Comment Air France va-t-elle gérer ce premier conflit alors que l’ensemble du personnel de la compagnie française attend avec inquiétude les annonces qui impacteront l’emploi avec la mise en place plan Transform 2015 ? /photo DR
Après un premier jour de grève en guise d’avertissement le 1er juin dernier, les hôtesses et stewards de la filiale irlandaise d’Air France se mettent en grève illimitée à partir de mardi 5 juin à minuit.
Et le SNPNC-FO, syndicat majoritaire, d’énumérer les raisons d’une exaspération qui a mené à cette extrémité.
Tout d’abord, la filiale irlandaise qui s’est renforcée en 2008 par le rachat à prix d’or de la compagnie belge VLM compte 38 appareils des Avro RJ et des Fokker 50.
Et pourtant, elle n’a pas été intégrée au projet de rassemblement sous un même toit des différentes filiales régionales Britair et Régional alors qu’il en avait été question auparavant.
Quel sera le sort de CityJet dans ces conditions ? Pour l’instant, Air France n’apporte pas de réponse à la question et Alexandre de Juniac ferait la sourde oreille à la demande syndicale d’un entrevue.
Il est vrai que la filiale irlandaise utilisée pour développer une présence en Grande-Bretagne à partir de London City avec les coûts sociaux low cost appliqués en Irlande n’a pas eu les résultats escomptés. Ce serait donc plutôt un casse-tête qu’un investissement judicieux…
Et le SNPNC-FO, syndicat majoritaire, d’énumérer les raisons d’une exaspération qui a mené à cette extrémité.
Tout d’abord, la filiale irlandaise qui s’est renforcée en 2008 par le rachat à prix d’or de la compagnie belge VLM compte 38 appareils des Avro RJ et des Fokker 50.
Et pourtant, elle n’a pas été intégrée au projet de rassemblement sous un même toit des différentes filiales régionales Britair et Régional alors qu’il en avait été question auparavant.
Quel sera le sort de CityJet dans ces conditions ? Pour l’instant, Air France n’apporte pas de réponse à la question et Alexandre de Juniac ferait la sourde oreille à la demande syndicale d’un entrevue.
Il est vrai que la filiale irlandaise utilisée pour développer une présence en Grande-Bretagne à partir de London City avec les coûts sociaux low cost appliqués en Irlande n’a pas eu les résultats escomptés. Ce serait donc plutôt un casse-tête qu’un investissement judicieux…
Amende de 100 000 euros pour travail illégal
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Et comble de malchance pour Air France, l’utilisation des appareils immatriculés en Irlande avec du PNC français sur des lignes françaises a mené à la plainte de différentes associations.
Une plainte qui s’est soldée par la condamnation d’Air France, en avril dernier, à une amende de 100 000 euros pour travail illégal.
Comble de malchance pour le PNC aussi puisque, passé sous législation française, il est aujourd’hui censé payer ses impôts en France tandis que l’Etat irlandais continue d’appliquer une imposition irlandaise puisque les appareils sont toujours sous immatriculation irlandaise.
Une situation digne de Kafka pour laquelle le PNC demande à Air France de prendre en charge l’imposition irlandaise de son personnel jusqu’à ce qu’un moratoire soit établi.
Et pour couronner le tout, le niveau de vie des PNC devient alarmant avec le blocage des salaires qui, de source syndicale, court depuis quatre ans.
Comment Air France va-t-elle gérer ce premier conflit alors que l’ensemble du personnel de la compagnie française attend avec inquiétude les annonces qui impacteront l’emploi avec la mise en place plan Transform 2015 ?
Une indication pour la suite, à coup sûr….
Une plainte qui s’est soldée par la condamnation d’Air France, en avril dernier, à une amende de 100 000 euros pour travail illégal.
Comble de malchance pour le PNC aussi puisque, passé sous législation française, il est aujourd’hui censé payer ses impôts en France tandis que l’Etat irlandais continue d’appliquer une imposition irlandaise puisque les appareils sont toujours sous immatriculation irlandaise.
Une situation digne de Kafka pour laquelle le PNC demande à Air France de prendre en charge l’imposition irlandaise de son personnel jusqu’à ce qu’un moratoire soit établi.
Et pour couronner le tout, le niveau de vie des PNC devient alarmant avec le blocage des salaires qui, de source syndicale, court depuis quatre ans.
Comment Air France va-t-elle gérer ce premier conflit alors que l’ensemble du personnel de la compagnie française attend avec inquiétude les annonces qui impacteront l’emploi avec la mise en place plan Transform 2015 ?
Une indication pour la suite, à coup sûr….