Patrick W.Dierner, président de Bto4 Europe a pris le train pour rejoindre Paris depuis Francfort @LG
TourMaG.com – Est-ce la pandémie qui a poussé les associations nationales de travel managers et acheteurs à se regrouper pour parler d'une même voie à Bruxelles ?
Patrick W. Diemer : Elle a été un accélérateur. En Europe, actuellement, nous estimons que le voyage d'affaires a tout juste retrouvé 50% de son activité. La Chine reste fermée et c'est une destination très importante pour le business travel.
Ce n'est pas comme la Russie qui n'est un pays très important pour notre secteur, son poids dans l'économie est équivalent à celui de l'Italie.
Le voyage d'affaires reste essentiel, nous avons besoin de nous rencontrer pour faire du commerce. Il faut donc parler d'une voix forte.
Tant de décisions se prennent à Bruxelles et non à Paris ou dans d'autres villes. Nous devons aussi avoir une influence sur Londres qui ne fait plus partie de l'Europe.
Citons par exemple tout ce qui concerne les GDS, les problématiques autour de la durabilité ou encore la digitalisation…
Le voyage d'affaires a aussi besoin que les pays travaillent avec les mêmes règles pour les voyages nationaux et transfrontaliers.
TourMaG.com – Quelles seront les premiers travaux de l'association ?
Patrick W .Diemer : Premièrement, nous devons faire un travail de collecte de données : combien représentons-nous d'entreprises, de travel managers, d'emplois, de voyageurs, de fait, quelle économie génère le busines travel pour l'économie européenne.
Nous représentons actuellement 12 pays pour 13 associations avec de grosses entreprises comme Safran ou Orange qui sont les clients du voyage d'affaires.
Patrick W. Diemer : Elle a été un accélérateur. En Europe, actuellement, nous estimons que le voyage d'affaires a tout juste retrouvé 50% de son activité. La Chine reste fermée et c'est une destination très importante pour le business travel.
Ce n'est pas comme la Russie qui n'est un pays très important pour notre secteur, son poids dans l'économie est équivalent à celui de l'Italie.
Le voyage d'affaires reste essentiel, nous avons besoin de nous rencontrer pour faire du commerce. Il faut donc parler d'une voix forte.
Tant de décisions se prennent à Bruxelles et non à Paris ou dans d'autres villes. Nous devons aussi avoir une influence sur Londres qui ne fait plus partie de l'Europe.
Citons par exemple tout ce qui concerne les GDS, les problématiques autour de la durabilité ou encore la digitalisation…
Le voyage d'affaires a aussi besoin que les pays travaillent avec les mêmes règles pour les voyages nationaux et transfrontaliers.
TourMaG.com – Quelles seront les premiers travaux de l'association ?
Patrick W .Diemer : Premièrement, nous devons faire un travail de collecte de données : combien représentons-nous d'entreprises, de travel managers, d'emplois, de voyageurs, de fait, quelle économie génère le busines travel pour l'économie européenne.
Nous représentons actuellement 12 pays pour 13 associations avec de grosses entreprises comme Safran ou Orange qui sont les clients du voyage d'affaires.
Nous avons ensuite trois priorités : le redémarrage après la pandémie, la durabilité et la digitalisation. Il faut déployer des processus numériques tout au long des déplacements.
J'ajoute que nous avons aussi de bonnes relations avec la GBTA (Global Business Travel Association) et nous avons la volonté de travailler en étroite collaboration avec eux.
TourMaG.com – Comment le voyage d'affaires peut composer avec la lutte contre le dérèglement climatique ?
Patrick W. Diemer : Le business travel s'inscrit dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C'est aussi parce que les clients et les employés le veulent et non pas uniquement la jeune génération.
Nous sommes actuellement à Paris et j'ai pris le train de Francfort pour rejoindre la capitale française.
BT4 Europe s'engage à faire la différence dans les domaines sur lesquels nous avons le plus d'impact.
C'est pourquoi BT4Europe soutient les objectifs spécifiques de développement durable des Nations Unies.
J'ajoute que nous avons aussi de bonnes relations avec la GBTA (Global Business Travel Association) et nous avons la volonté de travailler en étroite collaboration avec eux.
TourMaG.com – Comment le voyage d'affaires peut composer avec la lutte contre le dérèglement climatique ?
Patrick W. Diemer : Le business travel s'inscrit dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C'est aussi parce que les clients et les employés le veulent et non pas uniquement la jeune génération.
Nous sommes actuellement à Paris et j'ai pris le train de Francfort pour rejoindre la capitale française.
BT4 Europe s'engage à faire la différence dans les domaines sur lesquels nous avons le plus d'impact.
C'est pourquoi BT4Europe soutient les objectifs spécifiques de développement durable des Nations Unies.
Publié par Laurent Guéna
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