Etre aussi bien assis en classe économique qu’en business.
Un rêve pour tous les passagers, une gageure pour les constructeurs de sièges.
L’entreprise française Expliseat tente pourtant de relever le challenge grâce à son Titanium Seat NEO, sa nouvelle gamme de sièges, présentée le 31 mars 2016.
Près de 14 mois de travail ont été nécessaires pour concevoir ce produit, en collaboration avec le Peugeot Design Lab.
Ce siège pèse seulement 5 kilos, contre 12 à 13 kilos pour les concurrents. Il a été pensé pour équiper les cabines de la dernière génération d’avions court et moyen-courriers : les A320 néo, A330 et Boeing 737.
Des appareils qui devraient effectuer des vols toujours plus long : jusqu’à 7 heures, dans des configurations plus densifiées.
Offrir un fauteuil plus confortable deviendra donc un élément commercial important pour les compagnies aériennes.
« Grâce au Titanium Seat NEO, nous proposons une véritable révolution en classe économique », assure Benjamin Saada, le PDG d’Expliseat.
Un rêve pour tous les passagers, une gageure pour les constructeurs de sièges.
L’entreprise française Expliseat tente pourtant de relever le challenge grâce à son Titanium Seat NEO, sa nouvelle gamme de sièges, présentée le 31 mars 2016.
Près de 14 mois de travail ont été nécessaires pour concevoir ce produit, en collaboration avec le Peugeot Design Lab.
Ce siège pèse seulement 5 kilos, contre 12 à 13 kilos pour les concurrents. Il a été pensé pour équiper les cabines de la dernière génération d’avions court et moyen-courriers : les A320 néo, A330 et Boeing 737.
Des appareils qui devraient effectuer des vols toujours plus long : jusqu’à 7 heures, dans des configurations plus densifiées.
Offrir un fauteuil plus confortable deviendra donc un élément commercial important pour les compagnies aériennes.
« Grâce au Titanium Seat NEO, nous proposons une véritable révolution en classe économique », assure Benjamin Saada, le PDG d’Expliseat.
Une économie de 4% de carburant
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Premier argument du produit : son poids plume.
En 2013, la première version du siège pesait 4 kilos, contre 8 à 10 kilos pour les concurrents. Soit le plus léger du marché.
Après une année de test des 210 fauteuils installés à bord d’un Airbus A321-100 d’Air Méditerranée, Expliseat a constaté une réduction des dépenses carburant de 4%.
La compagnie a également limité ses dépenses de maintenance, avec un coût de 10.90$ pour l’ensemble des fauteuils.
Grâce à l’allègement de la cabine, l’avion peut emporter plus de fret et vendre des options bagages supplémentaires aux passagers, notamment sur les destinations à fort trafic affinitaire.
Selon les estimations d’Expliseat, la compagnie peut économiser entre 300 000 et 700 000 $ par an.
Un argument commercial important pour justifier d’un tarif plus élevé que ses concurrents. Mais Benjamin Saada refuse d’en dire plus sur le prix de vente. Il reste également très discret sur ses contrats à venir, et ne communique pas sur son chiffre d’affaires.
Après Air Méditerranée, dont le contrat d’un million d’euros a été assez bien honoré malgré la faillite de la compagnie, Expliseat va équiper une dizaine d’ATR d’Air Tahiti d’ici mai prochain. D’autres contrats seraient en négociation.
En 2013, la première version du siège pesait 4 kilos, contre 8 à 10 kilos pour les concurrents. Soit le plus léger du marché.
Après une année de test des 210 fauteuils installés à bord d’un Airbus A321-100 d’Air Méditerranée, Expliseat a constaté une réduction des dépenses carburant de 4%.
La compagnie a également limité ses dépenses de maintenance, avec un coût de 10.90$ pour l’ensemble des fauteuils.
Grâce à l’allègement de la cabine, l’avion peut emporter plus de fret et vendre des options bagages supplémentaires aux passagers, notamment sur les destinations à fort trafic affinitaire.
Selon les estimations d’Expliseat, la compagnie peut économiser entre 300 000 et 700 000 $ par an.
Un argument commercial important pour justifier d’un tarif plus élevé que ses concurrents. Mais Benjamin Saada refuse d’en dire plus sur le prix de vente. Il reste également très discret sur ses contrats à venir, et ne communique pas sur son chiffre d’affaires.
Après Air Méditerranée, dont le contrat d’un million d’euros a été assez bien honoré malgré la faillite de la compagnie, Expliseat va équiper une dizaine d’ATR d’Air Tahiti d’ici mai prochain. D’autres contrats seraient en négociation.
Des équipements différenciants
Outre son poids, ce nouveau Titanium Seat dispose d'une tablette deux fois plus grande qu’à l’ordinaire, ainsi qu’une pochette élastique dans laquelle le passager pourra ranger ses effets personnels (ordinateur, tablette).
L'assise possède des soutiens ergonomiques latéraux lombaires, au bassin et aux cuisses ainsi que des mousses à mémoire de forme et des places individualisées.
En revanche, les sièges ne sont pas inclinables et ne possèdent pas de repose-tête ajustables. L’accoudoir a également été écourté. Des choix que justifie Benjamin Saada.
« Nous nous adaptons aux évolutions du marché. Les sièges de classes économiques sont de plus en plus rarement inclinables. De même que l’accoudoir ne sert qu’à isoler l’espace de son voisin ».
Il a choisi de ne pas installer d’écran par défaut, même s’il sera possible de le rajouter par la suite. « Aujourd’hui, il est difficile de prédire quel seront les supports des divertissements à bord ».
Enfin, dernier argument de Benjamin Saada : l’impact écologique. Les économies de carburant permettent d’épargner jusqu’à 1 200 tonnes de rejets de CO2 par an.
Une goutte d’eau dans les 21,3 millions de tonnes de CO2 émises chaque année par le transport aérien.
Mais un effort sur lequel le PDG veut insister, comme un clin d’œil à la légende du colibri, l’oiseau ornant le logo d’Expliseat.
L'assise possède des soutiens ergonomiques latéraux lombaires, au bassin et aux cuisses ainsi que des mousses à mémoire de forme et des places individualisées.
En revanche, les sièges ne sont pas inclinables et ne possèdent pas de repose-tête ajustables. L’accoudoir a également été écourté. Des choix que justifie Benjamin Saada.
« Nous nous adaptons aux évolutions du marché. Les sièges de classes économiques sont de plus en plus rarement inclinables. De même que l’accoudoir ne sert qu’à isoler l’espace de son voisin ».
Il a choisi de ne pas installer d’écran par défaut, même s’il sera possible de le rajouter par la suite. « Aujourd’hui, il est difficile de prédire quel seront les supports des divertissements à bord ».
Enfin, dernier argument de Benjamin Saada : l’impact écologique. Les économies de carburant permettent d’épargner jusqu’à 1 200 tonnes de rejets de CO2 par an.
Une goutte d’eau dans les 21,3 millions de tonnes de CO2 émises chaque année par le transport aérien.
Mais un effort sur lequel le PDG veut insister, comme un clin d’œil à la légende du colibri, l’oiseau ornant le logo d’Expliseat.