Le Groupe canadien qui "entend devenir le chef de file partout" au Canada, notamment par l'entremise d'une expansion de sa présence en Ontario, l'ajout de nouvelles destinations et par un élargissement de son réseau de distribution", a été chahuté en bourse ce jeudi.
C'est probablement la stratégie de développement et les "300 millions de dollars sur trois ans nécessaires pour la réalisation de ce plan stratégique" qui ont ému les milieux boursiers. A noter aussi que la structure juridique de la société ne deviendra pas une fiducie de revenu (*), ce qui explique également la réaction des financiers.
En effet, selon le communiqué, "En Europe, Transat entend accroître sa part de marché et poursuivre son intégration verticale en France et au Royaume-Uni, deux marchés à fort potentiel où est elle est déjà fermement établie. La Société poursuivra également ses efforts pour s'étendre dans d'autres pays européens en tant que voyagiste, notamment comme spécialiste sur le Canada."
S'étendre dans d'autres pays européens en tant que voyagiste
Par ailleurs, le voyagistes entend pénétrer de nouveaux marchés, à savoir États-Unis, marché où une présence est stratégiquement important, mais aussi l'Asie et l'Amérique latine.
"Enfin, la Société veut accélérer le développement des services à destination et contrôler une partie de ses besoins en hébergement, de sorte à mieux contrôler sa capacité et la qualité de son produit, en plus d'accroître ses marges. Les marchés où l'entreprise a déjà atteint la masse critique seront examinés en premier lieu à cet égard."
300 millions de dollars sur trois ans seront nécessaires pour la réalisation de ce plan stratégique, selon le Groupe qui ajoute que "le tout devant être financé à même les liquidités existantes, les flux de trésorerie futurs et des sources externes si nécessaire."
l'exercice 2006 sera difficile et posera des défis
C'est pourquoi le conseil a décidé de financer une partie du plan stratégique à même les liquidités existantes. Ainsi, Transat prévoit utiliser environ 85 millions de dollars pendant l'exercice 2006 pour effectuer des acquisitions, dont certaines pourraient d'ailleurs être complétées d'ici la fin de l'année civile 2005.
A noter également que pour la période se terminant le 31 juillet 2005, Transat prévoit des marges considérablement plus basses au 4e trimestre 2005 que l'année dernière et son bénéfice par action pour cette période être inférieur de 50 % à celui de l'année précédente.
Enfin, le Groupe canadien prévoit que l'exercice 2006 sera difficile et posera des défis en raison d'un prix du carburant élevé, d'une concurrence vive et ininterrompue sur certains marchés et des "conditions économiques généralement incertaines". Bref : le bénéfice prévu en 2006 devrait être inférieur à celui de 2005.
C'est probablement la stratégie de développement et les "300 millions de dollars sur trois ans nécessaires pour la réalisation de ce plan stratégique" qui ont ému les milieux boursiers. A noter aussi que la structure juridique de la société ne deviendra pas une fiducie de revenu (*), ce qui explique également la réaction des financiers.
En effet, selon le communiqué, "En Europe, Transat entend accroître sa part de marché et poursuivre son intégration verticale en France et au Royaume-Uni, deux marchés à fort potentiel où est elle est déjà fermement établie. La Société poursuivra également ses efforts pour s'étendre dans d'autres pays européens en tant que voyagiste, notamment comme spécialiste sur le Canada."
S'étendre dans d'autres pays européens en tant que voyagiste
Par ailleurs, le voyagistes entend pénétrer de nouveaux marchés, à savoir États-Unis, marché où une présence est stratégiquement important, mais aussi l'Asie et l'Amérique latine.
"Enfin, la Société veut accélérer le développement des services à destination et contrôler une partie de ses besoins en hébergement, de sorte à mieux contrôler sa capacité et la qualité de son produit, en plus d'accroître ses marges. Les marchés où l'entreprise a déjà atteint la masse critique seront examinés en premier lieu à cet égard."
300 millions de dollars sur trois ans seront nécessaires pour la réalisation de ce plan stratégique, selon le Groupe qui ajoute que "le tout devant être financé à même les liquidités existantes, les flux de trésorerie futurs et des sources externes si nécessaire."
l'exercice 2006 sera difficile et posera des défis
C'est pourquoi le conseil a décidé de financer une partie du plan stratégique à même les liquidités existantes. Ainsi, Transat prévoit utiliser environ 85 millions de dollars pendant l'exercice 2006 pour effectuer des acquisitions, dont certaines pourraient d'ailleurs être complétées d'ici la fin de l'année civile 2005.
A noter également que pour la période se terminant le 31 juillet 2005, Transat prévoit des marges considérablement plus basses au 4e trimestre 2005 que l'année dernière et son bénéfice par action pour cette période être inférieur de 50 % à celui de l'année précédente.
Enfin, le Groupe canadien prévoit que l'exercice 2006 sera difficile et posera des défis en raison d'un prix du carburant élevé, d'une concurrence vive et ininterrompue sur certains marchés et des "conditions économiques généralement incertaines". Bref : le bénéfice prévu en 2006 devrait être inférieur à celui de 2005.
(*) Les fiducies de revenu permettent d’éliminer une inefficacité du système fiscal canadien puisque l’entité opérante (la compagnie) ne paye pas d’impôt sur le revenu en autant qu’elle verse tous les bénéfices à ses détenteurs d’unités.
Dans le système traditionnel, la compagnie opérante paye ses impôts sur, disons, 40 % de ses bénéfices. Elle verse ensuite des dividendes à ses actionnaires, qui sont à leur tour taxés à environ 35 %.
Dans la structure d’une fiducie de revenu, celle-ci est exempte d’impôt si elle verse ses bénéfices aux détenteurs d’unités (l’équivalent des actionnaires de la compagnie) et ces derniers sont taxés à 50 %.
(source Landry Morin, gestionnaire de portefeuilles)
Dans le système traditionnel, la compagnie opérante paye ses impôts sur, disons, 40 % de ses bénéfices. Elle verse ensuite des dividendes à ses actionnaires, qui sont à leur tour taxés à environ 35 %.
Dans la structure d’une fiducie de revenu, celle-ci est exempte d’impôt si elle verse ses bénéfices aux détenteurs d’unités (l’équivalent des actionnaires de la compagnie) et ces derniers sont taxés à 50 %.
(source Landry Morin, gestionnaire de portefeuilles)