même titre que le luxe, le tourisme capitalise sur l’image de la France, ce qui, dans le contexte actuel, constitue un de nos plus beaux atouts. Le tourisme apporte 20 milliards d'euros dans les caisses de l’État. Il concerne plus de 3 millions de salariés qui travaillent dans l'hôtellerie, la restauration, les musées, le transport, les agences de voyages etc.
Considérons enfin l’économie des services pour ce qu’elle est : un secteur où la qualité prime sur la quantité, où les activités sont plus difficiles à délocaliser et où les potentiels de croissance sont les plus importants !"
T.M.com - Nous sommes en période électorale. Faites-vous campagne pour que le tourisme ait un ministre à part entière ?
R.V : "Pas besoin d'un ministre à part entière pour les raisons que je viens de vous donner. Nous avons surtout besoin d'être rattaché aux services et aux transports."