Lionel Guérin en est lui-même étonné. Les performances enregistrées cet été sont meilleures que prévu, en nombre de pax comme en recette unitaire moyenne.
A taille de flotte identique ( huit 737), le chiffre d’affaires engrangé pour la période avril-août affiche une augmentation de 22% par rapport à la même période de 2008 et il fait 6% de mieux que le CA budgeté.
La recette unitaire progresse de 4% et le remplissage a gagné 7 points à 88%.
Plusieurs explications avancées pour cette bonne performance : un contrôle rigoureux du coût de production, une synergie des achats avec Transavia Hollande (ensemble les deux opérations comptent une flotte de cinquante appareils) et une progression du trafic.
Cette année, le coût de production au siège rapporté a dépassé l’objectif fixé dans le business plan initial qui était de 5 cents au siège/kilomètre offert. Même la ligne de Marrakech la plus chahutée en terme de concurrence passe sous la barre des 5 cents pour le SKO.
A taille de flotte identique ( huit 737), le chiffre d’affaires engrangé pour la période avril-août affiche une augmentation de 22% par rapport à la même période de 2008 et il fait 6% de mieux que le CA budgeté.
La recette unitaire progresse de 4% et le remplissage a gagné 7 points à 88%.
Plusieurs explications avancées pour cette bonne performance : un contrôle rigoureux du coût de production, une synergie des achats avec Transavia Hollande (ensemble les deux opérations comptent une flotte de cinquante appareils) et une progression du trafic.
Cette année, le coût de production au siège rapporté a dépassé l’objectif fixé dans le business plan initial qui était de 5 cents au siège/kilomètre offert. Même la ligne de Marrakech la plus chahutée en terme de concurrence passe sous la barre des 5 cents pour le SKO.
Cet été, la clientèle individuelle a atteint 50% du remplissage
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« C’est le client qui fait le prix. Sur une ligne comme Marrakech où la concurrence est rude, les compagnies traditionnelles ne peuvent plus tenir la distance. Pour rester, il faut être low cost », commente Lionel Guérin.
Côté trafic, le déroulé de la saison n’a tout de même pas été aussi simple qu’il y parait. Les tour-opérateurs ont annulé des vols et des blocs-sièges. Ils ont régulé leurs engagements en fonction d’une saison difficile.
Mais les annulations ont été compensées par une augmentation sensible des clients individuels qui ont acheté leurs billets pour 97% d’entre eux sur le net.
Avec une recette unitaire plus forte pour Transavia. Cet été, la clientèle individuelle a atteint 50% du remplissage.
Ce résultat conforte Lionel Guérin dans l’idée de maintenir ce business model qui permet de répartir le risque entre clientèle TO et individuels, et de maintenir une activité forte - ce qui est une obligation économique pour une compagnie low cost.
Pour autant, la clientèle TO reste essentielle. « Les meilleures routes sont celles où les deux type de clientèle co-existent. Cracovie, par exemple, a encore du mal à trouver son équilibre d‘autant que la concurrence low cost est importante sur cet axe».
Côté trafic, le déroulé de la saison n’a tout de même pas été aussi simple qu’il y parait. Les tour-opérateurs ont annulé des vols et des blocs-sièges. Ils ont régulé leurs engagements en fonction d’une saison difficile.
Mais les annulations ont été compensées par une augmentation sensible des clients individuels qui ont acheté leurs billets pour 97% d’entre eux sur le net.
Avec une recette unitaire plus forte pour Transavia. Cet été, la clientèle individuelle a atteint 50% du remplissage.
Ce résultat conforte Lionel Guérin dans l’idée de maintenir ce business model qui permet de répartir le risque entre clientèle TO et individuels, et de maintenir une activité forte - ce qui est une obligation économique pour une compagnie low cost.
Pour autant, la clientèle TO reste essentielle. « Les meilleures routes sont celles où les deux type de clientèle co-existent. Cracovie, par exemple, a encore du mal à trouver son équilibre d‘autant que la concurrence low cost est importante sur cet axe».
Dans les prochaines années Transavia ira dans d’autres villes de province
C’est d’ailleurs la possibilité de mixer les deux types de clientèle qui a incité Transavia à ouvrir pour la saison été 2010 des lignes touristiques au départ de Nantes.
« Nous savons que les TO comme les agences pourront nous vendre à Nantes. Mais nous serons très prudents sur l’expansion en province. Il ne s’agit pas de prendre des parts de marché à la concurrence mais de créer une induction de trafic.
Nous devons d’abord stabiliser l’offre à Nantes mais dans les prochaines années Transavia ira dans d’autres villes de province », prévoit le patron de Transavia qui verrait bien aussi le réseau parisien augmenter d‘une destination moyen courrier par an.
Pas question, cependant, de viser le long courrier : « d’une part parce que la complexité opérationnelle fait augmenter les coûts et que toute perturbation du modèle est mauvaise. Et surtout, il n’y a pas de place sur ce créneau ».
Pour opérer à Nantes, Transavia reprendra son huitième 737 qui a été loué cet été à la maison mère hollandaise. Mais cet hiver, ce n’est pas un mais deux appareils qui seront loués en ACMI à des compagnies tierces. L’année dernière déjà, un 737 avait volé pour Sri Lankan Airlines.
C’est donc avec une flotte prudente de six appareils que Transavia aborde la nouvelle saison. « L’hiver est un point d’interrogation.
Le gouvernement français a beaucoup trop communiqué sur la grippe A. Ce qui n’a pas été le cas en Hollande où l’épidémie sévit au même niveau. Cette communication officielle a bloqué les inscriptions. Les groupes de seniors retardent leurs départs. Et tout le monde est effrayé ».
D’ores et déjà Lionel Guérin prévoit que l’hiver 2009 sera plus mauvais que celui de 2008 pour Transavia France qui n‘atteindra pas encore l‘équilibre économique cette année.
« Nous savons que les TO comme les agences pourront nous vendre à Nantes. Mais nous serons très prudents sur l’expansion en province. Il ne s’agit pas de prendre des parts de marché à la concurrence mais de créer une induction de trafic.
Nous devons d’abord stabiliser l’offre à Nantes mais dans les prochaines années Transavia ira dans d’autres villes de province », prévoit le patron de Transavia qui verrait bien aussi le réseau parisien augmenter d‘une destination moyen courrier par an.
Pas question, cependant, de viser le long courrier : « d’une part parce que la complexité opérationnelle fait augmenter les coûts et que toute perturbation du modèle est mauvaise. Et surtout, il n’y a pas de place sur ce créneau ».
Pour opérer à Nantes, Transavia reprendra son huitième 737 qui a été loué cet été à la maison mère hollandaise. Mais cet hiver, ce n’est pas un mais deux appareils qui seront loués en ACMI à des compagnies tierces. L’année dernière déjà, un 737 avait volé pour Sri Lankan Airlines.
C’est donc avec une flotte prudente de six appareils que Transavia aborde la nouvelle saison. « L’hiver est un point d’interrogation.
Le gouvernement français a beaucoup trop communiqué sur la grippe A. Ce qui n’a pas été le cas en Hollande où l’épidémie sévit au même niveau. Cette communication officielle a bloqué les inscriptions. Les groupes de seniors retardent leurs départs. Et tout le monde est effrayé ».
D’ores et déjà Lionel Guérin prévoit que l’hiver 2009 sera plus mauvais que celui de 2008 pour Transavia France qui n‘atteindra pas encore l‘équilibre économique cette année.