Jean-Paul Giraud, le DG sortant, Claire Vidaud, directrice de la communication et Olivier Baumont, le nouveau directeur général de VTF.DR
Dans les chambres des villages de VTF, il n'y a pas de télévision.
Ce n'est pas une punition, plutôt un parti pris pour l'opérateur de tourisme social.
Une façon de recréer le lien familial et la convivialité pendant les vacances. "Au début, les clients râlent un peu. Mais ils l'oublient très vite, occupés par nos nombreuses animations" sourit Olivier Baumont, le nouveau directeur général de VTF.
Il vient de succéder à Jean-Paul Giraud, qui dirigeait la maison depuis 30 ans.
"Je vais assurer la continuité dans le projet initial du groupe : le droit au vacances pour tous" insiste le nouveau DG.
L'échange, le partage et la découverte sont des valeurs que VTF ne souhaite pas sacrifier sur l'autel de la productivité. Ainsi la politique tarifaire basée sur le quotient familial sera poursuivie.
En effet, VTF a été fondé à l'origine pour aider les familles modestes à partir en vacances.
Si cette clientèle historique est toujours présente, les classes moyennes sont en revanche en nette régression.
"Les familles dont le revenu oscille entre 3000 et 4000 euros ne sont pas aidées et ont plus de mal à venir chez nous" précise Jean-Paul Giraud.
Il est vrai qu'avec un panier moyen de 1800 euros l'été qui grimpe à 2500-2800 euros l'hiver (tout compris pour deux adultes deux enfants), les séjours de VTF ne sont pas donnés. Ils attirent aujourd'hui une nouvelle catégorie de population, qui partait autrefois au Club Med mais qui n'en a plus les moyens.
Celle-ci fait grimper les taux de réservations, notamment sur l'hiver prochain. "Cela nous réjouit, même si nous ne touchons pas la clientèle pour laquelle nous avons été créés" déplore Jean-Paul Giraud.
Ce n'est pas une punition, plutôt un parti pris pour l'opérateur de tourisme social.
Une façon de recréer le lien familial et la convivialité pendant les vacances. "Au début, les clients râlent un peu. Mais ils l'oublient très vite, occupés par nos nombreuses animations" sourit Olivier Baumont, le nouveau directeur général de VTF.
Il vient de succéder à Jean-Paul Giraud, qui dirigeait la maison depuis 30 ans.
"Je vais assurer la continuité dans le projet initial du groupe : le droit au vacances pour tous" insiste le nouveau DG.
L'échange, le partage et la découverte sont des valeurs que VTF ne souhaite pas sacrifier sur l'autel de la productivité. Ainsi la politique tarifaire basée sur le quotient familial sera poursuivie.
En effet, VTF a été fondé à l'origine pour aider les familles modestes à partir en vacances.
Si cette clientèle historique est toujours présente, les classes moyennes sont en revanche en nette régression.
"Les familles dont le revenu oscille entre 3000 et 4000 euros ne sont pas aidées et ont plus de mal à venir chez nous" précise Jean-Paul Giraud.
Il est vrai qu'avec un panier moyen de 1800 euros l'été qui grimpe à 2500-2800 euros l'hiver (tout compris pour deux adultes deux enfants), les séjours de VTF ne sont pas donnés. Ils attirent aujourd'hui une nouvelle catégorie de population, qui partait autrefois au Club Med mais qui n'en a plus les moyens.
Celle-ci fait grimper les taux de réservations, notamment sur l'hiver prochain. "Cela nous réjouit, même si nous ne touchons pas la clientèle pour laquelle nous avons été créés" déplore Jean-Paul Giraud.
Des investissements importants pour moderniser le parc hôtelier
Autres articles
Les opérateurs de tourisme social et familial ne pèsent que 5% de l'activité touristique en France. Ils pâtissent d'une image vieillissante, malgré leurs efforts de modernisation.
Chez VTF, 12% du chiffre d'affaires est réinvesti dans la rénovation. Les établissements subissent un lifting complet tous les 10 à 12 ans.
Mises aux normes, nouvelles piscines, sauna hammam, les villages du groupe n'ont rien à envier aux opérateurs du privé quant à leurs infrastructures. Et les clients l'ont bien compris, avec un taux de fidélisation de plus de 50%. "Le plus dur n'est pas de les garder mais de les faire venir " remarque Olivier Baumont.
Pas facile de promouvoir une marque quand la distribution se fait entièrement en interne.
Le site internet réalise 15% des ventes, le reste étant partagé entre ses sept agences de voyage, les autocaristes pour les groupes et les comités d'entreprises. Une agence basée à Madrid et deux autres en Belgique assurent 10% de voyageurs étrangers.
VTF gère 43 villages, dont 16 qui lui appartiennent. "Nous ne voulons pas lâcher nos établissements. Donc si nous n'avons pas le choix, nous préférons les racheter" explique Jean-Paul Giraud.
Le développement se fait au hasard des opportunités, mais le groupe s'intéresse plus particulièrement aux régions Languedoc Roussillon à la Vendée ainsi qu'à Paris.
En 2011, deux nouvelles destinations ont enrichi son portefeuille, à Bandol et Aillon le Jeune. Il a également lancé six résidences hôtelières : Hôtésia, moins coûteuses avec une animation plus réduite.
Un développement du parc hôtelier qui poursuit toujours le même but : rendre les vacances accessibles au plus grand nombre.
Chez VTF, 12% du chiffre d'affaires est réinvesti dans la rénovation. Les établissements subissent un lifting complet tous les 10 à 12 ans.
Mises aux normes, nouvelles piscines, sauna hammam, les villages du groupe n'ont rien à envier aux opérateurs du privé quant à leurs infrastructures. Et les clients l'ont bien compris, avec un taux de fidélisation de plus de 50%. "Le plus dur n'est pas de les garder mais de les faire venir " remarque Olivier Baumont.
Pas facile de promouvoir une marque quand la distribution se fait entièrement en interne.
Le site internet réalise 15% des ventes, le reste étant partagé entre ses sept agences de voyage, les autocaristes pour les groupes et les comités d'entreprises. Une agence basée à Madrid et deux autres en Belgique assurent 10% de voyageurs étrangers.
VTF gère 43 villages, dont 16 qui lui appartiennent. "Nous ne voulons pas lâcher nos établissements. Donc si nous n'avons pas le choix, nous préférons les racheter" explique Jean-Paul Giraud.
Le développement se fait au hasard des opportunités, mais le groupe s'intéresse plus particulièrement aux régions Languedoc Roussillon à la Vendée ainsi qu'à Paris.
En 2011, deux nouvelles destinations ont enrichi son portefeuille, à Bandol et Aillon le Jeune. Il a également lancé six résidences hôtelières : Hôtésia, moins coûteuses avec une animation plus réduite.
Un développement du parc hôtelier qui poursuit toujours le même but : rendre les vacances accessibles au plus grand nombre.
VTF en chiffres
48,4 millions d'euros de chiffre d'affaires
557 collaborateurs
100 000 clients
12 000 familles
48,4 millions d'euros de chiffre d'affaires
557 collaborateurs
100 000 clients
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