C’est une période tendue qui débute pour le voyagiste toulousain et son président du Directoire, Daniel Cohen. Les comptes seront, une nouvelle fois, dans le rouge. /photo JDL
C’est une période tendue qui débute pour le voyagiste toulousain et son président du Directoire, Daniel Cohen.
En effet, l’entreprise va devoir rembourser un prêt de 10 millions d’euros accordé par un consortium de banques à la fin du mois de juin.
Une mauvaise nouvelle pouvant en cacher une autre, les comptes seront, une nouvelle fois, dans le rouge. ll est prévu une perte d’exploitation de l'ordre de 20 millions d’euros qui s’ajoutera à celle de 13,76 millions d'euros de l'exercice 2011.
En 2011, le déficit s’était accru de près de 71 % puisque la perte nette part du groupe de Fram a représenté 23,48 millions, pour un chiffre d'affaires consolidé de 441,78 millions, en baisse de 8,41 %.
Outre la perte opérationnelle en 2012, la situation géo-politique des destination où le TO est principalement représenté (Tunisie et Maroc) pourrait conduire aussi à une dégradation des actifs immobiliers (estimé à environ 120M€).
Aujourd’hui l’entreprise recherche officiellement des capitaux. Un mandataire a été délégué et les pouvoirs publics suivent attentivement la situation.
La vente de l'immeuble du siège à Toulouse (de l'ordre de 6M€) a permis de rassurer les banques et d'offrir une bouffée d'oxygène au voyagiste.
En effet, l’entreprise va devoir rembourser un prêt de 10 millions d’euros accordé par un consortium de banques à la fin du mois de juin.
Une mauvaise nouvelle pouvant en cacher une autre, les comptes seront, une nouvelle fois, dans le rouge. ll est prévu une perte d’exploitation de l'ordre de 20 millions d’euros qui s’ajoutera à celle de 13,76 millions d'euros de l'exercice 2011.
En 2011, le déficit s’était accru de près de 71 % puisque la perte nette part du groupe de Fram a représenté 23,48 millions, pour un chiffre d'affaires consolidé de 441,78 millions, en baisse de 8,41 %.
Outre la perte opérationnelle en 2012, la situation géo-politique des destination où le TO est principalement représenté (Tunisie et Maroc) pourrait conduire aussi à une dégradation des actifs immobiliers (estimé à environ 120M€).
Aujourd’hui l’entreprise recherche officiellement des capitaux. Un mandataire a été délégué et les pouvoirs publics suivent attentivement la situation.
La vente de l'immeuble du siège à Toulouse (de l'ordre de 6M€) a permis de rassurer les banques et d'offrir une bouffée d'oxygène au voyagiste.
Une dégradation des actifs immobiliers ?
Autres articles
-
Vallée de la Loire : un projet hôtelier grandiose sous le label Six Senses 🔑
-
Voyages Fram : la Saga familiale du plus célèbre voyagiste français 🔑
-
Station Puy-Saint-Vincent : la Caisse des Dépôts entre au capital de la SAEM
-
Toulouse : Voyages Fram met le feu aux réservations !
-
Résidences de tourisme, centres de vacances : coup d'envoi de la Foncière Développement Tourisme
Mais cela ne suffira pas. Plusieurs investisseurs privés également susceptibles de participer au redressement du voyagiste se sont manifestés.
Ce jeudi, à l'issue de l'AG, un Conseil d'Administration va tenir séance. Quelle sera la réaction des principaux actionnaires, en l'occurrence Georges Colson et Marie-Christine Christine Chaubet ?
Comment va réagir Air France, actionnaire à hauteur de 8% du voyagiste ? Les uns et les autres accepteront-ils (ou auront-ils les moyens) de voir leur participation se diluer… Et quelles seront les conséquences sociales de l'arrivée de nouveaux actionnaires ?
Autant de questions qui seront posées à propos du redressement du Groupe qui préoccupe aussi les pouvoirs publics.
La Caisse des Dépôts aurait été “sollicitée” et même si elle ne met pas la main à la poche, l’institution pourrait cautionner “moralement” le choix du Ministère du Tourisme qui suit de très près le dossier.
Car à ce jour, selon nos informations, il n’y a pas de repreneur au sens “officiel” du terme.
Et ceci pour une raison toute simple : la situation et les comptes précis (data room) nécessaires à une évaluation globale de l’entreprise ne seraient pas encore disponibles.
Or, le temps presse. Avant la fin de l’année il va falloir trouver un ou plusieurs généreux “donateurs” qui devront casser leur tirelire pour en sortir (une paille !) 40 millions d’euros.
C’est à ce prix là que le voyagiste toulousain pourra espérer retrouver le sentier de la croissance, en réformant profondément son modèle économique.
Ce jeudi, à l'issue de l'AG, un Conseil d'Administration va tenir séance. Quelle sera la réaction des principaux actionnaires, en l'occurrence Georges Colson et Marie-Christine Christine Chaubet ?
Comment va réagir Air France, actionnaire à hauteur de 8% du voyagiste ? Les uns et les autres accepteront-ils (ou auront-ils les moyens) de voir leur participation se diluer… Et quelles seront les conséquences sociales de l'arrivée de nouveaux actionnaires ?
Autant de questions qui seront posées à propos du redressement du Groupe qui préoccupe aussi les pouvoirs publics.
La Caisse des Dépôts aurait été “sollicitée” et même si elle ne met pas la main à la poche, l’institution pourrait cautionner “moralement” le choix du Ministère du Tourisme qui suit de très près le dossier.
Car à ce jour, selon nos informations, il n’y a pas de repreneur au sens “officiel” du terme.
Et ceci pour une raison toute simple : la situation et les comptes précis (data room) nécessaires à une évaluation globale de l’entreprise ne seraient pas encore disponibles.
Or, le temps presse. Avant la fin de l’année il va falloir trouver un ou plusieurs généreux “donateurs” qui devront casser leur tirelire pour en sortir (une paille !) 40 millions d’euros.
C’est à ce prix là que le voyagiste toulousain pourra espérer retrouver le sentier de la croissance, en réformant profondément son modèle économique.