L’Angemont a donné sa première représentation le 16 octobre dernier, alors que l’on parlait encore de pandémie, de restrictions et de pass sanitaire. C’est donc peu dire que le pari fut risqué de lancer un établissement de spectacle dans ces conditions.
Cela n’a pas freiné pour autant Elodie Louvet et Yohan Courteaud qui ont fait la une de la presse lorraine pour leur initiative incongrue.
Incongrue ? Peut-être pas tant que cela quand on regarde le succès international atteint par le modèle du genre, le Royal Palace né aussi d’une douce folie dans la campagne alsacienne à Kirrwiller. C’est aujourd’hui le 3e cabaret de France par sa fréquentation et son chiffre d’affaires.
Cela n’a pas freiné pour autant Elodie Louvet et Yohan Courteaud qui ont fait la une de la presse lorraine pour leur initiative incongrue.
Incongrue ? Peut-être pas tant que cela quand on regarde le succès international atteint par le modèle du genre, le Royal Palace né aussi d’une douce folie dans la campagne alsacienne à Kirrwiller. C’est aujourd’hui le 3e cabaret de France par sa fréquentation et son chiffre d’affaires.
Les cabarets de province n'ont plus à rougir de la comparaison parisienne
Le chemin est encore long à parcourir pour L’Angemont, mais les bases sont assez similaires. Un ancien restaurant dans un village de 500 âmes, Ancemont, à 15 kilomètres à peine de Verdun, plus connu pour son Mémorial et son champ de bataille que pour ses travestis et ses danseuses de cancan.
L’expérience aussi est au rendez-vous puisqu’Elodie a été restauratrice dans ce même village et qu’elle exerce désormais sur les quais de la Meuse à Verdun. Quant à Yohan, il dirige un cabaret parisien dans le 11e, l’Artishow, qui passe pour le meilleur établissement transformiste de la capitale.
Leurs talents réunis semblent donner raison à leur ambition. Certes la salle n’est pas Le Lido et le show ne dure qu’une heure pour 5 à 6 prestations d’artistes, mais le bouche-à-oreille fonctionne déjà bien et que la soirée de Saint-Valentin a fait le plein. Les commentaires sont plutôt élogieux sur la qualité du spectacle et les réservations vont bon train.
A l’instar de l’Ange Bleu de Bordeaux, le Grain de Folie d’Artigues, La Cloche de Nantes ou le Breizh Paradise de Guipava en Finistère, les cabarets de province ont de moins en moins à rougir de la comparaison avec leurs aînés des Champs-Elysées ou de Montmartre.
L’expérience aussi est au rendez-vous puisqu’Elodie a été restauratrice dans ce même village et qu’elle exerce désormais sur les quais de la Meuse à Verdun. Quant à Yohan, il dirige un cabaret parisien dans le 11e, l’Artishow, qui passe pour le meilleur établissement transformiste de la capitale.
Leurs talents réunis semblent donner raison à leur ambition. Certes la salle n’est pas Le Lido et le show ne dure qu’une heure pour 5 à 6 prestations d’artistes, mais le bouche-à-oreille fonctionne déjà bien et que la soirée de Saint-Valentin a fait le plein. Les commentaires sont plutôt élogieux sur la qualité du spectacle et les réservations vont bon train.
A l’instar de l’Ange Bleu de Bordeaux, le Grain de Folie d’Artigues, La Cloche de Nantes ou le Breizh Paradise de Guipava en Finistère, les cabarets de province ont de moins en moins à rougir de la comparaison avec leurs aînés des Champs-Elysées ou de Montmartre.