Ce mardi midi avait lieu à Bruxelles, la réceptions d’adieu d’un grand professionnel du tourisme européen. Au moment de son départ, il coiffait en effet l’ensemble des sociétés du groupe Thomas Cook du Benelux et de la France.
Rien que pour la France et la Belgique il manageait les réseaux Thomas Cook ex Havas Voyages (France), Aquatour (France), Thomas Cook Travel Shop (Belgique), Neckermann (Belgique), les TO Neckermann (France), Neckermann (Belgique dans ce pays Neckermann est un opérateur intégré à la fois TO et distributeur), Thomas Cook (Belgique) (ex Sunsnacks, All Seasons), Pegase (Belgique),…
En d’autres mots, c’est par millions de pax qu’il faut compter les touristes qui dépendaient des voyagistes qu’il animait.
A l’origine une petite agence du Limbourg
Après avoir fait ses études de tourisme au CERIA à Bruxelles, Wim Desmet est devenu le propriétaire d’une petit AGV de Hasselt dans le Limbourg belge. Comme il commercialisait les produits du TO allemand Neckermann, assez rapidement, il a eu l’idée d’en devenir le représentant officiel et exclusif en Belgique.
Il crée ainsi le réseau d’agences intégrées Neckermann (aujourd’hui plus de 90 points de vente). Par la suite, il rachète les voyagistes belges All Seasons et Sunsnacks et crée l’opérateur haut de gamme Pégase. Ce faisant, son groupe devenait le plus important opérateur leisure du royaume avec plus d’un million de pax vendus chaque année.
Se rendant compte de sa valeur, la direction allemande du groupe Thomas Cook (à l’époque NUR turisticke) le charge de prendre la direction de toute la zone ouest ainsi que d’autres pays. C’est lui qui va alors négocier les rachats de Aquatour et du réseau d’AGV Havas en France.
Mais ce qu’il y a de remarquable dans son action, c’est que, tout comme Bart Brackx pour TUI Belgium, les parties belges qu’il avait sous son contrôle ont toujours été bénéficiaires et ce malgré les crises que le secteur a connu et les opérations de rachats.
Une gestion à l’écoute du futur
Ce qui fait la réussite d’un cadre international, pour Wim Desmet, c’est avant tout sa capacité d’être un caméléon. « En Belgique, je suis Belge, aux Pays-Bas, Hollandais et en France, Français ».
Et de nous expliquer : « Il ne faut pas croire que si un concept réussit dans un pays, il réussira dans tous les pays. S’il est existe des règles intangibles au niveau de la gestion, par contre, celles-ci doivent toujours être adaptées dans les marchés dans lesquels on opère. »
Dans le cas des cadres étrangers parachutés à la tête d’entreprises en Belgique : « Je suis frappé par le manque de souplesse de certains de mes confrères. Je songe, par exemple, aux entreprises hollandaises et françaises qui se sont implantées en Belgique ou ont racheté des sociétés belges.
Dans la toute grande majorité des cas, elles ont connu un échec et ont été obligées de se retirer. Pourquoi ? Parce qu’elles refusaient de s’adapter pas à la situation du marché belge et à son degré d’industrialisation. »
Les défis de l’avenir
Dans un bref entretien qu’il nous accordé à l’issue de la réception, Wim Desmet a relevé ce qu’il croit être les deux défis du futur pour le secteur. « Il est temps que les cadres de demain soient formés. Lorsque je regarde les personnes ici présentes et qui représentent nombre des décideurs du tourisme en Belgique, je constate que la majorité a plus de 45 / 50 ans. Nous avons mission de préparer la relève. »
« Plus que jamais, la formation est importante. Ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas demain. Les procédures, les législations, les techniques vont évoluer. Nous devons rester, en permanence, à niveau pour pouvoir suivre ces changements ».
« Vouloir économiser sur la formation est une erreur qui se payera tôt ou tard ». Et il ne s’agit pas d’un discours purement théorique. Chez Neckermann en Belgique, plus de 11 % du personnel est en formation en permanence.
Ce qui fait dire à Pierre Fivet, Senior manager : « Ce 11 % pourrait se traduire comme : chez Neckermann Belgique, il y a 11 % de personnes qui sont en permanence sur les bancs de l’école et donc qu’il y a 11 % de personnes en trop. »
Mais cet investissement est plus que rentable puisque ce voyagiste avec ses 90 points de vente représente pas moins de 20 % de part de marché dans les voyages avion.
Rien que pour la France et la Belgique il manageait les réseaux Thomas Cook ex Havas Voyages (France), Aquatour (France), Thomas Cook Travel Shop (Belgique), Neckermann (Belgique), les TO Neckermann (France), Neckermann (Belgique dans ce pays Neckermann est un opérateur intégré à la fois TO et distributeur), Thomas Cook (Belgique) (ex Sunsnacks, All Seasons), Pegase (Belgique),…
En d’autres mots, c’est par millions de pax qu’il faut compter les touristes qui dépendaient des voyagistes qu’il animait.
A l’origine une petite agence du Limbourg
Après avoir fait ses études de tourisme au CERIA à Bruxelles, Wim Desmet est devenu le propriétaire d’une petit AGV de Hasselt dans le Limbourg belge. Comme il commercialisait les produits du TO allemand Neckermann, assez rapidement, il a eu l’idée d’en devenir le représentant officiel et exclusif en Belgique.
Il crée ainsi le réseau d’agences intégrées Neckermann (aujourd’hui plus de 90 points de vente). Par la suite, il rachète les voyagistes belges All Seasons et Sunsnacks et crée l’opérateur haut de gamme Pégase. Ce faisant, son groupe devenait le plus important opérateur leisure du royaume avec plus d’un million de pax vendus chaque année.
Se rendant compte de sa valeur, la direction allemande du groupe Thomas Cook (à l’époque NUR turisticke) le charge de prendre la direction de toute la zone ouest ainsi que d’autres pays. C’est lui qui va alors négocier les rachats de Aquatour et du réseau d’AGV Havas en France.
Mais ce qu’il y a de remarquable dans son action, c’est que, tout comme Bart Brackx pour TUI Belgium, les parties belges qu’il avait sous son contrôle ont toujours été bénéficiaires et ce malgré les crises que le secteur a connu et les opérations de rachats.
Une gestion à l’écoute du futur
Ce qui fait la réussite d’un cadre international, pour Wim Desmet, c’est avant tout sa capacité d’être un caméléon. « En Belgique, je suis Belge, aux Pays-Bas, Hollandais et en France, Français ».
Et de nous expliquer : « Il ne faut pas croire que si un concept réussit dans un pays, il réussira dans tous les pays. S’il est existe des règles intangibles au niveau de la gestion, par contre, celles-ci doivent toujours être adaptées dans les marchés dans lesquels on opère. »
Dans le cas des cadres étrangers parachutés à la tête d’entreprises en Belgique : « Je suis frappé par le manque de souplesse de certains de mes confrères. Je songe, par exemple, aux entreprises hollandaises et françaises qui se sont implantées en Belgique ou ont racheté des sociétés belges.
Dans la toute grande majorité des cas, elles ont connu un échec et ont été obligées de se retirer. Pourquoi ? Parce qu’elles refusaient de s’adapter pas à la situation du marché belge et à son degré d’industrialisation. »
Les défis de l’avenir
Dans un bref entretien qu’il nous accordé à l’issue de la réception, Wim Desmet a relevé ce qu’il croit être les deux défis du futur pour le secteur. « Il est temps que les cadres de demain soient formés. Lorsque je regarde les personnes ici présentes et qui représentent nombre des décideurs du tourisme en Belgique, je constate que la majorité a plus de 45 / 50 ans. Nous avons mission de préparer la relève. »
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Les absents ont toujours une raison pour ne pas être présents...
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Certains journalistes parmi les plus importants du pays (plus particulièrement les spécialistes du monde aérien), n’avaient pas fait le déplacement. En cause une conférence de presse organisée au même moment par une compagnie aérienne. Patrick Anspach : « Il serait peut être temps de mettre en place un système de coordination pour éviter ce genre de problème »
Par contre, nombre de personnes ont regretté l’absence quasi-totale de responsables de TUI Belgium à cette réception. Il nous a été donné comme explication que des réunions, des conseils d’administration, des déplacements à l’étranger en étaient la cause. Comme le représentant de l’un des plus important GIE de Belgique : « Dommage »…
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