Slaheddine Blidi le directeur France de Tunisair est très optimiste sur la reprise de l'activité de sa compagnie. Photo LAC
Après trois années difficiles, la compagnie Tunisair semble enfin reprendre des couleurs.
Profitant d'un regain d'intérêt des Français sur la destination (voir notre article sur Djerba), ses premiers chiffres de l'année sont très encourageants.
Une situation dont se félicite Slaheddine Blidi, le directeur général France.
"Nous entamons l'été avec un grand optimisme car les signaux du marché sont positifs tant sur les vols réguliers que sur notre activité charter" assure-t-il.
Au mois de mars, toute activité confondue, la compagnie a enregistré 106 681 passagers, soit une augmentation de 3013 paxs par rapport à 2013.
Elle espère ainsi attirer 1,064 millions de clients sur 2014.
Un objectif réaliste au vu des premières tendances de l'année sur les vols réguliers.
La compagnie a réussi à améliorer son taux de remplissage de 10 points (76%) grâce à un ajustement de ses capacités entre janvier et février dernier.
Sur cette période, elle a comptabilisé 153 414 passagers (en baisse de 6,3%) pour 201 843 sièges offerts (-19,2%)
Tunisair a notamment changé d'avion, remplaçant les A 300- 600 de 263 places par des A 320 (162 sièges), des A 319 (144 sièges) et des B737 (126 sièges).
Elle a également a réduit son programme de vols réguliers pendant l'été. Nice perd ses trois fréquences sur Monastir. Paris perd aussi un vol sur Monastir et sur Djerba, deux sur Sfax et sur Tozeur.
Lyon perd également une desserte de Monastir. A Nantes, il y aura trois vols en moins sur Tunis et un sur Djerba. L'Ile perd également un vol sur Bordeaux. Enfin, la compagnie ne va plus desservir Lille.
Profitant d'un regain d'intérêt des Français sur la destination (voir notre article sur Djerba), ses premiers chiffres de l'année sont très encourageants.
Une situation dont se félicite Slaheddine Blidi, le directeur général France.
"Nous entamons l'été avec un grand optimisme car les signaux du marché sont positifs tant sur les vols réguliers que sur notre activité charter" assure-t-il.
Au mois de mars, toute activité confondue, la compagnie a enregistré 106 681 passagers, soit une augmentation de 3013 paxs par rapport à 2013.
Elle espère ainsi attirer 1,064 millions de clients sur 2014.
Un objectif réaliste au vu des premières tendances de l'année sur les vols réguliers.
La compagnie a réussi à améliorer son taux de remplissage de 10 points (76%) grâce à un ajustement de ses capacités entre janvier et février dernier.
Sur cette période, elle a comptabilisé 153 414 passagers (en baisse de 6,3%) pour 201 843 sièges offerts (-19,2%)
Tunisair a notamment changé d'avion, remplaçant les A 300- 600 de 263 places par des A 320 (162 sièges), des A 319 (144 sièges) et des B737 (126 sièges).
Elle a également a réduit son programme de vols réguliers pendant l'été. Nice perd ses trois fréquences sur Monastir. Paris perd aussi un vol sur Monastir et sur Djerba, deux sur Sfax et sur Tozeur.
Lyon perd également une desserte de Monastir. A Nantes, il y aura trois vols en moins sur Tunis et un sur Djerba. L'Ile perd également un vol sur Bordeaux. Enfin, la compagnie ne va plus desservir Lille.
Les tour-opérateurs s'engagent à nouveau auprès de la compagnie
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Concernant l'activité charter, là encore, Tunisair marque d'excellents signes de redressement, avec 1239 paxs (+90%) pour 1584 sièges offerts (+57%) entre janvier et février dernier.
"Les tour-opérateurs commencent à reprendre contact avec nous "assure Slaheddine Blidi.
"Mais il ne traitent pas encore individuellement et préfèrent pour l'instant passer par des brokers" précise Slaheddine Blidi.
Ces chiffres peuvent paraître modestes, mais il convient de les comparer à ceux de l'année 2013, où le trafic en termes de voyages à forfaits avait chuté de 32%, avec des engagements de TO sur 81 220 sièges.
Cette année, les professionnels du tourisme ont acheté 92 918 places (block-sièges et groupe) en hausse de 14%.
Les indicateurs sont donc au vert, et devraient permettre d'atteindre la hausse espérée de 5% pour le marché français.
Mais au delà des chiffres, la compagnie a encore de grands défis à relever concernant son plan de restructuration.
Pour le mener à terme, Tunisair doit se trouver un nouveau directeur, car son actuel PDG, Rabah Jrad est sur le départ.
Le nom de Jalloul Ayed, qui circule dans la presse, n'a pas encore été confirmé officiellement. "Il nous faut une personne qui saura mener à bien notre plan de restructuration" espère Slaheddine Blidi.
En effet, la compagnie prévoit de faire partir en retraite anticipée 1700 salariés, auxquels l'état s'est engagé à verser 75% du montant de la prime de départ, soit 52 millions de dinars (23,7 M€)
Le gouvernement devrait également prendre en charge la dette auprès de l'office de l'aviation civile et des aéroports (OACA) qui s'élève à 165 millions de dinars (75,23M€).
De quoi assainir ses finances et lui permettre de se préparer à l'autre grande révolution qui se joue cette fois dans les couloirs de Bruxelles : l'ouverture du ciel programmée pour 2017.
"Les tour-opérateurs commencent à reprendre contact avec nous "assure Slaheddine Blidi.
"Mais il ne traitent pas encore individuellement et préfèrent pour l'instant passer par des brokers" précise Slaheddine Blidi.
Ces chiffres peuvent paraître modestes, mais il convient de les comparer à ceux de l'année 2013, où le trafic en termes de voyages à forfaits avait chuté de 32%, avec des engagements de TO sur 81 220 sièges.
Cette année, les professionnels du tourisme ont acheté 92 918 places (block-sièges et groupe) en hausse de 14%.
Les indicateurs sont donc au vert, et devraient permettre d'atteindre la hausse espérée de 5% pour le marché français.
Mais au delà des chiffres, la compagnie a encore de grands défis à relever concernant son plan de restructuration.
Pour le mener à terme, Tunisair doit se trouver un nouveau directeur, car son actuel PDG, Rabah Jrad est sur le départ.
Le nom de Jalloul Ayed, qui circule dans la presse, n'a pas encore été confirmé officiellement. "Il nous faut une personne qui saura mener à bien notre plan de restructuration" espère Slaheddine Blidi.
En effet, la compagnie prévoit de faire partir en retraite anticipée 1700 salariés, auxquels l'état s'est engagé à verser 75% du montant de la prime de départ, soit 52 millions de dinars (23,7 M€)
Le gouvernement devrait également prendre en charge la dette auprès de l'office de l'aviation civile et des aéroports (OACA) qui s'élève à 165 millions de dinars (75,23M€).
De quoi assainir ses finances et lui permettre de se préparer à l'autre grande révolution qui se joue cette fois dans les couloirs de Bruxelles : l'ouverture du ciel programmée pour 2017.