Travel Planet innove. L'agence vient de lancer sa propre carte logée en partenariat avec sa banque. L'objectif est multiple : économiser sur les frais bancaires, obtenir davantage de souplesse sur les règlements et accélérer la dématérialisation des factures et la gestion des paiements - DR : Travel Planet
Travel Planet continue sa marche en avant.
La TMC, dirigée par Betty Seroussi et Tristan Dessain-Gelinet, annonce pour 2016 un volume d'affaires à 70 M€ (contre 10 M€ en 2014) pour un résultat d'exploitation à 800 000€, contre 450 000€ en 2015.
Avec un taux d'adoption des outils on line à 85% et 2 000 voyages gérés par jour en moyenne, l'agence a misé sur la technologie pour se développer.
"Aujourd'hui, un tiers de nos effectifs, soit une vingtaine de personnes, sont des développeurs, informaticiens, ou techniciens", explique le directeur général.
Pour Tristan Dessain-Gelinet, il n'y a pas d'alternative : la technologie doit représenter le 2e poste de dépenses après la masse salariale.
"Il faut investir, c'est une priorité. Or je constate que dans nos métiers, seule une minorité d'opérateurs passe le cap. Il faut commencer dès aujourd'hui car c'est presque déjà trop tard" analyse-t-il.
La TMC, dirigée par Betty Seroussi et Tristan Dessain-Gelinet, annonce pour 2016 un volume d'affaires à 70 M€ (contre 10 M€ en 2014) pour un résultat d'exploitation à 800 000€, contre 450 000€ en 2015.
Avec un taux d'adoption des outils on line à 85% et 2 000 voyages gérés par jour en moyenne, l'agence a misé sur la technologie pour se développer.
"Aujourd'hui, un tiers de nos effectifs, soit une vingtaine de personnes, sont des développeurs, informaticiens, ou techniciens", explique le directeur général.
Pour Tristan Dessain-Gelinet, il n'y a pas d'alternative : la technologie doit représenter le 2e poste de dépenses après la masse salariale.
"Il faut investir, c'est une priorité. Or je constate que dans nos métiers, seule une minorité d'opérateurs passe le cap. Il faut commencer dès aujourd'hui car c'est presque déjà trop tard" analyse-t-il.
La TMC mise sur l'automatisation
L'enjeu pour lui est de posséder un outil industriel qui soit en adéquation avec les demandes du marché.
"Il faut que les entreprises soient capables d'évoluer, de s'intéresser aux technologies et d'avoir une maîtrise et une compréhension suffisantes dans ce domaine pour prendre les bonnes décisions. Ce sont des aspects et des débats qui ne sont que très rarement évoqués dans notre profession", regrette-t-il.
Travel Planet, adhérent Manor, a fait ses comptes, et les factures réglées aux partenaires technologiques, "près de 800 000€ en 2016", dépassent largement les incentives touchées sur les segment GDS.
"Même si ces incentives sont significatifs, ce n'est plus ça qui nous fait vivre. Et sur la partie automatisation, nous avons du mal à trouver des confrères qui vont dans le même sens", explique-t-il.
Il anticipe d'ailleurs des moments difficiles pour les entreprises historiques qui ne se remettraient pas en question.
"La pression sur les prix est exacerbée et le niveau de services va croissant. Cela va être compliqué pour les sociétés qui ne basculent pas vers davantage d'automatisation. Chez nous, 94% des billets de train sont réservés, émis et facturés de manière automatique.
Sur tout ce qui peut être automatisé, il n'y a pas d'humain, alors que dans certaines agences, des personnes font encore les billets de train", constate-t-il.
"Il faut que les entreprises soient capables d'évoluer, de s'intéresser aux technologies et d'avoir une maîtrise et une compréhension suffisantes dans ce domaine pour prendre les bonnes décisions. Ce sont des aspects et des débats qui ne sont que très rarement évoqués dans notre profession", regrette-t-il.
Travel Planet, adhérent Manor, a fait ses comptes, et les factures réglées aux partenaires technologiques, "près de 800 000€ en 2016", dépassent largement les incentives touchées sur les segment GDS.
"Même si ces incentives sont significatifs, ce n'est plus ça qui nous fait vivre. Et sur la partie automatisation, nous avons du mal à trouver des confrères qui vont dans le même sens", explique-t-il.
Il anticipe d'ailleurs des moments difficiles pour les entreprises historiques qui ne se remettraient pas en question.
"La pression sur les prix est exacerbée et le niveau de services va croissant. Cela va être compliqué pour les sociétés qui ne basculent pas vers davantage d'automatisation. Chez nous, 94% des billets de train sont réservés, émis et facturés de manière automatique.
Sur tout ce qui peut être automatisé, il n'y a pas d'humain, alors que dans certaines agences, des personnes font encore les billets de train", constate-t-il.
Projet de croissance externe à l'étranger
Le métier évolue et dans le tourisme, certaines grosses entreprises ont déjà vacillé.
"Dans le tourisme, j'ai bien peur que la défaillance de Boiloris ne soit que la partie émergée de l'iceberg. Il faut anticiper les changements, nous finirons par payer le BSP plus souvent et il faudra accepter que les acomptes clients soient mieux surveillés et séquestrés. Il y a un vrai problème de trésorerie dans certaines structures prédit-il.
Dans ce contexte, Travel Planet innove. L'agence vient de lancer sa propre carte logée en partenariat avec sa banque.
L'objectif est multiple : économiser sur les frais bancaires, obtenir davantage de souplesse sur les règlements et accélérer la dématérialisation des factures et la gestion des paiements.
"Au lieu de nous coûter 2%, le taux de financement est 8 à 10 fois inférieur" explique Tristan Dessain-Gelinet.
"Cela évite également de régler avec la carte des clients (en UATP). Cette pratique dévoile le prix d'achat au client. Ce qui pose le problème de la négociation des frais de services de plus en plus bas."
Pour 2017, Travel Planet travaille également sur des projets de croissance externe à l'étranger. Déjà présent en Australie, pour son service 24/7 (24h/24 et 7j/7), l'agence entame un développement commercial dans le pays.
Et pour faire face à la croissance, elle est en phase de recrutement. Elle recherche une cinquantaine de personnes dans divers domaines : billetterie, account manager, gestion, support SBT, implémentation, etc.
A bon entendeur...
"Dans le tourisme, j'ai bien peur que la défaillance de Boiloris ne soit que la partie émergée de l'iceberg. Il faut anticiper les changements, nous finirons par payer le BSP plus souvent et il faudra accepter que les acomptes clients soient mieux surveillés et séquestrés. Il y a un vrai problème de trésorerie dans certaines structures prédit-il.
Dans ce contexte, Travel Planet innove. L'agence vient de lancer sa propre carte logée en partenariat avec sa banque.
L'objectif est multiple : économiser sur les frais bancaires, obtenir davantage de souplesse sur les règlements et accélérer la dématérialisation des factures et la gestion des paiements.
"Au lieu de nous coûter 2%, le taux de financement est 8 à 10 fois inférieur" explique Tristan Dessain-Gelinet.
"Cela évite également de régler avec la carte des clients (en UATP). Cette pratique dévoile le prix d'achat au client. Ce qui pose le problème de la négociation des frais de services de plus en plus bas."
Pour 2017, Travel Planet travaille également sur des projets de croissance externe à l'étranger. Déjà présent en Australie, pour son service 24/7 (24h/24 et 7j/7), l'agence entame un développement commercial dans le pays.
Et pour faire face à la croissance, elle est en phase de recrutement. Elle recherche une cinquantaine de personnes dans divers domaines : billetterie, account manager, gestion, support SBT, implémentation, etc.
A bon entendeur...