"Avec travalyst, association non gouvernementale, et plusieurs sociétés, dont Google, Apple, nous travaillons sur la mise en place d’indicateurs reconnus à l’international afin de créer un standard au niveau monde", expose Jean-Christophe Carette, Sales Director Amadeus Cytric Solutions. - @J-C.C.
TourMaG.com – La réduction des émissions carbone est un vrai sujet. Observez-vous une volonté forte des entreprises de les réduire ?
Jean-Christophe Carette : Pendant le covid, les entreprises ont eu le temps de travailler en profondeur le sujet. On le voit notamment à travers les appels d’offres. Les attentes sont plus précises, plus fortes, notamment sur la mesure de l’impact CO2, les indicateurs et la volonté de les piloter.
Concrètement, en France, 90% des sociétés disent vouloir voyager moins et plus responsable. Il y a eu des excès, aujourd’hui, pour des raisons écologiques et économiques, les entreprises souhaitent limiter les déplacements.
Quand c’est possible, le rail est préféré à l’avion. Ne pas faire le déplacement est également une option.
TourMaG.com - Quel est le rôle des SBT dans la décarbonation du voyage d’affaires ?
Jean-Christophe Carette : Les enjeux sont très forts sur cette partie voyage. Les entreprises attendent de leurs partenaires, agences, éditeurs, OBT, etc… un accompagnement systématique et souple.
Nous développons la solution Cytric Easy dans ce sens-là. Elle calcule très facilement et de manière très visible les impacts en CO2, avec des indicateurs très fins.
Un tableau de bord permet aux voyageurs de situer, de façon très visuelle, son impact carbone et de le comparer aux autres salariés de l’entreprise ou de son département.
Le voyageur peut consulter lui-même la solution pour accéder à l’information ou alors, être informé par notification, par le biais de son travel manager. L’idée, là-encore, est de le sensibiliser.
Nous avons été l’un des premiers à proposer la comparaison des options air & fer, c’est-à-dire à mettre en avant le fer quand c’est pertinent aussi en termes pratique, car le voyage d’affaires a un impératif de timing.
Idem sur l’avion, la solution va remonter la compagnie avec la plus faible émission de CO2, ainsi que celles qui utilisent le SAF.
Enfin, grâce à un partenariat avec Microsoft, Cytric Easy permet aux voyageurs de partager en interne des informations sur leurs déplacements et de réserver un voyage dans Teams.
Comme toutes les réunions ne sont pas indispensables en physique, l’outil propose dans certains cas la visio-conférence. Le développement de la solution va dans ce sens. Nous souhaitons que l’outil, grâce à son intelligence, puisse orienter simplement et automatiquement les collaborateurs.
Jean-Christophe Carette : Pendant le covid, les entreprises ont eu le temps de travailler en profondeur le sujet. On le voit notamment à travers les appels d’offres. Les attentes sont plus précises, plus fortes, notamment sur la mesure de l’impact CO2, les indicateurs et la volonté de les piloter.
Concrètement, en France, 90% des sociétés disent vouloir voyager moins et plus responsable. Il y a eu des excès, aujourd’hui, pour des raisons écologiques et économiques, les entreprises souhaitent limiter les déplacements.
Quand c’est possible, le rail est préféré à l’avion. Ne pas faire le déplacement est également une option.
TourMaG.com - Quel est le rôle des SBT dans la décarbonation du voyage d’affaires ?
Jean-Christophe Carette : Les enjeux sont très forts sur cette partie voyage. Les entreprises attendent de leurs partenaires, agences, éditeurs, OBT, etc… un accompagnement systématique et souple.
Nous développons la solution Cytric Easy dans ce sens-là. Elle calcule très facilement et de manière très visible les impacts en CO2, avec des indicateurs très fins.
Un tableau de bord permet aux voyageurs de situer, de façon très visuelle, son impact carbone et de le comparer aux autres salariés de l’entreprise ou de son département.
Le voyageur peut consulter lui-même la solution pour accéder à l’information ou alors, être informé par notification, par le biais de son travel manager. L’idée, là-encore, est de le sensibiliser.
Nous avons été l’un des premiers à proposer la comparaison des options air & fer, c’est-à-dire à mettre en avant le fer quand c’est pertinent aussi en termes pratique, car le voyage d’affaires a un impératif de timing.
Idem sur l’avion, la solution va remonter la compagnie avec la plus faible émission de CO2, ainsi que celles qui utilisent le SAF.
Enfin, grâce à un partenariat avec Microsoft, Cytric Easy permet aux voyageurs de partager en interne des informations sur leurs déplacements et de réserver un voyage dans Teams.
Comme toutes les réunions ne sont pas indispensables en physique, l’outil propose dans certains cas la visio-conférence. Le développement de la solution va dans ce sens. Nous souhaitons que l’outil, grâce à son intelligence, puisse orienter simplement et automatiquement les collaborateurs.
Indicateurs "carbone" : "créer un standard au niveau monde"
TourMaG.com – Une difficulté soulevée par les travel manager et l’absence d’harmonisation des indicateurs « carbone ». Qu’en dîtes-vous ?
Jean-Christophe Carette : C’est vrai. Nous avons fait évoluer la solution pour que les indicateurs soient davantage reconnus.
A ce titre, nous travaillons avec plusieurs partenaires : ICAO sur l’aérien, Greentripper sur le train et plus récemment avec eco.mio, une start-up qui propose de la gamification sur les émissions CO2.
Avec travalyst, association non gouvernementale, et plusieurs sociétés, dont Google, Apple, nous travaillons sur la mise en place d’indicateurs reconnus à l’international afin de créer un standard au niveau monde.
Les entreprises attendent de nous de la finesse. Auparavant, on nous reprochait des analyses trop globales, qui ne descendent pas à l’individu. C’est important qu’il soit informé, sensibilisé pour s’impliquer.
Cytric Esasy a un aspect collaboratif. Via Teams, je vois qui va faire le même voyage que moi. Je peux, toujours à travers Teams, proposer à mes collègues de partager le transfert au lieu de réserver plusieurs taxis individuels.
Ensuite, une entreprise peut intégrer des bannières, pour sensibiliser de façon très personnalisée, par exemple, sur les hôtels, où les normes ne sont pas standardisées.
Cependant, des chaînes d’hôtels sont plus éco-responsables que d’autres et répondent à un label. Nous allons les faire remonter au moment de la recherche dans l’outil. Le travel manager peut également le mettre en avant en plus de l’affichage standard et des notifications par le biais de ces bannières.
Lire aussi : AFTM : « Les reporting des TMC sont-ils vraiment nuls ? »
Jean-Christophe Carette : C’est vrai. Nous avons fait évoluer la solution pour que les indicateurs soient davantage reconnus.
A ce titre, nous travaillons avec plusieurs partenaires : ICAO sur l’aérien, Greentripper sur le train et plus récemment avec eco.mio, une start-up qui propose de la gamification sur les émissions CO2.
Avec travalyst, association non gouvernementale, et plusieurs sociétés, dont Google, Apple, nous travaillons sur la mise en place d’indicateurs reconnus à l’international afin de créer un standard au niveau monde.
Les entreprises attendent de nous de la finesse. Auparavant, on nous reprochait des analyses trop globales, qui ne descendent pas à l’individu. C’est important qu’il soit informé, sensibilisé pour s’impliquer.
Cytric Esasy a un aspect collaboratif. Via Teams, je vois qui va faire le même voyage que moi. Je peux, toujours à travers Teams, proposer à mes collègues de partager le transfert au lieu de réserver plusieurs taxis individuels.
Ensuite, une entreprise peut intégrer des bannières, pour sensibiliser de façon très personnalisée, par exemple, sur les hôtels, où les normes ne sont pas standardisées.
Cependant, des chaînes d’hôtels sont plus éco-responsables que d’autres et répondent à un label. Nous allons les faire remonter au moment de la recherche dans l’outil. Le travel manager peut également le mettre en avant en plus de l’affichage standard et des notifications par le biais de ces bannières.
Lire aussi : AFTM : « Les reporting des TMC sont-ils vraiment nuls ? »
"La note de frais est simplifiée et en deux secondes validée"
TourMag.com - L'expérience utilisateur est aussi un point sur lequel les outils sont attendus, proposez-vous une expérience proche du B2C ?
Jean-Christophe Carette : Notre obsession est de l’optimiser en permanence. En interne, une équipe est dédiée à l’optimisation de l’expérience utilisateur et de l’interface.
En plus d’être très simple, l’outil répond à des normes spécifiques, il est aussi lisible par les personnes en situation de handicap visuel.
Selon les retours des utilisateurs, l’un des points forts de Cytric est la fluidité, même si sur certains aspects elle ne peut égaler le B2C, car la densité d’information est liée au corporate. A titre d’exemple, le loisir ne connaît pas de workflow de validation, mais nous avons fait en sorte qu’il se fasse en un clic.
Nous développons beaucoup le côté collaboratif. Un collaborateur peut effectuer sa réservation, puis la partager à un autre, dans Teams. Ce dernier pourra alors, en un clic, réserver le même voyage. Cytric Easy apporte de la fluidité et de la facilité dans l’exécution.
Sur la partie expense, la construction de la note de frais est simplifiée et en deux secondes validée. Le voyage effectué, Cytric Easy envoie une notification de la note de frais pré-mâchée. Il suffira de la compléter si besoin, ou de la valider avant de l’envoyer à son approbateur. Le flux est complètement digitalisé.
La solution permet également d’auditer une centaine de notes de frais en quelques secondes. C’est un gain de temps certain et l’assurance d’être en conformité.
Là encore la digitalisation permet d’optimiser les voyages.
Jean-Christophe Carette : Notre obsession est de l’optimiser en permanence. En interne, une équipe est dédiée à l’optimisation de l’expérience utilisateur et de l’interface.
En plus d’être très simple, l’outil répond à des normes spécifiques, il est aussi lisible par les personnes en situation de handicap visuel.
Selon les retours des utilisateurs, l’un des points forts de Cytric est la fluidité, même si sur certains aspects elle ne peut égaler le B2C, car la densité d’information est liée au corporate. A titre d’exemple, le loisir ne connaît pas de workflow de validation, mais nous avons fait en sorte qu’il se fasse en un clic.
Nous développons beaucoup le côté collaboratif. Un collaborateur peut effectuer sa réservation, puis la partager à un autre, dans Teams. Ce dernier pourra alors, en un clic, réserver le même voyage. Cytric Easy apporte de la fluidité et de la facilité dans l’exécution.
Sur la partie expense, la construction de la note de frais est simplifiée et en deux secondes validée. Le voyage effectué, Cytric Easy envoie une notification de la note de frais pré-mâchée. Il suffira de la compléter si besoin, ou de la valider avant de l’envoyer à son approbateur. Le flux est complètement digitalisé.
La solution permet également d’auditer une centaine de notes de frais en quelques secondes. C’est un gain de temps certain et l’assurance d’être en conformité.
Là encore la digitalisation permet d’optimiser les voyages.
"Cela renforce l’adoption et évite le leakage"
TourMaG.com – Quelle actualité en matière de dématérialisation ?
Jean-Christophe Carette : Le paiement par carte virtuelle va continuer à se développer. Cela simplifie, fluidifie et sécurise le paiement.
C’est un gros avantage quand on sait que 30% des voyages et réservations professionnelles ne se faisaient pas ou avec des réticences car les voyageurs avaient du mal à avancer les frais. Ça rend plus agile le voyage d’affaires.
La dématérialisation est un élément de la digitalisation. Certains clients ont des logiques et stratégies d’achat de « end-to-end », afin d’avoir une vision globale de la dépense. Cela renforce l’adoption et évite le leakage.
Les notes des frais sont scannées, archivées et à valeur probante. La dématérialisation répond aux besoins de simplification.
Jean-Christophe Carette : Le paiement par carte virtuelle va continuer à se développer. Cela simplifie, fluidifie et sécurise le paiement.
C’est un gros avantage quand on sait que 30% des voyages et réservations professionnelles ne se faisaient pas ou avec des réticences car les voyageurs avaient du mal à avancer les frais. Ça rend plus agile le voyage d’affaires.
La dématérialisation est un élément de la digitalisation. Certains clients ont des logiques et stratégies d’achat de « end-to-end », afin d’avoir une vision globale de la dépense. Cela renforce l’adoption et évite le leakage.
Les notes des frais sont scannées, archivées et à valeur probante. La dématérialisation répond aux besoins de simplification.