Le grand Duduche, premier fils de Cabu, ne pourra plus jamais dire à la fille du proviseur qu'il l'aime.
Depuis, le grand Duduche avait cédé la place au beauf, mais Cabu, c'était Pilote…
J'avais dix ans…
Pas plus que Chien Maurice ou chat Patapon ne pourront plus philosopher en rigolant, sous la plume de Charb.
Tignous, Wolinski, Oncle Bernard, (que j'avais eu l'occasion d'écouter à Valmorel au Congrès Selectour), vous aussi, vous m'avez bien fait rigoler.
J'espère que le titre de cet édito vous aura fait au moins sourire.
Et ceux qui étaient avec vous, hier, lors de cette conférence de rédac, aussi !
C'est très con, mais, en rentrant chez moi, hier soir, après une conférence de presse, j'ai eu un grand moment d'émotion devant Chien Charly (eh oui, il s'appelle ainsi) et je vous avoue que j'ai les yeux lourds, ce soir, en tentant d'écrire ces quelques lignes.
Vous aviez du talent, les mecs, vous le garderez.
Vous avez surtout donné cette image et cette volonté qui fait de notre profession la plus belle qui soit.
Vous avez écrit, dessiné, hélas par votre sang, ce pour quoi nous exerçons : la liberté d'expression !
Vous l'avez fait sans haine. Vous vous êtes servi de cette arme impitoyable qui se nomme l'humour.
Depuis, le grand Duduche avait cédé la place au beauf, mais Cabu, c'était Pilote…
J'avais dix ans…
Pas plus que Chien Maurice ou chat Patapon ne pourront plus philosopher en rigolant, sous la plume de Charb.
Tignous, Wolinski, Oncle Bernard, (que j'avais eu l'occasion d'écouter à Valmorel au Congrès Selectour), vous aussi, vous m'avez bien fait rigoler.
J'espère que le titre de cet édito vous aura fait au moins sourire.
Et ceux qui étaient avec vous, hier, lors de cette conférence de rédac, aussi !
C'est très con, mais, en rentrant chez moi, hier soir, après une conférence de presse, j'ai eu un grand moment d'émotion devant Chien Charly (eh oui, il s'appelle ainsi) et je vous avoue que j'ai les yeux lourds, ce soir, en tentant d'écrire ces quelques lignes.
Vous aviez du talent, les mecs, vous le garderez.
Vous avez surtout donné cette image et cette volonté qui fait de notre profession la plus belle qui soit.
Vous avez écrit, dessiné, hélas par votre sang, ce pour quoi nous exerçons : la liberté d'expression !
Vous l'avez fait sans haine. Vous vous êtes servi de cette arme impitoyable qui se nomme l'humour.
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Vous avez combattu, en vous marrant, cette ignoble folie qu'est l'intolérance aveugle, l'intégrisme farouche, l'endoctrinement assassin.
Vous avez vécu debout, en riant.
Vous êtes morts assassinés, parce que les fous furieux n'avaient pas de réponses à vos bons mots dessinés !
Les uns et les autres, vous avez fait partie de ceux que, bien môme, j'admirais déjà. Vous m'avez donné l'envie de contribuer à ce beau métier qu'est la presse. Quelle qu'elle soit !
Parce que vous, vous aviez compris que la presse, c'est aussi et avant tout un formidable barrage au mensonge et à la dictature.
Une presse libre et indépendante est le garant de cette démocratie qui fait notre force… mais aussi, hélas, notre grosse faiblesse et qui, quelque part, aura causé votre mort.
Ce qui est, outre cet horrible attentat, affligeant, c'est que les religions, toutes confondues, n'ont rien à voir avec tout ça. L'Islam, pour autant que l'on veuille bien s'y pencher, est aussi une religion d'amour et de découverte des autres.
Nous qui travaillons dans ce petit secteur qu'est le tourisme, nous le savons bien.
Ces dingues profonds, qui se réclament d'un dieu qui, s'il existe, n'aurait jamais toléré une telle ignominie, ont simplement compris (pour une fois) que la presse et l'humour, étaient leur grosse épine dans le pied.
Rien que pour vous faire rire, où que vous soyez, Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et les autres, j'ai bien l'intention, avec mes mots, à continuer ce que j'ai entrepris grâce à mon journal, lui aussi libre et indépendant.
Et tant que Charlie Hebdo paraîtra, je continuerai à acheter.
Merci pour tout. Et merci à jamais pour avoir osé dénoncer la connerie !
Vous avez vécu debout, en riant.
Vous êtes morts assassinés, parce que les fous furieux n'avaient pas de réponses à vos bons mots dessinés !
Les uns et les autres, vous avez fait partie de ceux que, bien môme, j'admirais déjà. Vous m'avez donné l'envie de contribuer à ce beau métier qu'est la presse. Quelle qu'elle soit !
Parce que vous, vous aviez compris que la presse, c'est aussi et avant tout un formidable barrage au mensonge et à la dictature.
Une presse libre et indépendante est le garant de cette démocratie qui fait notre force… mais aussi, hélas, notre grosse faiblesse et qui, quelque part, aura causé votre mort.
Ce qui est, outre cet horrible attentat, affligeant, c'est que les religions, toutes confondues, n'ont rien à voir avec tout ça. L'Islam, pour autant que l'on veuille bien s'y pencher, est aussi une religion d'amour et de découverte des autres.
Nous qui travaillons dans ce petit secteur qu'est le tourisme, nous le savons bien.
Ces dingues profonds, qui se réclament d'un dieu qui, s'il existe, n'aurait jamais toléré une telle ignominie, ont simplement compris (pour une fois) que la presse et l'humour, étaient leur grosse épine dans le pied.
Rien que pour vous faire rire, où que vous soyez, Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et les autres, j'ai bien l'intention, avec mes mots, à continuer ce que j'ai entrepris grâce à mon journal, lui aussi libre et indépendant.
Et tant que Charlie Hebdo paraîtra, je continuerai à acheter.
Merci pour tout. Et merci à jamais pour avoir osé dénoncer la connerie !