Notre confrère les Échos est venu confirmer en début de semaine une information qui se murmurait en coulisses : les repreneurs potentiels auraient trouvé des éléments suffisamment significatifs pour justifier le retard (ou le renoncement ?) du dossier.
Autrement dit, "des cadavres dans les placards".
Et du coup la proposition de Promovacances dont la stratégie passe par une reprise après un dépôt de bilan, redeviendrait plausible.
Hasard du calendrier ou pas, la presse espagnole annonçait concomitamment que le Groupe chinois avait pris une sérieuse option pour le rachat de l'espagnol Golbalia.
Ceci expliquerait ou écarterait-il cela ? Peu importe. L'essentiel est ailleurs.
Le peu d'empressement des asiatiques peut se justifier pour des raisons tactiques visant à mettre un peu plus la pression sur le producteur. Ou pas...
Mais la vraie question est : cette entreprise emblématique du tourisme français à la trésorerie hypertendue est-elle encore bankable ?
Autrement dit, "des cadavres dans les placards".
Et du coup la proposition de Promovacances dont la stratégie passe par une reprise après un dépôt de bilan, redeviendrait plausible.
Hasard du calendrier ou pas, la presse espagnole annonçait concomitamment que le Groupe chinois avait pris une sérieuse option pour le rachat de l'espagnol Golbalia.
Ceci expliquerait ou écarterait-il cela ? Peu importe. L'essentiel est ailleurs.
Le peu d'empressement des asiatiques peut se justifier pour des raisons tactiques visant à mettre un peu plus la pression sur le producteur. Ou pas...
Mais la vraie question est : cette entreprise emblématique du tourisme français à la trésorerie hypertendue est-elle encore bankable ?
il faut sauver le "soldat FRAM" !
Poser la question c'est (presque) y répondre compte tenu des handicaps opérationnels.
Citons un système informatique obsolète, une production vieillotte, une présence insuffisante en ligne, un réseau de distribution qui cumule les pertes d'année en année et un effectif toulousain presque "invirable", pour cause d'ancienneté et d'avantages sociaux pour certains.
Que lui reste-t-il alors ?
A priori pas grand chose, puisque son actif immobilier (Tunisie, Maroc, Espagne), a été vendu (plutôt bradé) en quasi totalité.
Les hôtels (Sicile, Sénégal et Suston) toujours en sa possession ne lui appartiennent pas complètement ou ne présentent pas un intérêt suffisant pour des investisseurs.
Et pourtant tout le monde s'accorde sur un point : il faut sauver le "soldat FRAM" !
Pourquoi ? Parce que outre le fait qu'il est le dernier des producteurs à capital français, ce voyagiste fait partie de l'histoire et du patrimoine touristique national.
Un peu au même titre que celle de "Nouvelles Frontières" qui, paradoxalement, pourrait passer progressivement à la trappe. Bref, FRAM est un "chef d'œuvre" en péril qu'il convient de préserver à tout (?) prix.
Mais reconnaissons qu'il y a aussi des raisons objectives à cela : sa production figure toujours en bonne place dans le palmarès des réseaux de distribution et sa marque est parmi les plus connues de l'industrie des loisirs.
Chez Selectour Afat, il est encore sur le podium des trois voyagistes les plus vendus.
Ce qui explique l'implication du 1er réseau français qui s'est positionné aux côtés de HNA pour reprendre 10% du capital.
Citons un système informatique obsolète, une production vieillotte, une présence insuffisante en ligne, un réseau de distribution qui cumule les pertes d'année en année et un effectif toulousain presque "invirable", pour cause d'ancienneté et d'avantages sociaux pour certains.
Que lui reste-t-il alors ?
A priori pas grand chose, puisque son actif immobilier (Tunisie, Maroc, Espagne), a été vendu (plutôt bradé) en quasi totalité.
Les hôtels (Sicile, Sénégal et Suston) toujours en sa possession ne lui appartiennent pas complètement ou ne présentent pas un intérêt suffisant pour des investisseurs.
Et pourtant tout le monde s'accorde sur un point : il faut sauver le "soldat FRAM" !
Pourquoi ? Parce que outre le fait qu'il est le dernier des producteurs à capital français, ce voyagiste fait partie de l'histoire et du patrimoine touristique national.
Un peu au même titre que celle de "Nouvelles Frontières" qui, paradoxalement, pourrait passer progressivement à la trappe. Bref, FRAM est un "chef d'œuvre" en péril qu'il convient de préserver à tout (?) prix.
Mais reconnaissons qu'il y a aussi des raisons objectives à cela : sa production figure toujours en bonne place dans le palmarès des réseaux de distribution et sa marque est parmi les plus connues de l'industrie des loisirs.
Chez Selectour Afat, il est encore sur le podium des trois voyagistes les plus vendus.
Ce qui explique l'implication du 1er réseau français qui s'est positionné aux côtés de HNA pour reprendre 10% du capital.
Pas de contre garanties à la hauteur des engagements
Chez Salaun Holidays (7e TO français) aussi, il occupe toujours la pole position.
Last but not least : une procédure collective poserait d'énormes problèmes financiers à l'Apst, où FRAM ne dispose pas de contre garanties à la hauteur de ses engagements.
Ceci sans parler des agences partenaires qui seraient aussi touchées de plein fouet car elles devraient faire partir les clients en cas de défaillance du TO.
Voilà qui n'arrangerait guère Bercy qui exerce une tutelle sur l'organisme de garantie.
Aujourd'hui la question qui taraude la distribution est de savoir si le TO toulousain s'achemine lentement mais inexorablement vers la barre du tribunal de commerce, compte tenu des nouveaux éléments apparus dans le dossier.
Revenus dans les starting-blocks, les deux compétiteurs du match France-Chine ont inversé leurs positions.
Si le voyagiste devait passer par une défaillance pour revenir dans la course, la casaque tricolore de Promovacances pourrait nettement l'avantager.
Il y a un autre élément non négligeable : ce dernier a une expérience plutôt concluante concernant la gestion du gros dossier Partir pas Cher, où il avait sauvé les meubles et la mise à l'Apst.
Le résultat des courses devrait maintenant être connu dans les tous prochains jours compte tenu de la difficile situation financière de Voyages FRAM.
Mais, chinoise ou pas, gageons que la marque du voyagiste continuera à symboliser le "Voyage à la FRAMçaise".
Last but not least : une procédure collective poserait d'énormes problèmes financiers à l'Apst, où FRAM ne dispose pas de contre garanties à la hauteur de ses engagements.
Ceci sans parler des agences partenaires qui seraient aussi touchées de plein fouet car elles devraient faire partir les clients en cas de défaillance du TO.
Voilà qui n'arrangerait guère Bercy qui exerce une tutelle sur l'organisme de garantie.
Aujourd'hui la question qui taraude la distribution est de savoir si le TO toulousain s'achemine lentement mais inexorablement vers la barre du tribunal de commerce, compte tenu des nouveaux éléments apparus dans le dossier.
Revenus dans les starting-blocks, les deux compétiteurs du match France-Chine ont inversé leurs positions.
Si le voyagiste devait passer par une défaillance pour revenir dans la course, la casaque tricolore de Promovacances pourrait nettement l'avantager.
Il y a un autre élément non négligeable : ce dernier a une expérience plutôt concluante concernant la gestion du gros dossier Partir pas Cher, où il avait sauvé les meubles et la mise à l'Apst.
Le résultat des courses devrait maintenant être connu dans les tous prochains jours compte tenu de la difficile situation financière de Voyages FRAM.
Mais, chinoise ou pas, gageons que la marque du voyagiste continuera à symboliser le "Voyage à la FRAMçaise".